Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1935-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1935 01 avril 1935
Description : 1935/04/01 (A24,N208)-1935/04/30. 1935/04/01 (A24,N208)-1935/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474893r
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
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VARIÉTÉS.
L'ESSENCE D'ORANGE EN GUINÉE FRANÇAISE.
I. GÉNÉRALITÉS.
L'essence d'orange de la Guinée a été introduite en 1980 sur
les marchés européens. Dès son apparition, elle a fortement con-
currencé les essences d'origines étrangères et principalement
l'essence de Sicile.
En effet, autrefois, la Sicile et la Calabre étaient les deux
grandes productrices de l'essence de zeste d'oranges douces type
ou Portugal. Or, l'analyse a montré que la composition chimique
du Portugal-Guinée était presque identique à celle du Portugal-
Sicile. Certains spécialistes reconnaissent même à la première des
« nuances v dans l'odeur que l'on ne trouve pas dans la seconde.
L'essence de Guinée n'est donc pas comme celles de Californie,
d'Espagne ou des Antilles, un succédané de l'essence de Sicile,
mais bien un produit identique, capable de le remplacer dans ses
applications.
Mais pour cela, il faut que le Portugal-Guinée présente toujours
au spécialiste les mêmes qualités marchandes. Or, les essences
d'oranges sont des produits peu stables tant au point de vue
physique qu'au point de vue chimique.
Une préparation défectueuse, un manque de soins dans les
manutentions et pendant les transports peuvent être la cause
d'altérations profondes dans la composition du produit. En s'en-
tourant de quelques précautions, il est facile de les éviter.
II. PRÉPARATION.
L'indigène récolte l'essence par grattage de l'écorce, au moyen
d'une cuillère. Il tient le fruit au-dessus d'un récipient dans
lequel s'écoule l'huile essentielle mise en liberté par la rupture
des cellules du zeste.
VARIÉTÉS.
L'ESSENCE D'ORANGE EN GUINÉE FRANÇAISE.
I. GÉNÉRALITÉS.
L'essence d'orange de la Guinée a été introduite en 1980 sur
les marchés européens. Dès son apparition, elle a fortement con-
currencé les essences d'origines étrangères et principalement
l'essence de Sicile.
En effet, autrefois, la Sicile et la Calabre étaient les deux
grandes productrices de l'essence de zeste d'oranges douces type
ou Portugal. Or, l'analyse a montré que la composition chimique
du Portugal-Guinée était presque identique à celle du Portugal-
Sicile. Certains spécialistes reconnaissent même à la première des
« nuances v dans l'odeur que l'on ne trouve pas dans la seconde.
L'essence de Guinée n'est donc pas comme celles de Californie,
d'Espagne ou des Antilles, un succédané de l'essence de Sicile,
mais bien un produit identique, capable de le remplacer dans ses
applications.
Mais pour cela, il faut que le Portugal-Guinée présente toujours
au spécialiste les mêmes qualités marchandes. Or, les essences
d'oranges sont des produits peu stables tant au point de vue
physique qu'au point de vue chimique.
Une préparation défectueuse, un manque de soins dans les
manutentions et pendant les transports peuvent être la cause
d'altérations profondes dans la composition du produit. En s'en-
tourant de quelques précautions, il est facile de les éviter.
II. PRÉPARATION.
L'indigène récolte l'essence par grattage de l'écorce, au moyen
d'une cuillère. Il tient le fruit au-dessus d'un récipient dans
lequel s'écoule l'huile essentielle mise en liberté par la rupture
des cellules du zeste.
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