Presse et revues
40 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1935-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1935 01 avril 1935
Description : 1935/04/01 (A24,N208)-1935/04/30. 1935/04/01 (A24,N208)-1935/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474893r
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 19/08/2013
DANS LA CULTURE DU CAFÉIER AUX INDES NÉERLANDAISES. 103
grandes quantités. Déjà depuis plusieurs années, la quasi totalité
des exportations de café des Indes Néerlandaises est constituée
par du robusta. Quoique la qualité de son produit soit inférieure
à celle de l'arabica, le planteur l'a préféré parce que le robusta
est d'abord beaucoup plus résistant à la maladie des feuilles
(Hemileia) et puis parce que la nouvelle espèce donne un rende-
ment bien supérieur le double ou le triple à celui de l'arabica,
même quand cette dernière espèce se trouve dans les meilleures
conditions; avec le robusta, le rendement est aussi beaucoup
plus régulier, moins capricieux, qu'avec la vieille espèce.
Depuis notre arrivée à Java, en 190 5, nous avons consacré
beaucoup d'attention à l'introduction et à l'étude de nouvelles
espèces; au jardin d'essais de Buitenzorg il y avait une petite
plantation de stenophylla assez bien réussie, puis il y avait deux
pieds de caféiers d'Uganda, espèce proche du robusta et un lot
de Coffea Abeokutae en pleine production. On peut décrire ce
dernier, le mieux connu, comme un liberica plus résistant, plus
productif, avec des fruits et des feuilles plus petits et plus clairs.
A Bangelan, on avait reçu du Gabon du robusta, et le Kouilou,
espèce du même groupe. Bientôt l'excelsa était introduit et
alors toute une série de nouveaux caféiers trouvait une place
dans le jardin, le Dybowskii, avec ses feuilles énormes, le Klainii,
le Dewevrei, l' Arnoldiana, l' Aruwimiensis parmi les libérioïdes;
canephora, kwiluensis, bukobensis, parmi les robustoïdes; puis
congensis, ressemblant dans sa jeunesse au stenophylla. Ainsi des
espèces bien distantes des caféiers de la culture pratique, comme
le Perrieri, le Schumanniana, le Mauritiana, ont pu être ajoutées à
nos collections.
III. L'INFLUENCE DE LA MALADIE DES FEUILLES.
La maladie des feuilles, causée par un champignon, l'Hemileia
vastatrix, commençait à causer de grands dégâts sur l'arabica,
à Java, vers 1880. On crût d'abord que le liberica pourrait
remplacer la vieille espèce; au commencement il se montra
résistant, de rendement régulier et élevé; on étendit graduelle-
ment la culture. En 1905-1906, les planteurs commencèrent à
se plaindre que les rendements baissaient. Une étude du pro-
8.
grandes quantités. Déjà depuis plusieurs années, la quasi totalité
des exportations de café des Indes Néerlandaises est constituée
par du robusta. Quoique la qualité de son produit soit inférieure
à celle de l'arabica, le planteur l'a préféré parce que le robusta
est d'abord beaucoup plus résistant à la maladie des feuilles
(Hemileia) et puis parce que la nouvelle espèce donne un rende-
ment bien supérieur le double ou le triple à celui de l'arabica,
même quand cette dernière espèce se trouve dans les meilleures
conditions; avec le robusta, le rendement est aussi beaucoup
plus régulier, moins capricieux, qu'avec la vieille espèce.
Depuis notre arrivée à Java, en 190 5, nous avons consacré
beaucoup d'attention à l'introduction et à l'étude de nouvelles
espèces; au jardin d'essais de Buitenzorg il y avait une petite
plantation de stenophylla assez bien réussie, puis il y avait deux
pieds de caféiers d'Uganda, espèce proche du robusta et un lot
de Coffea Abeokutae en pleine production. On peut décrire ce
dernier, le mieux connu, comme un liberica plus résistant, plus
productif, avec des fruits et des feuilles plus petits et plus clairs.
A Bangelan, on avait reçu du Gabon du robusta, et le Kouilou,
espèce du même groupe. Bientôt l'excelsa était introduit et
alors toute une série de nouveaux caféiers trouvait une place
dans le jardin, le Dybowskii, avec ses feuilles énormes, le Klainii,
le Dewevrei, l' Arnoldiana, l' Aruwimiensis parmi les libérioïdes;
canephora, kwiluensis, bukobensis, parmi les robustoïdes; puis
congensis, ressemblant dans sa jeunesse au stenophylla. Ainsi des
espèces bien distantes des caféiers de la culture pratique, comme
le Perrieri, le Schumanniana, le Mauritiana, ont pu être ajoutées à
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III. L'INFLUENCE DE LA MALADIE DES FEUILLES.
La maladie des feuilles, causée par un champignon, l'Hemileia
vastatrix, commençait à causer de grands dégâts sur l'arabica,
à Java, vers 1880. On crût d'abord que le liberica pourrait
remplacer la vieille espèce; au commencement il se montra
résistant, de rendement régulier et élevé; on étendit graduelle-
ment la culture. En 1905-1906, les planteurs commencèrent à
se plaindre que les rendements baissaient. Une étude du pro-
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