Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1932 01 juin 1932
Description : 1932/06/01 (A25,N279)-1932/06/30. 1932/06/01 (A25,N279)-1932/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64748871
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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ÉTUDE3 GÉNÉBALE3 983
composé d'éléments à fortes sections, est la longueur de la
finition. Pour ces bois, l'inconvénient,, au point de vue du
travail, est à son minimum dans les débits sur dosse.
Par contre au point de vue esthétique, ce contrefil spécial
donne un très bel aspect à certaines essences. Le Sappéli rubané
du commerce est un acajou d'Afrique débité ou tranché sur
quartier, et présentant de larges zones de contrefil spécial.
G) Dessins divers : épi de blé, bois perdrix, pailleté, e tc. ;
Nous arrivons ici à une particularité des plus curieuses de
certains bois coloniaux. Ceci nous oblige à faire un peu
d'anatomie végétale. Dans les bois, il y a un élément
- anatomique particulier, dans certains cas très réduit, dans
d'autres cas, abondant, et qui n'appartient pas au tissu
conducteur : vaisseaux = pores, ni au tissu de soutien = fibres,
niais faisant en quelque sorte le remplissage entre ces éléments
et pour cette raison appartenant au tissu dit conjonctif: ce sont
les cellules de parenchyme ligneux.
Ces cellules de parenchyme ligneux ont des parois le plus
souvent assez minces, leurs dimensions peuvent être égales
dans tous les sens, ou égales seulement en longueur et en
hauteur (sens de l'axe) autrement dit, isodiamétriques, ou
encore plus grandes dans le sens de l'axe. A l'état jeune, c'est-
a-dire dans l'aubier, elles contiennent de l'amidon, c'est pour
cette raison que le tissu conjonctif a été appelé aussi tissu de
réserve. Enfin, comme nous le verrons dans l'étude des essences,
c'est dans ce tissu que peuvent se former des canaux ou
lacunes sécrétrices (Vochysia) ou des cellules sécrétrices
(Lauracées)
Le plus souvent, pour les personnes ne faisant pas de
micrographie, -les cellules de parenchyme ligneux passent
absolument inaperçues, mais dans certaines essences telles que
le Vacapou ( Vouaeapoua americana), le Saint-Martin rouge
(Andira vVachenheimi), le Saint-Martin jaune (Dipterixsp. ) etc.
leur amas, autour des vaisseaux principalement, est assez
'^portant pour former des masses d'autant plus visibles que
que leur couleur est plus pâle que le reste du bois.
Dans les sciages sur dosse, les taches claires formées par les
cellules de parenchyme ligneux, s'étalent pour former des
dessins variés figurant plus ou moins un épi de blé, le plumage
des perdrix, des paillettes, etc. Contrairement au rubanage,
composé d'éléments à fortes sections, est la longueur de la
finition. Pour ces bois, l'inconvénient,, au point de vue du
travail, est à son minimum dans les débits sur dosse.
Par contre au point de vue esthétique, ce contrefil spécial
donne un très bel aspect à certaines essences. Le Sappéli rubané
du commerce est un acajou d'Afrique débité ou tranché sur
quartier, et présentant de larges zones de contrefil spécial.
G) Dessins divers : épi de blé, bois perdrix, pailleté, e tc. ;
Nous arrivons ici à une particularité des plus curieuses de
certains bois coloniaux. Ceci nous oblige à faire un peu
d'anatomie végétale. Dans les bois, il y a un élément
- anatomique particulier, dans certains cas très réduit, dans
d'autres cas, abondant, et qui n'appartient pas au tissu
conducteur : vaisseaux = pores, ni au tissu de soutien = fibres,
niais faisant en quelque sorte le remplissage entre ces éléments
et pour cette raison appartenant au tissu dit conjonctif: ce sont
les cellules de parenchyme ligneux.
Ces cellules de parenchyme ligneux ont des parois le plus
souvent assez minces, leurs dimensions peuvent être égales
dans tous les sens, ou égales seulement en longueur et en
hauteur (sens de l'axe) autrement dit, isodiamétriques, ou
encore plus grandes dans le sens de l'axe. A l'état jeune, c'est-
a-dire dans l'aubier, elles contiennent de l'amidon, c'est pour
cette raison que le tissu conjonctif a été appelé aussi tissu de
réserve. Enfin, comme nous le verrons dans l'étude des essences,
c'est dans ce tissu que peuvent se former des canaux ou
lacunes sécrétrices (Vochysia) ou des cellules sécrétrices
(Lauracées)
Le plus souvent, pour les personnes ne faisant pas de
micrographie, -les cellules de parenchyme ligneux passent
absolument inaperçues, mais dans certaines essences telles que
le Vacapou ( Vouaeapoua americana), le Saint-Martin rouge
(Andira vVachenheimi), le Saint-Martin jaune (Dipterixsp. ) etc.
leur amas, autour des vaisseaux principalement, est assez
'^portant pour former des masses d'autant plus visibles que
que leur couleur est plus pâle que le reste du bois.
Dans les sciages sur dosse, les taches claires formées par les
cellules de parenchyme ligneux, s'étalent pour former des
dessins variés figurant plus ou moins un épi de blé, le plumage
des perdrix, des paillettes, etc. Contrairement au rubanage,
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