Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1932 01 mai 1932
Description : 1932/05/01 (A25,N278)-1932/05/31. 1932/05/01 (A25,N278)-1932/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474886m
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
- Aller à la page de la table des matières733
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 801
- Statistiques. - Rapports:
- Etablissements français dans l'Inde:
- .......... Page(s) .......... 813
- Nouvelle-Calédonie et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 824
- Etablissements français de l'Océanie:
- .......... Page(s) .......... 825
- Côte française des Somalis:
- .......... Page(s) .......... 828
- Martinique:
- .......... Page(s) .......... 832
- .......... Page(s) .......... 838
- Guadeloupe et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 839
- Guyane française:
- .......... Page(s) .......... 839
- .......... Page(s) .......... 843
- Nouvelle-Calédonie et dépendances:
- .......... Page(s) .......... 845
- Condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides:
- .......... Page(s) .......... 883
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 884
- .......... Page(s) .......... 885
- .......... Page(s) .......... 887
KÏÛDES GÉNÉRALES 785
et envers lesquels on se croit obligé de garder d'inexplicables
Ménagements.
Il faut l'envisager sous deux aspects: le commerce de
1 ivoire et celui de la viande. Mais, qu'il s'agisse de l'un ou
de l'autre, un principe est général. C'est une chasse qui se
fait pour le blanc par l'-indigène.
Sur 100 éléphants tués au Congo belge, environ 98 sont
tués par des indigènes; la proportion ne paraît pas être beau-
coup moindre en Afrique française, bien qu'au Congo belge
la chasse de l'éléphant ait lieu surtout en forêt, et en Afrique
française en savane.
La question du commerce de l'ivoire, pour être traitée à
fond, demanderait un volume; nous ne pouvons l'étudier dans
le cadre de ce rapport. Nous en dirons seulement un mot,
dans l'article que nous consacrerons plus loin à l'éléphant.
Quant au commerce de la viande, il doit être strictement
régleuJenté et sourtout limité. Les populations indigènes, nous
dvons déjà vu, doivent pouvoir chasser pour la satisfaction
de leurs besoins. Ce serait un abus grave de le leur interdire,
et de concéder, en même temps, cette chasse à des commerçants
qui revendraient à ces mêmes populations la viande nécessaire
a leurs besoins, viande qu'elles auraient dû obtenir elles-mêmes
Pour rien. Ce serait un abus presque aussi grave que de favori-
er outre mesure le goût inné pour la viande qu'ont certaines
P°Pulations noires, en détruisant le gibier pour le leur vendre en
;rande abondance. Ce fait est, du reste, peu à craindre, car
les noirs; n'ont jamais assez d'argent pour acheter au delà de
leur nécessaire. Parfois même, et trop souvent; celui-ci leur fait
défaut.
d Nous reviendrons plus loin sur le commerce des cornes
de rhinocéros et sur les mesures à prendre pour empêcher ce
rafrc ridicule. C'est du reste très facile.
Enfin, il nous faut dire un mot du commerce d'histoire
aturelle. Il est inexistant, on peut le dire, dans les colonies
rançaises, mais il est assez florissant en pays anglais. Là
core, il est fortement réglementé. L'attribution des permis
;centifiques, dont nous parlerons plus loin, ne doit être
ai te q , b ..1 f t f t.
qu'à bon escient, et il ne faut point — sauf exception —
ecorder de dérogation à la règle limitant le nombre annuel
des animaux tirables. Les données établies ci-dessus pour
e Permis des blancs installés dans le pays (la « Résident-
et envers lesquels on se croit obligé de garder d'inexplicables
Ménagements.
Il faut l'envisager sous deux aspects: le commerce de
1 ivoire et celui de la viande. Mais, qu'il s'agisse de l'un ou
de l'autre, un principe est général. C'est une chasse qui se
fait pour le blanc par l'-indigène.
Sur 100 éléphants tués au Congo belge, environ 98 sont
tués par des indigènes; la proportion ne paraît pas être beau-
coup moindre en Afrique française, bien qu'au Congo belge
la chasse de l'éléphant ait lieu surtout en forêt, et en Afrique
française en savane.
La question du commerce de l'ivoire, pour être traitée à
fond, demanderait un volume; nous ne pouvons l'étudier dans
le cadre de ce rapport. Nous en dirons seulement un mot,
dans l'article que nous consacrerons plus loin à l'éléphant.
Quant au commerce de la viande, il doit être strictement
régleuJenté et sourtout limité. Les populations indigènes, nous
dvons déjà vu, doivent pouvoir chasser pour la satisfaction
de leurs besoins. Ce serait un abus grave de le leur interdire,
et de concéder, en même temps, cette chasse à des commerçants
qui revendraient à ces mêmes populations la viande nécessaire
a leurs besoins, viande qu'elles auraient dû obtenir elles-mêmes
Pour rien. Ce serait un abus presque aussi grave que de favori-
er outre mesure le goût inné pour la viande qu'ont certaines
P°Pulations noires, en détruisant le gibier pour le leur vendre en
;rande abondance. Ce fait est, du reste, peu à craindre, car
les noirs; n'ont jamais assez d'argent pour acheter au delà de
leur nécessaire. Parfois même, et trop souvent; celui-ci leur fait
défaut.
d Nous reviendrons plus loin sur le commerce des cornes
de rhinocéros et sur les mesures à prendre pour empêcher ce
rafrc ridicule. C'est du reste très facile.
Enfin, il nous faut dire un mot du commerce d'histoire
aturelle. Il est inexistant, on peut le dire, dans les colonies
rançaises, mais il est assez florissant en pays anglais. Là
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