Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1932 01 avril 1932
Description : 1932/04/01 (A25,N277)-1932/04/30. 1932/04/01 (A25,N277)-1932/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64748856
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
- Aller à la page de la table des matières561
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- .......... Page(s) .......... 631
- Statistiques - Rapports:
- .......... Page(s) .......... 660
- .......... Page(s) .......... 666
- Guyane française: La population en 1931
- .......... Page(s) .......... 670
- Colonies françaises à gouvernement autonome: Importations de produits lainiers, bruts et manufacturés, au cours desannées 1912, 1913, 1925, 1926, 1927, 1928 et 1929
- .......... Page(s) .......... 678
- .......... Page(s) .......... 679
- .......... Page(s) .......... 682
- .......... Page(s) .......... 685
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 689
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 723
- .......... Page(s) .......... 724
- .......... Page(s) .......... 727
618 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
pect de la famille sur laquelle repose l'organisation sociale.
Quant à leur loyalisme, la Grande Tourmente de 1914 à 1918
nous a amplement édifiés.
« Attardés » ai-je dit il y a un instant, c'est justement
à nous qu'appartient le devoir de préparer sagement leur
évolution, leur devenir meilleur, faisant ainsi de par le monde
une fois de plus, œuvre de « bon samaritain ».
Chez tous les artisans de notre gloire aux colonies, offi-
ciers, administrateurs, médecins, éducateurs au dévouement
inlassable, ces travailleurs acharnés : les , colons, enfin, ces
animateurs de la pensée française: nos missionnaires dont on
ignore trop le rôle magnifique apportant leur haut tribut de la
civilisation à ces hommes- qui, selon la parole du Père :pE
FOUCAULD « n'ont pas seulement soif de l'eau des puits 'P,
chez tous, un même idéal, celui de faire diffuser dans les
continents lointains, sous tous les cieux, tout ce rayonnement
de pensée, de bonté, de justice qui est le vrai visage de la
France.
- Ce tracé au galop de notre œuvre en ces pays, je le croi-
rais inachevé, Mesdemoiselles, si je laissais dans l'ombre un
autre élément de colonisation, élément souverain mais élément
discret qui se laisse tout au plus deviner, soupçonner, je
veux parler de la femme 'française aux colonies.
Le rôle bienfaisant de cette ardente ouvrière en Afrique
ou ailleurs. non, je n'essayerai point de dissimuler l'opinion
de certains sceptiques par définition, de certains fâcheux, de
certains misogynes incorrigibles qui ne laisseront pas de ihausser
les épaules et d'opposer à cette vérité éclatante des héroïne9
de romans ou de méchants vaudevilles. Vraiment, doit"011
s'arrêter à des fictions brodées de toutes pièces dont le LJ-L
peu glorieux consiste à jeter le discrédit sur celles norn-
breuses, qui méritent hautement notre respect et notre ad"
miration.
Quelques secondes à interroger le passé suffiront potit
répondre à ces attaques. le
L'histoire nous montre les nobles traces inscrites sur
sol au delà des mers, sous des cieux' point toujours f1USS;
cléments que le nôtre de toutes ces femmes qui se sont cto r
mission de répandre autour d'elles, sans marchander lee
peine, inlassablement, tout ce que leur cœur. renfermé
dévouement.
pect de la famille sur laquelle repose l'organisation sociale.
Quant à leur loyalisme, la Grande Tourmente de 1914 à 1918
nous a amplement édifiés.
« Attardés » ai-je dit il y a un instant, c'est justement
à nous qu'appartient le devoir de préparer sagement leur
évolution, leur devenir meilleur, faisant ainsi de par le monde
une fois de plus, œuvre de « bon samaritain ».
Chez tous les artisans de notre gloire aux colonies, offi-
ciers, administrateurs, médecins, éducateurs au dévouement
inlassable, ces travailleurs acharnés : les , colons, enfin, ces
animateurs de la pensée française: nos missionnaires dont on
ignore trop le rôle magnifique apportant leur haut tribut de la
civilisation à ces hommes- qui, selon la parole du Père :pE
FOUCAULD « n'ont pas seulement soif de l'eau des puits 'P,
chez tous, un même idéal, celui de faire diffuser dans les
continents lointains, sous tous les cieux, tout ce rayonnement
de pensée, de bonté, de justice qui est le vrai visage de la
France.
- Ce tracé au galop de notre œuvre en ces pays, je le croi-
rais inachevé, Mesdemoiselles, si je laissais dans l'ombre un
autre élément de colonisation, élément souverain mais élément
discret qui se laisse tout au plus deviner, soupçonner, je
veux parler de la femme 'française aux colonies.
Le rôle bienfaisant de cette ardente ouvrière en Afrique
ou ailleurs. non, je n'essayerai point de dissimuler l'opinion
de certains sceptiques par définition, de certains fâcheux, de
certains misogynes incorrigibles qui ne laisseront pas de ihausser
les épaules et d'opposer à cette vérité éclatante des héroïne9
de romans ou de méchants vaudevilles. Vraiment, doit"011
s'arrêter à des fictions brodées de toutes pièces dont le LJ-L
peu glorieux consiste à jeter le discrédit sur celles norn-
breuses, qui méritent hautement notre respect et notre ad"
miration.
Quelques secondes à interroger le passé suffiront potit
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L'histoire nous montre les nobles traces inscrites sur
sol au delà des mers, sous des cieux' point toujours f1USS;
cléments que le nôtre de toutes ces femmes qui se sont cto r
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