Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mars 1932 01 mars 1932
Description : 1932/03/01 (A25,N276)-1932/03/31. 1932/03/01 (A25,N276)-1932/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474884s
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
46 BULLETIN DB L'AGENCE GÊNÉRALE DES COLONIES
Cette dette pourrait apparaître comme lourde si on ne
considérait que le côté passif de la question. Mais dès l'instant
qu'une obligation est constatée pour créer une utilité et si Ie
rendement est finalement supérieur aux charges résultant de
l'exécution, l'opération se solde et par l'accroissement visible
du patrimoine public et par l'accroissement du revenu net de
la collectivité.
Or, l'emprunt projeté n'est pas un emprunt de corSOn-
mation, mais bien un emprunt de production appelé à augrnen
ter la richesse publique dans une mesure appréciable, qu'il
est aisé de supputer en passant en revue rubrique par tU
brique, l'ensemble du programme.
C'est ainsi que lorsque le réseau routier aura été corrigé:
quant à son tracé et son profil en long, et ensuite améliore
encore par l'emploi de revêtements modernes, le prix de revient
de la tonne kilométrique pourra descendre à 3 francs, environ
alors qu'il est de l'ordre de 8 francs, c'est-à-dire plus cber
même qu'en A. E. F. où n'existent que des pistes non empier
rées, ceci par le fait même que le tracé et le profil en long ail
réseau martiniquais sont des plus défectueux; au Maroc, le
prix de revient ne dépasse pas 1 fr. 50, grâce aux caracté
nstiques excellentes, conformes à la meilleure technique moderne,
appliquées, par le service des travaux publics.
Pour calculer l'économie réalisée d'après le tonnage kilo
métrique, il serait nécessaire de connaître le chargement et Je
nombre de kilomètres parcourus par nature de véhicule (tou"
riste, camion, autobus, etc.).
Un comptage serait nécessaire à chaque saison pour aV°ir
une idée assez approchée de la question. ,
On peut, d'ailleurs, calculer autrement l'économie re
sable, d'après la différence de prix de revient au kiloxnètre.
Sur une base d'une importance annuelle de 3.500.000 li^
et d'une consommation moyenne de 20 à 22 litres au 100 kilO
mètres, le nombre de kilomètres annuellement parcourus ser
ètte"
de l'ordre de 18.000.000, ce qui représente 6.000 klloI11
par voiture pour les 3.000 véhicules existants.
Le réseau transformé puis modernisé permettra de tédlll il.
aux cent kilomètres parcourus la consommation d'essen
15 litres, la consommation d'huile à 2 litres, le train de PL"US
à 30.000 kilomètres, alors qu'actuellement ces éléme^
Cette dette pourrait apparaître comme lourde si on ne
considérait que le côté passif de la question. Mais dès l'instant
qu'une obligation est constatée pour créer une utilité et si Ie
rendement est finalement supérieur aux charges résultant de
l'exécution, l'opération se solde et par l'accroissement visible
du patrimoine public et par l'accroissement du revenu net de
la collectivité.
Or, l'emprunt projeté n'est pas un emprunt de corSOn-
mation, mais bien un emprunt de production appelé à augrnen
ter la richesse publique dans une mesure appréciable, qu'il
est aisé de supputer en passant en revue rubrique par tU
brique, l'ensemble du programme.
C'est ainsi que lorsque le réseau routier aura été corrigé:
quant à son tracé et son profil en long, et ensuite améliore
encore par l'emploi de revêtements modernes, le prix de revient
de la tonne kilométrique pourra descendre à 3 francs, environ
alors qu'il est de l'ordre de 8 francs, c'est-à-dire plus cber
même qu'en A. E. F. où n'existent que des pistes non empier
rées, ceci par le fait même que le tracé et le profil en long ail
réseau martiniquais sont des plus défectueux; au Maroc, le
prix de revient ne dépasse pas 1 fr. 50, grâce aux caracté
nstiques excellentes, conformes à la meilleure technique moderne,
appliquées, par le service des travaux publics.
Pour calculer l'économie réalisée d'après le tonnage kilo
métrique, il serait nécessaire de connaître le chargement et Je
nombre de kilomètres parcourus par nature de véhicule (tou"
riste, camion, autobus, etc.).
Un comptage serait nécessaire à chaque saison pour aV°ir
une idée assez approchée de la question. ,
On peut, d'ailleurs, calculer autrement l'économie re
sable, d'après la différence de prix de revient au kiloxnètre.
Sur une base d'une importance annuelle de 3.500.000 li^
et d'une consommation moyenne de 20 à 22 litres au 100 kilO
mètres, le nombre de kilomètres annuellement parcourus ser
ètte"
de l'ordre de 18.000.000, ce qui représente 6.000 klloI11
par voiture pour les 3.000 véhicules existants.
Le réseau transformé puis modernisé permettra de tédlll il.
aux cent kilomètres parcourus la consommation d'essen
15 litres, la consommation d'huile à 2 litres, le train de PL"US
à 30.000 kilomètres, alors qu'actuellement ces éléme^
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