Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mars 1932 01 mars 1932
Description : 1932/03/01 (A25,N276)-1932/03/31. 1932/03/01 (A25,N276)-1932/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474884s
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
462 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
la question de l'estimation minima des ressources budgétaires
telle qu'elle a été fixée, quelque sincère et justifiée qu'elle
ait été, ne peut plus jouer dans la même proportion.
Quoi qu'il en soit, admettons que le gage ainsi forme
puisse être considéré comme intangible, reconnaissons mêmÜ,
contre toute vraisemblance, que les 20 millions de ressources
nouvellement crées ou puisées dans le budget, puissent cons-
tituer des données solides sur lesquélles l'on soit fondé a
s'appuyer pendant toute la durée des travaux.
Cette conception suppose nécessairement, qu'en tout état
de cause, il y aura équivalence entre les recettes et las charges
normales du budget et que, dans les pires éventualités, ceS
charges pourraient se réduire automatiquement au niveau
de l'affaissement des recettes.
Or, tandis que celles-ci sont éminemment conditionnées Par
l'économie du pays à un moment donné, la charge correspon-
dante, notre consommation publique, est alourdie de tout le
passé, de toutes nos acquisitions, du développement nori»
de tous les organismes sociaux. Tandis que l'on assure Ie
libre jeu de la fonction, économique, il convient en rnêe
temps de pourvoir à toutes les autres utilités sociales. DeS
lors, l'Administrateur qui immobiliserait le plus clair de ses
revenus en leur conférant une affectation spéciale, se placer
évidemment dans l'impossibilité de parer à tous les aléas et
certainement dans une position de régression ou de stagnation,
Sans doute, en pareil cas, le jeu de compressions budgétaires
est naturellement indiqué, mais en l'état de notre société, ceS
compressions sont le plus souvent impossibles, en tous ces'
limitées au point de ne pas pouvoir suivre la courbe déficitaire
des prévisions de recettes. — L'exemple anglais en est la
meilleure preuve. Le résultat s'est traduit pour ce pays Par
une amputation de 25 ° ° de son capital extérieur.
Donc inéluctablement on serait amené à essayer de con-
solider l'ensemble de l'édifice social par la seule solutiO
possible: la renonciation à l'affectation spéciale et ce se
alors la grande misère des travaux entrepris et abandonfteS
dont l'expérience a déjà été faite ici même.
Il n'est d'ailleurs pas indispensable de concevoir les pireS
hypothèses, ou d'en appeler à la cruelle réalité des crI t
comme celle 1 que nous traversons, pour reconnaître le t
capital de ces conceptions. On peut envisager le fléchissement
la question de l'estimation minima des ressources budgétaires
telle qu'elle a été fixée, quelque sincère et justifiée qu'elle
ait été, ne peut plus jouer dans la même proportion.
Quoi qu'il en soit, admettons que le gage ainsi forme
puisse être considéré comme intangible, reconnaissons mêmÜ,
contre toute vraisemblance, que les 20 millions de ressources
nouvellement crées ou puisées dans le budget, puissent cons-
tituer des données solides sur lesquélles l'on soit fondé a
s'appuyer pendant toute la durée des travaux.
Cette conception suppose nécessairement, qu'en tout état
de cause, il y aura équivalence entre les recettes et las charges
normales du budget et que, dans les pires éventualités, ceS
charges pourraient se réduire automatiquement au niveau
de l'affaissement des recettes.
Or, tandis que celles-ci sont éminemment conditionnées Par
l'économie du pays à un moment donné, la charge correspon-
dante, notre consommation publique, est alourdie de tout le
passé, de toutes nos acquisitions, du développement nori»
de tous les organismes sociaux. Tandis que l'on assure Ie
libre jeu de la fonction, économique, il convient en rnêe
temps de pourvoir à toutes les autres utilités sociales. DeS
lors, l'Administrateur qui immobiliserait le plus clair de ses
revenus en leur conférant une affectation spéciale, se placer
évidemment dans l'impossibilité de parer à tous les aléas et
certainement dans une position de régression ou de stagnation,
Sans doute, en pareil cas, le jeu de compressions budgétaires
est naturellement indiqué, mais en l'état de notre société, ceS
compressions sont le plus souvent impossibles, en tous ces'
limitées au point de ne pas pouvoir suivre la courbe déficitaire
des prévisions de recettes. — L'exemple anglais en est la
meilleure preuve. Le résultat s'est traduit pour ce pays Par
une amputation de 25 ° ° de son capital extérieur.
Donc inéluctablement on serait amené à essayer de con-
solider l'ensemble de l'édifice social par la seule solutiO
possible: la renonciation à l'affectation spéciale et ce se
alors la grande misère des travaux entrepris et abandonfteS
dont l'expérience a déjà été faite ici même.
Il n'est d'ailleurs pas indispensable de concevoir les pireS
hypothèses, ou d'en appeler à la cruelle réalité des crI t
comme celle 1 que nous traversons, pour reconnaître le t
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