existe des choses coloniales d'autant plus autorisé que plus grande est l'indépendance avec laquelle il en traite.
Enfin, il est, par notre temps de répartitions et de par- ticipations communes entre de multiples mains, un collabo- rateur naturel de l'œuvre économique; en effet, quand les inté- rets de nos colonies sont en jeu dans la métropole, celui qui les a visitées, étudiées - et de là à s'y attacher il n'y a qu'un pas, vite franchi - est particulièrement désigné pour en parler avec autorité et contribuer, mieux que tout autre, à la formation de cette opinion coloniale, dont le besoin est une des nécessités impérieuses de notre expansion extérieure.
A ce seul titre, en dehors des avantages matériels qu'il :ornporte, le tourisme colonial est donc un facteur de première portance. Il doit apparaître tel aux yeux de tous: Pouvoirs Publics, collectivités et particuliers.
L institution de notre Commission est la preuve qu'il en est ainsi, et, à ce titre, elle offre un intérêt qui n'a échappé a aucun de ses membres.
RAPPORT DE M. ROBERT CHAUVELOT Professeur d'Ethnographie au Collège des Sciences sociales, Membre du Conseil supérieur des Colonies, chargé de missions.
sur le Cynégétisme colonial.
pl Mon rapport - je m'empresse de le dire - n'aura ni l'am- Pleu ni l'importance de celui de mon ami et émi.nent collègue 11 Conseil supérieur des Colonies, M. Maurice R..ondet-S,yint.
Sét* ce qui peut intéresser l'industrie organisée du cyné- gétisme colonial en Indochine et en A. 0. F. vous a été exposé de i façon par le brillant et compétent Directeur la Ligue' Maritime et Coloniale française.
Ellee n'y revienëtrai donc pas, mon ambition 'est plus modeste.
Ëlle Se contentera d'attirer secondairement votre attention sur lPn b autres lterritoires de chasse de notre immense domaine ornaI", colonial que j'ai passablement parcourus depuis quelque vingt- cinq a s- Au surplus, il ne s'agira pas, à proprement parler,
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