Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1932 01 janvier 1932
Description : 1932/01/01 (A25,N274)-1932/01/31. 1932/01/01 (A25,N274)-1932/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474882z
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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58 BULETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
avaient succombé sous le poids d'un loyer qui se majore fata-
lement quand la région se développe et l'achalandage avec
lui. Ces moyens financiers, peut-on les demander à l'initiative
privée ? Je crains bien que, dans la plupart des cas, la réponse
ne soit négative, étant donné à la fois l'amplitude des enga-
gements à prendre et la difficulté, pour ne pas dire souvent
l'impossibilité,de rémunérer les capitaux indispensables. Il faut
bien se dire, en effet, que dans la plupart des colonies, la sai-
son touristique ne dure que peu, qu'elle correspond à des
époques bien déterminées, qu'elle peut être compromise par
tel ou tel événement politique ou par tel ou tel fait social,
que le courant touristique peut être un moment dévié par tel
caprice de la mode et qu'un particulier ou même une société
n'est pas toujours en mesure de faire face à ces risques
multipliés. Je n'imagine guère, je l'avoue, que, à la période où
nous sommes, et quand nous sommes seulement à l'aurore du
tourisme colonial, on rencontre des capitaux assez audacieux
pour créer de toutes pièces l'organisme qui nous fait défaut.
Et alors, dans nos colonies, et quelques exceptions faites pour
certaines grandes villes et peut-être pour le pays de Syrie,
où pourraient être le salut et la réalisation du but que nous
poursuivons ?
Tout en me défendant d'être étatiste, je ne les vois que
dans une intervention des Gouvernements respectifs des colonies
Il n'y a que l'administration qui possède les terrains néces-
saires et il n'y a que les budgets généraux, si chargés soient-ils
en vérité, qui disposent des ressources indispensables. Et que
l'on ne dise pas qu'une telle intervention sort du cadre adminis-
tratif et que l'État ne doit pas se muer en hôtelier: non, car,
eu égard à l'ampleur et aux répercussions de la question, vous
estimerez avec moi qu'il s'agirait là d'un accroissement du
patrimoine national et de dépenses de premier établissement
pour la mise en valeur d'un pays, au même titre que les
routes, les voies ferrées, les subventions aux entreprises de
transport, sans lesquelles le tourisme demeurerait également
du domaine de la théorie.
Encore une fois, il n'y a que l'administration qui puisse
conduire une telle œuvre à bonne fin. Mais elle peut le faire
sous des formes multiples dont le choix doit dépendre des
conditions dans lesquelles se trouve la région envisagée.
D'autre part, il ne pourrait s'agir en aucune manière, pour
avaient succombé sous le poids d'un loyer qui se majore fata-
lement quand la région se développe et l'achalandage avec
lui. Ces moyens financiers, peut-on les demander à l'initiative
privée ? Je crains bien que, dans la plupart des cas, la réponse
ne soit négative, étant donné à la fois l'amplitude des enga-
gements à prendre et la difficulté, pour ne pas dire souvent
l'impossibilité,de rémunérer les capitaux indispensables. Il faut
bien se dire, en effet, que dans la plupart des colonies, la sai-
son touristique ne dure que peu, qu'elle correspond à des
époques bien déterminées, qu'elle peut être compromise par
tel ou tel événement politique ou par tel ou tel fait social,
que le courant touristique peut être un moment dévié par tel
caprice de la mode et qu'un particulier ou même une société
n'est pas toujours en mesure de faire face à ces risques
multipliés. Je n'imagine guère, je l'avoue, que, à la période où
nous sommes, et quand nous sommes seulement à l'aurore du
tourisme colonial, on rencontre des capitaux assez audacieux
pour créer de toutes pièces l'organisme qui nous fait défaut.
Et alors, dans nos colonies, et quelques exceptions faites pour
certaines grandes villes et peut-être pour le pays de Syrie,
où pourraient être le salut et la réalisation du but que nous
poursuivons ?
Tout en me défendant d'être étatiste, je ne les vois que
dans une intervention des Gouvernements respectifs des colonies
Il n'y a que l'administration qui possède les terrains néces-
saires et il n'y a que les budgets généraux, si chargés soient-ils
en vérité, qui disposent des ressources indispensables. Et que
l'on ne dise pas qu'une telle intervention sort du cadre adminis-
tratif et que l'État ne doit pas se muer en hôtelier: non, car,
eu égard à l'ampleur et aux répercussions de la question, vous
estimerez avec moi qu'il s'agirait là d'un accroissement du
patrimoine national et de dépenses de premier établissement
pour la mise en valeur d'un pays, au même titre que les
routes, les voies ferrées, les subventions aux entreprises de
transport, sans lesquelles le tourisme demeurerait également
du domaine de la théorie.
Encore une fois, il n'y a que l'administration qui puisse
conduire une telle œuvre à bonne fin. Mais elle peut le faire
sous des formes multiples dont le choix doit dépendre des
conditions dans lesquelles se trouve la région envisagée.
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