Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1932 01 janvier 1932
Description : 1932/01/01 (A25,N274)-1932/01/31. 1932/01/01 (A25,N274)-1932/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474882z
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
téftJÔÉSl GÉNÉRALES 43
êffeettié le parcours le plus pittoresque qui soit à tràvefs le
chutes et les rampes de la Mandraka.
A Tananarive le Grand-Hôtel n'a pas l'eau courante, mais
les chambres sont, à part cela, confortables ; la cuisine
est propre et correcte; la salle de bal immense êt fort bien
achalandée.
De Tananarive, on peut rayonner en voiture sur des routes
macadamisées en parfait état ou sur des pistes aussi confortables
vers les points : Antsirabé (Ilôtel Moderne, 200 chambres, cons-
truit et exploité par l'Administration de la Colonie, sources
thermales, site admirable entouré d'anciens volcans, de lacs tels
que le lac Tritrive, le lac le plus triste du monde enfoui au fond
d'un cratère); Ambositra, célèbre par ses marqueteries; Fiana-
rantsoa, la capitale du Sud; loshy; Betroka; Fort-Dauphin;
Tuléar.
De Tananarive à Fort-Dauphin il y a 1.125 kilomètres. Le
voyage se fait en 3 jours, sans fatigue. Le télégraphe longe la route
ou la piste, en sorte que si l'on a une panne on peut aisément se
faire dépanner, voici comment : on convient avec l'hôtel que
l'on quitte que si le soir ou le lendemain il n'a pas reçu un
télégramme signalant la bonne arrivée au point de destination,
c'est qu'il y a panne. On risque de passer la nuit à la belle
étoile, mais c'est tout.
Pas le moindre danger sur les routes : toutes les peuplades
malgaches quelles qu'elles soient sont excessivement déférentes
vis-à-vis du Vasaha (le blanc) et saluent régulièrement au pas,
sage. Le touriste qui emporterait un revolver au cours de sa
tournée serait ridicule aux yeux des Européens installés à
Madagascar.
Les routes et les pistes sont, je l'ai dit, excellentes en période
d'hiver (mai à septembre) et font honneur à l'Administration.
J'ai parcouru 6.104 kilomètres en 3 semaines sans le moindre
accident aux pneus ou au moteur.
Les hôtels, àpart Tananarive et Antsirabé, laissent à désirer,
mais une société hôtelière, à la tête de laquelle se trouverait
le directeur du Grand-Hôtel de Tananarive M. Fumaroli, est
à l'étude.
En définitive :
Rien à dire au point de vue routes et pistes à la saison
d'hiver ;
êffeettié le parcours le plus pittoresque qui soit à tràvefs le
chutes et les rampes de la Mandraka.
A Tananarive le Grand-Hôtel n'a pas l'eau courante, mais
les chambres sont, à part cela, confortables ; la cuisine
est propre et correcte; la salle de bal immense êt fort bien
achalandée.
De Tananarive, on peut rayonner en voiture sur des routes
macadamisées en parfait état ou sur des pistes aussi confortables
vers les points : Antsirabé (Ilôtel Moderne, 200 chambres, cons-
truit et exploité par l'Administration de la Colonie, sources
thermales, site admirable entouré d'anciens volcans, de lacs tels
que le lac Tritrive, le lac le plus triste du monde enfoui au fond
d'un cratère); Ambositra, célèbre par ses marqueteries; Fiana-
rantsoa, la capitale du Sud; loshy; Betroka; Fort-Dauphin;
Tuléar.
De Tananarive à Fort-Dauphin il y a 1.125 kilomètres. Le
voyage se fait en 3 jours, sans fatigue. Le télégraphe longe la route
ou la piste, en sorte que si l'on a une panne on peut aisément se
faire dépanner, voici comment : on convient avec l'hôtel que
l'on quitte que si le soir ou le lendemain il n'a pas reçu un
télégramme signalant la bonne arrivée au point de destination,
c'est qu'il y a panne. On risque de passer la nuit à la belle
étoile, mais c'est tout.
Pas le moindre danger sur les routes : toutes les peuplades
malgaches quelles qu'elles soient sont excessivement déférentes
vis-à-vis du Vasaha (le blanc) et saluent régulièrement au pas,
sage. Le touriste qui emporterait un revolver au cours de sa
tournée serait ridicule aux yeux des Européens installés à
Madagascar.
Les routes et les pistes sont, je l'ai dit, excellentes en période
d'hiver (mai à septembre) et font honneur à l'Administration.
J'ai parcouru 6.104 kilomètres en 3 semaines sans le moindre
accident aux pneus ou au moteur.
Les hôtels, àpart Tananarive et Antsirabé, laissent à désirer,
mais une société hôtelière, à la tête de laquelle se trouverait
le directeur du Grand-Hôtel de Tananarive M. Fumaroli, est
à l'étude.
En définitive :
Rien à dire au point de vue routes et pistes à la saison
d'hiver ;
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