Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1932 01 janvier 1932
Description : 1932/01/01 (A25,N274)-1932/01/31. 1932/01/01 (A25,N274)-1932/01/31.
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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474882z
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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38 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
soit dit incidemment. Ce sont des firmes, jouissant d'un
monopole de fait qui, en dirigeant une part de leur action vers
l'Indochine, peuvent seules canaliser en faveur de notre colonie
un afflux régulier, escompté, régularisé, industrialisé en
quelque sorte, d'un coefficient prévu et donné de visiteurs.
La venue régulière et périodique de ceux-ci, à des intervalles
déterminés et calculés, doit avoir pour corollaire les possibilités
de réceptivité hôtelière de la colonie, aussi bien que sous le
rapport des transports, puisqu'un afflux excessif aurait comme
conséquence immédiate une contre-publicité dont les effets
risqueraient d'être définitifs, et qu'un afflux insuffisant ne
donnerait pas les résultats financiers escomptés et raison d'être
de l'effort. En d'autres termes, l'organisation du grand tourisme
international est une affaire et rien qu'une affaire, laquelle
comporte d'être organisée comme n'importe quelle espèce
d'industrie ou de commerce.
Pour que la clientèle vienne, il faut aller la chercher là où
elle est. Or, ce ne sont pas des distributions sporadiques
d'ouvrages ou de fascicules inopérants qui peuvent remplir ce
but. La clientèle se trouve éparse en Europe occidentale.
Là, il convient donc de la solliciter sous forme d'interventions
individuelles, sous l'égide des grands offices privés du tourisme,
pour préciser, les Wagons-Lits, Cook, Exprinter, Compagnie
française du Tourisme, etc., en conjonction étroite avec
l'armement dont, en l'occurrence, elles servent les intérêts.
Le voyage sous cette forme ne peut, à de bien rares exceptions
individuelles près, être conçu comme il l'est quand il s'agit de
groupes accompagnés. L'Indochine est, comme d'ailleurs la
plupart des pays exotiques, sinon inaccessible, du moins mal
accessible aux touristes isolés et livrés à eux-mêmes.
L'autre centre de recherche de l'élément touristique est le
Nord-Amérique, et principalement l'Ouest des États-Unis.
Là existe une formidable organisation touristique, régentée par
quelques puissantes firmes et de l'importance de laquelle on
aura une idée quand nous aurons rappelé que c'est elle qui a
fait en quelques années de l'Alaska un considérable champ de
tourisme estival, desservi par 25 ou 30 paquebots, uniquement
affectés à cet objet, pendant les deux ou trois mois que dure
la saison.
Vers l'Extrême-Orient, toute une flotte, partant des grands
ports de l'Ouest-Américain : Seattle-Tacoma, Victoria ou
soit dit incidemment. Ce sont des firmes, jouissant d'un
monopole de fait qui, en dirigeant une part de leur action vers
l'Indochine, peuvent seules canaliser en faveur de notre colonie
un afflux régulier, escompté, régularisé, industrialisé en
quelque sorte, d'un coefficient prévu et donné de visiteurs.
La venue régulière et périodique de ceux-ci, à des intervalles
déterminés et calculés, doit avoir pour corollaire les possibilités
de réceptivité hôtelière de la colonie, aussi bien que sous le
rapport des transports, puisqu'un afflux excessif aurait comme
conséquence immédiate une contre-publicité dont les effets
risqueraient d'être définitifs, et qu'un afflux insuffisant ne
donnerait pas les résultats financiers escomptés et raison d'être
de l'effort. En d'autres termes, l'organisation du grand tourisme
international est une affaire et rien qu'une affaire, laquelle
comporte d'être organisée comme n'importe quelle espèce
d'industrie ou de commerce.
Pour que la clientèle vienne, il faut aller la chercher là où
elle est. Or, ce ne sont pas des distributions sporadiques
d'ouvrages ou de fascicules inopérants qui peuvent remplir ce
but. La clientèle se trouve éparse en Europe occidentale.
Là, il convient donc de la solliciter sous forme d'interventions
individuelles, sous l'égide des grands offices privés du tourisme,
pour préciser, les Wagons-Lits, Cook, Exprinter, Compagnie
française du Tourisme, etc., en conjonction étroite avec
l'armement dont, en l'occurrence, elles servent les intérêts.
Le voyage sous cette forme ne peut, à de bien rares exceptions
individuelles près, être conçu comme il l'est quand il s'agit de
groupes accompagnés. L'Indochine est, comme d'ailleurs la
plupart des pays exotiques, sinon inaccessible, du moins mal
accessible aux touristes isolés et livrés à eux-mêmes.
L'autre centre de recherche de l'élément touristique est le
Nord-Amérique, et principalement l'Ouest des États-Unis.
Là existe une formidable organisation touristique, régentée par
quelques puissantes firmes et de l'importance de laquelle on
aura une idée quand nous aurons rappelé que c'est elle qui a
fait en quelques années de l'Alaska un considérable champ de
tourisme estival, desservi par 25 ou 30 paquebots, uniquement
affectés à cet objet, pendant les deux ou trois mois que dure
la saison.
Vers l'Extrême-Orient, toute une flotte, partant des grands
ports de l'Ouest-Américain : Seattle-Tacoma, Victoria ou
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