Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1932-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1932 01 janvier 1932
Description : 1932/01/01 (A25,N274)-1932/01/31. 1932/01/01 (A25,N274)-1932/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474882z
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 06/02/2013
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36 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
RAPPORT DE M. RONDET-SAINT
sur la propagande touristique concernant l'Indochine.
Grâce au Congrès du Tourisme et du Cynégétisme coloniaux
qui se tient en ce moment, et si les résultats escomptés sont'sanc-
tionnés par les réalisations, doit se développer enfin en Indochine
cotte grande et féconde industrie du tourisme dont notre admi-
rable colonie asiatique n'a fait jusqu'à présent qu'entrevoir la
portée.
Est-ce à dire qu'en Indochine aucun pas n'ait été franchi
depuis le jour où, en 1913, au Conseil supérieur réuni à Hué,
M. Albert SARRAUT, alors Gouverneur général, exposait magis-
tralement un programme duquel ressortait l'intérêt de tout
premier plan qu'avait la colonie à se doter d'un tel facteur de
prospérité. Une 1 elle énonciation serait assurément injuste.
Des aménagements ont été établis; des régions jusqu'alors à peu
près inaccessibles/ouvertes; l'industrie hôtelière, l'objet d'un
considérable effort. Ce moyennant quoi, l'Indochine en est
restée au point à peu près initial, dans l'ordre touristique :
assertion qui n'est point une critique, mais une constatation.
L'Indochine en est restée au «point à peu près initial » parce
que les quelques touristes qui visitent notre colonie sont venus
sur des initiatives personnelles, étrangères à toute organisation
régulière; parce qu'aucun mouvement organisé n'a été créé,
alors que le tourisme repose tout d'abord sur une
« organisation », précisément solide et technique : raison
pour laquelle notre colonie n'a point bénéficié du mouvement
des quelque 25.000 touristes américains qui chaque année
passent le Pacifique pour aller, en part majeure, visiter le Japon
et l'Extrême-Orient, ni des 12 ou 13.000 touristes que Java a
su attirer vers elle, grâce à l'application d'une remarquable
doctrine qu'il ne faut pas se lasser d'évoquer et de prendre
comme modèle. Une part très importante des touristes allant
à Java où en revenant, se recrute parmi la clientèle américaine
attirée au Japon. Aujourd'hui, comme hier, comme lors de la
réunion de Hué en 1913, tout ce mouvement passe devant
l'Indochine sans s'y arrêter; sans même le plus souvent
soupçonner les beautés qu'il effleure. Les uns de nos compatriotes
indochinois ne regrettent pas qu'il en soit ainsi, parce qu'ils
RAPPORT DE M. RONDET-SAINT
sur la propagande touristique concernant l'Indochine.
Grâce au Congrès du Tourisme et du Cynégétisme coloniaux
qui se tient en ce moment, et si les résultats escomptés sont'sanc-
tionnés par les réalisations, doit se développer enfin en Indochine
cotte grande et féconde industrie du tourisme dont notre admi-
rable colonie asiatique n'a fait jusqu'à présent qu'entrevoir la
portée.
Est-ce à dire qu'en Indochine aucun pas n'ait été franchi
depuis le jour où, en 1913, au Conseil supérieur réuni à Hué,
M. Albert SARRAUT, alors Gouverneur général, exposait magis-
tralement un programme duquel ressortait l'intérêt de tout
premier plan qu'avait la colonie à se doter d'un tel facteur de
prospérité. Une 1 elle énonciation serait assurément injuste.
Des aménagements ont été établis; des régions jusqu'alors à peu
près inaccessibles/ouvertes; l'industrie hôtelière, l'objet d'un
considérable effort. Ce moyennant quoi, l'Indochine en est
restée au point à peu près initial, dans l'ordre touristique :
assertion qui n'est point une critique, mais une constatation.
L'Indochine en est restée au «point à peu près initial » parce
que les quelques touristes qui visitent notre colonie sont venus
sur des initiatives personnelles, étrangères à toute organisation
régulière; parce qu'aucun mouvement organisé n'a été créé,
alors que le tourisme repose tout d'abord sur une
« organisation », précisément solide et technique : raison
pour laquelle notre colonie n'a point bénéficié du mouvement
des quelque 25.000 touristes américains qui chaque année
passent le Pacifique pour aller, en part majeure, visiter le Japon
et l'Extrême-Orient, ni des 12 ou 13.000 touristes que Java a
su attirer vers elle, grâce à l'application d'une remarquable
doctrine qu'il ne faut pas se lasser d'évoquer et de prendre
comme modèle. Une part très importante des touristes allant
à Java où en revenant, se recrute parmi la clientèle américaine
attirée au Japon. Aujourd'hui, comme hier, comme lors de la
réunion de Hué en 1913, tout ce mouvement passe devant
l'Indochine sans s'y arrêter; sans même le plus souvent
soupçonner les beautés qu'il effleure. Les uns de nos compatriotes
indochinois ne regrettent pas qu'il en soit ainsi, parce qu'ils
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