Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 novembre 1928 01 novembre 1928
Description : 1928/11/01 (A17,N131)-1928/11/30. 1928/11/01 (A17,N131)-1928/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64748782
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS.
LA NOIX DE PARA [Bertholletia eæcelsa] (BRÉSIL) (1).
L'arbre atteint une hauteur de 5o mètres et un diamètre de
3 à 4 mètres ; le fruit ressemble à là noix de coco, il contient de
12 à a a amandes d'une forme triangulaire, très dures et riches
en huile. L'arbre commence à porter des fruits à sa huitième an-
née; le plein rendement, de 250 à 5oo kilogrammes de noix,
vient à la douzième année. Le Berttiolletia excelsa est répandu à
l'état sauvage dans le bassin inférieur de l'Amazone sous le nom
k castanheiro n ; on y distingue plusieurs variétés qui portent des
noix de différents volumes. Les plus grandes noix sont récoltées
dans la région montagneuse et les plus petites dans la plaine.
Leur prix varie selon l'année; en 1922-19'24 il était d'environ
2 francs le kilo, l'exportation (en 1924) était de 36.000 tonnes
dont 21.000 aux États-Unis, 12. 5 o o en Angleterre, 1.700 en
Allemagne.
Les fruits mûrs tombent à terre et sont aussitôt ramassés par
des ouvriers, qui les ouvrent au couteau, sortent les amandes,
les lavent et les transportent au dépôt qui est installé dans le port.
La saison de la récolte dure de janvier à juin; un ouvrier peut
fournir jusqu'à 10 tonnes et reçoit, pour son travail, 5o p. 100
du prix de la marchandise vendue.
Les principaux ports, où l'on embarque les noix, sont Manaos
et Para, soit directement dans la cale du bateau ou en caisses de
75 kilogrammes. Les « noix de Para" sont consommées directe-
ment ou pressées, pour obtenir de l'huile comestible, ou pour
servir à la fabrication du savon fin ou encore en parfumerie.
L'analyse de la noix donne 17 p. 100 de protéine, 67 p. 100
de graisse, 7 p. 100 d'amidon.
E. L.
I1) Der Tropenpflanzer (VII, 1997.)
LA NOIX DE PARA [Bertholletia eæcelsa] (BRÉSIL) (1).
L'arbre atteint une hauteur de 5o mètres et un diamètre de
3 à 4 mètres ; le fruit ressemble à là noix de coco, il contient de
12 à a a amandes d'une forme triangulaire, très dures et riches
en huile. L'arbre commence à porter des fruits à sa huitième an-
née; le plein rendement, de 250 à 5oo kilogrammes de noix,
vient à la douzième année. Le Berttiolletia excelsa est répandu à
l'état sauvage dans le bassin inférieur de l'Amazone sous le nom
k castanheiro n ; on y distingue plusieurs variétés qui portent des
noix de différents volumes. Les plus grandes noix sont récoltées
dans la région montagneuse et les plus petites dans la plaine.
Leur prix varie selon l'année; en 1922-19'24 il était d'environ
2 francs le kilo, l'exportation (en 1924) était de 36.000 tonnes
dont 21.000 aux États-Unis, 12. 5 o o en Angleterre, 1.700 en
Allemagne.
Les fruits mûrs tombent à terre et sont aussitôt ramassés par
des ouvriers, qui les ouvrent au couteau, sortent les amandes,
les lavent et les transportent au dépôt qui est installé dans le port.
La saison de la récolte dure de janvier à juin; un ouvrier peut
fournir jusqu'à 10 tonnes et reçoit, pour son travail, 5o p. 100
du prix de la marchandise vendue.
Les principaux ports, où l'on embarque les noix, sont Manaos
et Para, soit directement dans la cale du bateau ou en caisses de
75 kilogrammes. Les « noix de Para" sont consommées directe-
ment ou pressées, pour obtenir de l'huile comestible, ou pour
servir à la fabrication du savon fin ou encore en parfumerie.
L'analyse de la noix donne 17 p. 100 de protéine, 67 p. 100
de graisse, 7 p. 100 d'amidon.
E. L.
I1) Der Tropenpflanzer (VII, 1997.)
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