Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1928 01 octobre 1928
Description : 1928/10/01 (A17,N130)-1928/10/31. 1928/10/01 (A17,N130)-1928/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474877n
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
122 BIBLIOGRAPHIE.
N° 136. Aug. CHEVALIER. — Les Caféiers du Globe. Fascicule 1 : Généralités
sur les Caféiers. (In-8° de 196 pages avec figures. Laboratoire d'agro-
nomie coloniale, rue Cuvier, 57, Paris, v*. Juillet 1928.)
La place importante que devrait tenir la culture du caféier dans les Colonies
françaises, étant donnés les besoins de la Métropole en café, a certainement été
pour beaucoup dans l'étude que le savant botaniste a entreprise sur « Les Caféiers
du Globe".
Ce premier fascicule, qui ne pourra manquer d'avoir une influence heureuse
sur l'amélioration, et aussi, souhaitons-le, sur la multiplication des plantations
de caféiers partout où elles peuvent donner de bons résultats, sera suivi de deux
autres.
Fascicule II. — Méthodes de culture et production dans les différents pays.
Fascicule III. — Composition, préparation, utilisation et commerce du café.
Depuis longtemps déjà nous avons eu l'occasion de constater, que presque
nulle part, chez les planteurs, le caféier n'avait été l'objet d'aucune sélection et
qu'il était encore, comme beaucoup d'autres productions coloniales, dans l'en-
fance de sa culture, au point de vue progrès. A quoi cela est-il dû. A cette con-
statation qu'il est facile de faire et montre qu'à peu près partout : sur 100 plan-
teurs, il y en a 95 qui n'ont aucun antécédent agricole. Le temps est passé de
croire que la bonne volonté, l'intelligence, suffisaient pour aller, au loin, entre-
prendre une culture donnée. On commence à le comprendre, quoique trop de
personnes n'en soient pas encore absolument convaincues.
Il y a plus de vingt-cinq ans que, parcourant soit des plantations de caféier du
Libéria, soit de caféier robusta, nous constations que de nombreuses variétés
de ces espèces étaient cultivées en mélange sans que les dirigeants des exploita-
tions aient eu leur attention attirée sur les avantages que la sélection pourrait
apporter à leurs cultures.
C'est pourquoi on peut applaudir M. Aug. Chevalier, et l'encourager à persévérer
dans l'œuvre qu'il a entreprise et dont les conséquences, qui ne seront visibles
que dans un certain nombre d'années, seront la juste récompense de ses efforts.
A ses études botaniques, qui sont incontestablement à la base, s'ajoutent des études
sur l'amélioration des récoltes de café qui serviront de guide à de nombreux plan-
teurs et leur permettront de faire rapporter davantage à une superficie donnée.
C'est, croyons-nous, ce à quoi il faut tendre de plus en plus.
Nous répéterons encore, ici, qu'il est préférable à tous égards, de bien cultiver
100 hectares de caféier, que d'en mal cultiver 500.
C. C.
N* 137. INSTITUT COLONIAL DE MARSEILLE. — Le Commerce et la Production
des Colonies françaises en 1926. (Édition 1928. In-8° colombier
de 2 4o pages. Institut colonial, Parc Amable-Chanot, Marseille.)
Parmi les publications si utiles de l'Institut colonial de Marseille il y a lieu de
citer, spécialement, celle portant le titre ci-dessua.
Tous ceux, et ils sont nombreux en France, qui désirent se renseigner sur le
commerce des Colonies françaises et de nos possessions du Nord de l'Afrique,
n'auront qu'à consulter le beau travail que nous sommes heureux de signaler
aujourd'hui.
Ils verront, de suite, ce qui est réconfortant et encourageant, que le commerce
N° 136. Aug. CHEVALIER. — Les Caféiers du Globe. Fascicule 1 : Généralités
sur les Caféiers. (In-8° de 196 pages avec figures. Laboratoire d'agro-
nomie coloniale, rue Cuvier, 57, Paris, v*. Juillet 1928.)
La place importante que devrait tenir la culture du caféier dans les Colonies
françaises, étant donnés les besoins de la Métropole en café, a certainement été
pour beaucoup dans l'étude que le savant botaniste a entreprise sur « Les Caféiers
du Globe".
Ce premier fascicule, qui ne pourra manquer d'avoir une influence heureuse
sur l'amélioration, et aussi, souhaitons-le, sur la multiplication des plantations
de caféiers partout où elles peuvent donner de bons résultats, sera suivi de deux
autres.
Fascicule II. — Méthodes de culture et production dans les différents pays.
Fascicule III. — Composition, préparation, utilisation et commerce du café.
Depuis longtemps déjà nous avons eu l'occasion de constater, que presque
nulle part, chez les planteurs, le caféier n'avait été l'objet d'aucune sélection et
qu'il était encore, comme beaucoup d'autres productions coloniales, dans l'en-
fance de sa culture, au point de vue progrès. A quoi cela est-il dû. A cette con-
statation qu'il est facile de faire et montre qu'à peu près partout : sur 100 plan-
teurs, il y en a 95 qui n'ont aucun antécédent agricole. Le temps est passé de
croire que la bonne volonté, l'intelligence, suffisaient pour aller, au loin, entre-
prendre une culture donnée. On commence à le comprendre, quoique trop de
personnes n'en soient pas encore absolument convaincues.
Il y a plus de vingt-cinq ans que, parcourant soit des plantations de caféier du
Libéria, soit de caféier robusta, nous constations que de nombreuses variétés
de ces espèces étaient cultivées en mélange sans que les dirigeants des exploita-
tions aient eu leur attention attirée sur les avantages que la sélection pourrait
apporter à leurs cultures.
C'est pourquoi on peut applaudir M. Aug. Chevalier, et l'encourager à persévérer
dans l'œuvre qu'il a entreprise et dont les conséquences, qui ne seront visibles
que dans un certain nombre d'années, seront la juste récompense de ses efforts.
A ses études botaniques, qui sont incontestablement à la base, s'ajoutent des études
sur l'amélioration des récoltes de café qui serviront de guide à de nombreux plan-
teurs et leur permettront de faire rapporter davantage à une superficie donnée.
C'est, croyons-nous, ce à quoi il faut tendre de plus en plus.
Nous répéterons encore, ici, qu'il est préférable à tous égards, de bien cultiver
100 hectares de caféier, que d'en mal cultiver 500.
C. C.
N* 137. INSTITUT COLONIAL DE MARSEILLE. — Le Commerce et la Production
des Colonies françaises en 1926. (Édition 1928. In-8° colombier
de 2 4o pages. Institut colonial, Parc Amable-Chanot, Marseille.)
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commerce des Colonies françaises et de nos possessions du Nord de l'Afrique,
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