Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juillet 1928 01 juillet 1928
Description : 1928/07/01 (A17,N127)-1928/07/31. 1928/07/01 (A17,N127)-1928/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474874d
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
- .......... Page(s) .......... 1
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- .......... Page(s) .......... 20
- .......... Page(s) .......... 21
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- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 26
- NOMINATIONS ET MUTATIONS
- NOUVELLES DE L'ÉCOLE ET DES ANCIENS-ELEVES
- REVUE COMMERCIALE
PRODUITS AGRICOLES DU N.-O. DE MADAGASCAR. 13
le conduit de laquelle elles sont projetées automatiquement, les
conduit sur la table d'alimentation du coupe-racines. Là un ouvrier
effectue un dernier triage et règle l'alimentation du coupe-
racines. Ce dernier est du type à tambour, en usage courant dans
les sucreries de betteraves.
Les cossettes qui résultent de cette dernière opération tombent
directement dans un wagonnet sur rails et sont conduites sur les
aires de séchages. Ces aires sont légèrement en pente et entière-
ment en ciment. Il faut compter une superficie, en aires, de
un hectare pour une production journalière de 60 à 80 tonnes
de cossettes fraîches (selon l'intensité du vent et du soleil). Sur
les aires, les cossettes sont étalées, à l'aide de fourches, en couches
de deux à trois centimètres. Elles sont remuées constamment à
l'aide de rateaux en bois à grosses dents. Il faut compter de deux
jours et demi à trois jours pour obtenir un séchage complet.
Le soir, toutes les cossettes sont rassemblées en tas et couvertes
de prélarts, crainte de pluies la nuit. Dans la journée, dès qu'une
pluie menace, la même opération est effectuée. Les cossettes sont
étalées à nouveau, le matin au lever du soleil. Une fois sèches,
elles sont mises en tas, ensachées et pesées directement sur les
aires puis transportées en magasin.
Une certaine partie est conduite à l'atelier de broyage. Une
chaîne à godets les mène dans la trémie d'alimentation des
broyeurs. Ceux-ci sont très puissants, du type à étriers. La mou-
ture brute constitue le broyé. Une partie de ce broyé est passée
dans des blutteurs pour en extraire de la farine. Les déchets de
bluttage servent à la nourriture de notre cheptel. Avec les peaux
qui se détachent pendant le nettoyage nous faisons un compost.
Ennemis. — Pas de maladie sérieuse, sur le manioc, à part la
pourriture de racines qui ne se rencontre pas en terrains bien
drainés. Le principal ennemi est le vent. Les tornades arrivant
brusquement, il n'est pas possible de les prévoir. Les pieds étant
couchés empêchent les nettoyages qui doivent suivre, les racines
sont mises à l'air et périssent. La plante émet de nouvelles bran-
ches verticales au détriment des aliments de réserve des quelques
racines qui peuvent encore rester en terre. D'une façon générale,
les racines non éprouvées ne payent plus leur arrachage.
le conduit de laquelle elles sont projetées automatiquement, les
conduit sur la table d'alimentation du coupe-racines. Là un ouvrier
effectue un dernier triage et règle l'alimentation du coupe-
racines. Ce dernier est du type à tambour, en usage courant dans
les sucreries de betteraves.
Les cossettes qui résultent de cette dernière opération tombent
directement dans un wagonnet sur rails et sont conduites sur les
aires de séchages. Ces aires sont légèrement en pente et entière-
ment en ciment. Il faut compter une superficie, en aires, de
un hectare pour une production journalière de 60 à 80 tonnes
de cossettes fraîches (selon l'intensité du vent et du soleil). Sur
les aires, les cossettes sont étalées, à l'aide de fourches, en couches
de deux à trois centimètres. Elles sont remuées constamment à
l'aide de rateaux en bois à grosses dents. Il faut compter de deux
jours et demi à trois jours pour obtenir un séchage complet.
Le soir, toutes les cossettes sont rassemblées en tas et couvertes
de prélarts, crainte de pluies la nuit. Dans la journée, dès qu'une
pluie menace, la même opération est effectuée. Les cossettes sont
étalées à nouveau, le matin au lever du soleil. Une fois sèches,
elles sont mises en tas, ensachées et pesées directement sur les
aires puis transportées en magasin.
Une certaine partie est conduite à l'atelier de broyage. Une
chaîne à godets les mène dans la trémie d'alimentation des
broyeurs. Ceux-ci sont très puissants, du type à étriers. La mou-
ture brute constitue le broyé. Une partie de ce broyé est passée
dans des blutteurs pour en extraire de la farine. Les déchets de
bluttage servent à la nourriture de notre cheptel. Avec les peaux
qui se détachent pendant le nettoyage nous faisons un compost.
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pourriture de racines qui ne se rencontre pas en terrains bien
drainés. Le principal ennemi est le vent. Les tornades arrivant
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