Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1928-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juillet 1928 01 juillet 1928
Description : 1928/07/01 (A17,N127)-1928/07/31. 1928/07/01 (A17,N127)-1928/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474874d
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 20
- .......... Page(s) .......... 21
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 26
- NOMINATIONS ET MUTATIONS
- NOUVELLES DE L'ÉCOLE ET DES ANCIENS-ELEVES
- REVUE COMMERCIALE
8 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
rage et le marcottage sont, à cet égard, préférables au greffage, car
le greffon est toujours impressionné par le sujet; mais, sans être
impossibles, ils sont pratiquement inapplicables. Le greffage est
par contre très aisé.
On désigne, aux Indes Néerlandaises, sous le nom de clone,
l'ensemble des hévéas greffés de même origine, c'est-à-dire obte-
nus avec les bourgeons d'un même hévéa dit arbre mère. Nous
avons vu, cependant, que l'emploi direct des arbres greffés, dans
les plantations, n'a pas donné entière satisfaction, car de nom-
breux clones sont défectueux. Il a donc paru prudent de mettre
les clones en observation avant de juger définitivement les arbres
mères. Ce nouveau test réclame au moins 6 ans, 5 ans pour la
croissance des jeunes greffes et un an de contrôle des saignées.
Il sera peut-être nécessaire d'allonger cette période d'observation
car certains clones sont d'abord paresseux, et ne révèlent leur
qualité qu'au bout de quelques années.
Comme les arbres greffés, de même origine, sont les prolonge-
ment d'un même être et possèdent la même hérédité, la fluctuation
du rendement en latex pour l'ensemble des individus du clone
est un fait comparable à la fluctuation d'un caractère quelconque
de l'arbre mère, mais avec des amplitudes plus grandes du fait des
plus grandes variations du milieu et de l'influence du sujet. Il en
résulte que plus un clone est composé de plus d'individus, plus la
courbe des rendements est précise. Il y a cependant intérêt à
limiter, au minimum, le nombre d'individus en observation dans
le clone. Cela permet d'en étudier un plus grand nombre et par
suite offre un plus grand choix d'arbres mères. Il n'est pas plus
difficile d'observer un clone de 100 hévéas que 5 clones de 20.
D'après Diaz et Bertrand des clones de 20 individus sont suffi-
sants. Et voici la conclusion capitale de l'exposé qui précède :
Lorsqu'un hévéa, saigné sans exagération, conserve de hauts
rendements pendant plusieurs années, sans défaillance, et que
ce caractère se trouve chez les arbres greffés issus de ses bourgeons,
la productivité est caractère héréditaire, transmissible par les
semences.
(A suivre.)
rage et le marcottage sont, à cet égard, préférables au greffage, car
le greffon est toujours impressionné par le sujet; mais, sans être
impossibles, ils sont pratiquement inapplicables. Le greffage est
par contre très aisé.
On désigne, aux Indes Néerlandaises, sous le nom de clone,
l'ensemble des hévéas greffés de même origine, c'est-à-dire obte-
nus avec les bourgeons d'un même hévéa dit arbre mère. Nous
avons vu, cependant, que l'emploi direct des arbres greffés, dans
les plantations, n'a pas donné entière satisfaction, car de nom-
breux clones sont défectueux. Il a donc paru prudent de mettre
les clones en observation avant de juger définitivement les arbres
mères. Ce nouveau test réclame au moins 6 ans, 5 ans pour la
croissance des jeunes greffes et un an de contrôle des saignées.
Il sera peut-être nécessaire d'allonger cette période d'observation
car certains clones sont d'abord paresseux, et ne révèlent leur
qualité qu'au bout de quelques années.
Comme les arbres greffés, de même origine, sont les prolonge-
ment d'un même être et possèdent la même hérédité, la fluctuation
du rendement en latex pour l'ensemble des individus du clone
est un fait comparable à la fluctuation d'un caractère quelconque
de l'arbre mère, mais avec des amplitudes plus grandes du fait des
plus grandes variations du milieu et de l'influence du sujet. Il en
résulte que plus un clone est composé de plus d'individus, plus la
courbe des rendements est précise. Il y a cependant intérêt à
limiter, au minimum, le nombre d'individus en observation dans
le clone. Cela permet d'en étudier un plus grand nombre et par
suite offre un plus grand choix d'arbres mères. Il n'est pas plus
difficile d'observer un clone de 100 hévéas que 5 clones de 20.
D'après Diaz et Bertrand des clones de 20 individus sont suffi-
sants. Et voici la conclusion capitale de l'exposé qui précède :
Lorsqu'un hévéa, saigné sans exagération, conserve de hauts
rendements pendant plusieurs années, sans défaillance, et que
ce caractère se trouve chez les arbres greffés issus de ses bourgeons,
la productivité est caractère héréditaire, transmissible par les
semences.
(A suivre.)
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