Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1926 01 octobre 1926
Description : 1926/10/01 (A19,N218)-1926/11/30. 1926/10/01 (A19,N218)-1926/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64744511
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
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ÉTUDES GÉNÉRALES 1229
a Tout d'abord, ce ciel dahoméen nous surprend, accoutumés
aux VlVeS lumières sénégaliennes et soudanaises. Ce pays,
larme l'eût assurément aimé, lui qui s'attristait de l'azur
lInmuable du ciel, goûtant, par contre, les jours de la saison grise.
En effet, ici, point de fanfares de soleil, up halo de brume le
lse, en diffuse l'éclat. Par tout le ciel, une teinte bleutée où
Se mêlerait une pointe de carmin. Ce phénomène s'explique :
nous sommes à deux pas de l'équateur, entre le 6e et le 78 degré
de latitude nord, par surcroît au bord de la mer. Mais il y a
Plus: C'est la coloration du sol, des constructions indigènes, qui
ious frappe, d'un rouge brique, due à l'action des sels de fer sur
argile : la terre de Barre qui fait ici office de calcaire.
p Sans s'attarder à «Hogbonou», comme les indigènes appellent
orto-Novo, empruntons sans regret les sentiers de l'école buis-
sonnière pour errer à travers les étroites ruelles tortueuses,
ses de ravines, coupées de ponts, flanquées de cases et
xques aux toits de chaume ou en tôles. Jetons un regard en
Passant sur ces maisons peinturlurées, garnies de miradors, de
faux balconnets, de croisillons aux fenêtres, vestiges des premiers
Portugais qui vinrent sur cette côte des esclaves vers le xve siècle.
« Hâtons-nous lentement » dans ce dédale où tant de mer-
Veilles captivent, si peu incliné soit-on vers le domaine de
étrange et du pittoresque, vers les mille riens de ce pays aux
fétiches.
A peine sortis de la Cité rouge, nous voici dans le cadre des
Palmeraies, dont l'aspect laisse loin dans notre pensée la zone
sylvestre équatoriale, pour évoquer plutôt l'image des taillis
épais de nos forêts, de tels coins de nos landes, avec le même
calme qui s'y éternise. Au matin, sous l'effet des rais obliques
soleil, les stipes des palmiers où s'accrochent de fines fougères
s'enlèvent en pleine lumière sur le décor de la brousse encore
dans l'ombre. A leurs pieds, comme un tapis, les cultures
vivrières, maïs, arachides, haricots, manioc, ignames, étalent
toute la gamme riante des verts. Le soir, par opposition, c'est
le fond embrasé de teintes or, roses, contre lequel se détachent
les hautes colonnades que l'on jurerait de marbre noir. De chaque
côté de la route bordée de citronnelle, un peu en retrait, se
cachent les villages. Du moins faut-il deviner des villages.
Paginez un rectangle brun rouge ouvert à tous les vents, plus
lOin trois pans de murs envahis de brousse abritant une termi-
a Tout d'abord, ce ciel dahoméen nous surprend, accoutumés
aux VlVeS lumières sénégaliennes et soudanaises. Ce pays,
larme l'eût assurément aimé, lui qui s'attristait de l'azur
lInmuable du ciel, goûtant, par contre, les jours de la saison grise.
En effet, ici, point de fanfares de soleil, up halo de brume le
lse, en diffuse l'éclat. Par tout le ciel, une teinte bleutée où
Se mêlerait une pointe de carmin. Ce phénomène s'explique :
nous sommes à deux pas de l'équateur, entre le 6e et le 78 degré
de latitude nord, par surcroît au bord de la mer. Mais il y a
Plus: C'est la coloration du sol, des constructions indigènes, qui
ious frappe, d'un rouge brique, due à l'action des sels de fer sur
argile : la terre de Barre qui fait ici office de calcaire.
p Sans s'attarder à «Hogbonou», comme les indigènes appellent
orto-Novo, empruntons sans regret les sentiers de l'école buis-
sonnière pour errer à travers les étroites ruelles tortueuses,
ses de ravines, coupées de ponts, flanquées de cases et
xques aux toits de chaume ou en tôles. Jetons un regard en
Passant sur ces maisons peinturlurées, garnies de miradors, de
faux balconnets, de croisillons aux fenêtres, vestiges des premiers
Portugais qui vinrent sur cette côte des esclaves vers le xve siècle.
« Hâtons-nous lentement » dans ce dédale où tant de mer-
Veilles captivent, si peu incliné soit-on vers le domaine de
étrange et du pittoresque, vers les mille riens de ce pays aux
fétiches.
A peine sortis de la Cité rouge, nous voici dans le cadre des
Palmeraies, dont l'aspect laisse loin dans notre pensée la zone
sylvestre équatoriale, pour évoquer plutôt l'image des taillis
épais de nos forêts, de tels coins de nos landes, avec le même
calme qui s'y éternise. Au matin, sous l'effet des rais obliques
soleil, les stipes des palmiers où s'accrochent de fines fougères
s'enlèvent en pleine lumière sur le décor de la brousse encore
dans l'ombre. A leurs pieds, comme un tapis, les cultures
vivrières, maïs, arachides, haricots, manioc, ignames, étalent
toute la gamme riante des verts. Le soir, par opposition, c'est
le fond embrasé de teintes or, roses, contre lequel se détachent
les hautes colonnades que l'on jurerait de marbre noir. De chaque
côté de la route bordée de citronnelle, un peu en retrait, se
cachent les villages. Du moins faut-il deviner des villages.
Paginez un rectangle brun rouge ouvert à tous les vents, plus
lOin trois pans de murs envahis de brousse abritant une termi-
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