Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 octobre 1926 01 octobre 1926
Description : 1926/10/01 (A19,N218)-1926/11/30. 1926/10/01 (A19,N218)-1926/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64744511
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
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ÉTUDES GÉNÉRALES 1269
d' Les deux saisons auxquelles il est fait allusion plus haut, sont
>'ParraPPort aux époques qualifiées de «pluvieuses. »
aiS, dans la zone équat )riale, ces termes ne possèdent qu'une
Vbaleur très relative. La trêve de la pluie n'existe pas à l'état
u" Un mois de décembre, très sec une année, aura com-
orte, une autre année, plusieurs périodes gâtées par des rafales
le v(:nt et d'eau, rendant le travail difficile. Surprise sur son
de' r, eqUlpe doit rester à peu près inactive, jusqu'au retour
6 Jours plus favorables.
l De ce qui précède, il résulte que l'exploitation du caoutchouc
sylvestre, par une population arriérée, insouciante, d'énergie très
p rnltée, mais également aux prises avec une nature hostile, ne
eut avoir la régularité de rendement de cultures de même genre
ent prises en Indochine ou à Java, par la colonisation.
III En réalité, l'expérience aidant, on a estimé à 15 kilos par
e ois la production moyenne d'un exploitant. Certes, il y a des
eSerrd indigènes ayant atteint aux 50 kilos, pour un laps de
is:)S Parfois inférieur à 30 jours ; il ne faut voir là que des cas
isol S' ayant bénéficié de circonstances exceptionnelles, rappelant
r s coups de veine de prospecteurs qui, après de longs mois de
recer°^es ^rfuctueuses, découvrent la grosse pépite ou le riche
filon.
Achat et préparation.
e Le commerce du caoutchouc se trouve, presque en totalité,
les mains de maisons françaises, ayant leurs agences géné-
raie a Douala, et de nombreux représentants sur les lieux
ernes de la production.
, !Jeux opérations sont à réaliser. Il s'agit d'attirer les indi-
enes, de se faire livrer leur récolte et. de leur remettre en
echange le plus possible de marchandises.
ll) Les prix .d'achat uniformisés (1 fr. 50 le kilo vert) ne per-
nt pas, évidemment, une concurrence ouverte, mais que de
oyens cachés n'est-il pas possible d'utiliser! La petite factorerie
de sse est bien fournie de sel, cotonnades, quincaillerie, par-
urns, tabac, bijouterie en verre ou métal doré, bougies, pétrol <
et vetements défraichis. Le troc va commencer.
1 Les plaques de caoutchouc sont pesées à la balance romaine,
le prix est fixé. Il revient au vendeur, mettons pour 60 kilos de
i a c"ouc, 90 francs. Les besoins immédiats déduits (sel,
s * - • )» il restera environ 50 francs. Est-il possible de con-
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d' Les deux saisons auxquelles il est fait allusion plus haut, sont
aiS, dans la zone équat )riale, ces termes ne possèdent qu'une
Vbaleur très relative. La trêve de la pluie n'existe pas à l'état
u" Un mois de décembre, très sec une année, aura com-
orte, une autre année, plusieurs périodes gâtées par des rafales
le v(:nt et d'eau, rendant le travail difficile. Surprise sur son
de' r, eqUlpe doit rester à peu près inactive, jusqu'au retour
6 Jours plus favorables.
l De ce qui précède, il résulte que l'exploitation du caoutchouc
sylvestre, par une population arriérée, insouciante, d'énergie très
p rnltée, mais également aux prises avec une nature hostile, ne
eut avoir la régularité de rendement de cultures de même genre
ent prises en Indochine ou à Java, par la colonisation.
III En réalité, l'expérience aidant, on a estimé à 15 kilos par
e ois la production moyenne d'un exploitant. Certes, il y a des
eSerrd indigènes ayant atteint aux 50 kilos, pour un laps de
is:)S Parfois inférieur à 30 jours ; il ne faut voir là que des cas
isol S' ayant bénéficié de circonstances exceptionnelles, rappelant
r s coups de veine de prospecteurs qui, après de longs mois de
recer°^es ^rfuctueuses, découvrent la grosse pépite ou le riche
filon.
Achat et préparation.
e Le commerce du caoutchouc se trouve, presque en totalité,
les mains de maisons françaises, ayant leurs agences géné-
raie a Douala, et de nombreux représentants sur les lieux
ernes de la production.
, !Jeux opérations sont à réaliser. Il s'agit d'attirer les indi-
enes, de se faire livrer leur récolte et. de leur remettre en
echange le plus possible de marchandises.
ll) Les prix .d'achat uniformisés (1 fr. 50 le kilo vert) ne per-
nt pas, évidemment, une concurrence ouverte, mais que de
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urns, tabac, bijouterie en verre ou métal doré, bougies, pétrol <
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1 Les plaques de caoutchouc sont pesées à la balance romaine,
le prix est fixé. Il revient au vendeur, mettons pour 60 kilos de
i a c"ouc, 90 francs. Les besoins immédiats déduits (sel,
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