Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 octobre 1926 01 octobre 1926
Description : 1926/10/01 (A19,N218)-1926/11/30. 1926/10/01 (A19,N218)-1926/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64744511
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
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1236 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
quant l'entrée, celle-ci, par surcroît, barricadée au moyen de
bambous et de branches mortes.
Ici le profane s'efface, c'est l'«iléoitchys», sanctuaire fétiche.
Non plus des dessins, mais des ajours, des bas-reliefs, des ran-
gées de triangles ponctués de simili-croix de Malte alternant
avec des losanges barrés d'une baguette, des festons incurvés en
forme d'U majuscule. De distance en distance, une figurine roropt
cette suite de motifs. Tantôt, il s'agit d'un diablotin, comme
l'intitulent nos «akawoués», les (interprètes), car, à vrai dire,
ils sont grotesques dans leurs attitudes, sansjamais être obscènes
cependant, gesticulant ou à croppetons, les genoux à hauteur du
menton, affectant une physionomie contrite, prête aux larmes,
tantôt, une ébauche de femme portant une jarre, ou encore, un
masque simiesque, quelque museau de chien découvrant ses dents,
deux « cauris » à la place des yeux. Il arrive de relever, sur ces
temples, un visage humain grossièrement esquissé, presque sans
saillies, paupières closes donnant l'illusion du sommeil éternel, a
l'image de certaines statuettes pharaoniques.
Les piliers de la façade, en bois de «roco», figurent, accrou"
pies sur leurs talons, des pénitentes, aux yeux allongés a l'extrême,
hors de l'orbite, une coiffure toujours méticuleusement ordow
nancée, les mains soutenant des seins coniques disproportionnés-
Le haut du pilier est garni de cannelures, le bas, souvent mas-
qué sous la gaine d'huile de palme, de sang, de cire, de cendre,
ou bien enroulé d'oripeaux.
Tout cela est exécuté au couteau, au moyen d'un débris de
verre, d'une cordelette, d'un bout de bois en guise d'ébauchoir.
Au-dedans, si l'on se penche un peu, rien qui nous frappe: un
tumulus recouvert d'étoffes maculées d'huile et d'eau lustrale,
comme toujours sur l'appareil fétiche. Plantée là-dessus, une
tige de fer à barbelures, noircie de fumée, que surmonte une
coquille comme en portent les épées. Semés là, tout autour,
plumes, crânes d'oiseaux, urnes, bouteilles, des «bi» (gros
coquillages qui rappellent les conques marines dont sonnaient les
Tritons), un cadavre de poulet à demi dévoré par les termites.
Bien qu'à peu de chose près semblables, ces demeures d'« oi-
tchya» ont chacune leur caractère, une mission distincte. Si,
pour les Nagots, il existe un Être Suprême, qu'ils nomment
«Olohon» (le «Mahou» des Dahoméens), dieu indéfinissable, non
personnifié, une manière d'entité, quelque chose comme un monde
errant, une nébuleuse, les fétiches, eux, sont à leurs yeux des
quant l'entrée, celle-ci, par surcroît, barricadée au moyen de
bambous et de branches mortes.
Ici le profane s'efface, c'est l'«iléoitchys», sanctuaire fétiche.
Non plus des dessins, mais des ajours, des bas-reliefs, des ran-
gées de triangles ponctués de simili-croix de Malte alternant
avec des losanges barrés d'une baguette, des festons incurvés en
forme d'U majuscule. De distance en distance, une figurine roropt
cette suite de motifs. Tantôt, il s'agit d'un diablotin, comme
l'intitulent nos «akawoués», les (interprètes), car, à vrai dire,
ils sont grotesques dans leurs attitudes, sansjamais être obscènes
cependant, gesticulant ou à croppetons, les genoux à hauteur du
menton, affectant une physionomie contrite, prête aux larmes,
tantôt, une ébauche de femme portant une jarre, ou encore, un
masque simiesque, quelque museau de chien découvrant ses dents,
deux « cauris » à la place des yeux. Il arrive de relever, sur ces
temples, un visage humain grossièrement esquissé, presque sans
saillies, paupières closes donnant l'illusion du sommeil éternel, a
l'image de certaines statuettes pharaoniques.
Les piliers de la façade, en bois de «roco», figurent, accrou"
pies sur leurs talons, des pénitentes, aux yeux allongés a l'extrême,
hors de l'orbite, une coiffure toujours méticuleusement ordow
nancée, les mains soutenant des seins coniques disproportionnés-
Le haut du pilier est garni de cannelures, le bas, souvent mas-
qué sous la gaine d'huile de palme, de sang, de cire, de cendre,
ou bien enroulé d'oripeaux.
Tout cela est exécuté au couteau, au moyen d'un débris de
verre, d'une cordelette, d'un bout de bois en guise d'ébauchoir.
Au-dedans, si l'on se penche un peu, rien qui nous frappe: un
tumulus recouvert d'étoffes maculées d'huile et d'eau lustrale,
comme toujours sur l'appareil fétiche. Plantée là-dessus, une
tige de fer à barbelures, noircie de fumée, que surmonte une
coquille comme en portent les épées. Semés là, tout autour,
plumes, crânes d'oiseaux, urnes, bouteilles, des «bi» (gros
coquillages qui rappellent les conques marines dont sonnaient les
Tritons), un cadavre de poulet à demi dévoré par les termites.
Bien qu'à peu de chose près semblables, ces demeures d'« oi-
tchya» ont chacune leur caractère, une mission distincte. Si,
pour les Nagots, il existe un Être Suprême, qu'ils nomment
«Olohon» (le «Mahou» des Dahoméens), dieu indéfinissable, non
personnifié, une manière d'entité, quelque chose comme un monde
errant, une nébuleuse, les fétiches, eux, sont à leurs yeux des
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