Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1926-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1926 01 juin 1926
Description : 1926/06/01 (A19,N216)-1926/07/31. 1926/06/01 (A19,N216)-1926/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6474449z
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
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922 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
donné de résultats probants. M. Gustave VIVES parait avoir plus
de succès dans le golfe de Californie où il élève une variété
naine de Méléagrine perlière n'atteignant pas plus de 18 centi-
mètres alors que celles de l'océan Indien en acquiert facilement
30. Cette variété, adulte à sa cinquième année, fournit une belle
nacre brillante et transparente.
Commerce et marchés. — Londres est le grand marché col-
lecteur de la nacre, et ce marché est réglementé par le Gouver-
nement qui autorise des commissaires-priseurs spécialement
désignés à faire une vente tous les deux mois, sur échantillons,
dans un office spécial. Ces échantillons correspondent aux
« pilas » préalablement triés, suivant sortes et qualités, dans de
grands entrepôts et se font aux enchères. Notre marché de
Marseille reçoit des burgos de Madagascar qui cotent actuel-
lement de 325 francs à 525 francs les 100 kilos, et des trocas de
la Nouvelle-Calédonie qui valent 750 à 850 francs, tandis que
ceux de la mer Rouge varient de 400 à 600 francs.
La nacre d'haliotide et celle de l'huitre perlière atteignent à
Londres des prix près de dix fois plus élevés. Nos colonies ont
exporté, en 1923, 2.606 tonnes d'huîtres à nacre, soit:
Établissements français de l'Océanie 1.097 tonnes.
Nouvelle-Calédonie 312 —
Nouvelles-Hébrides. 153 —
Madagascar. : 139 —
Indochine 105 —
avec quelques faibles quantités provenant de la Guadeloupe et
du Dahomey. Cette exportation se chiffre pour une valeur de
près de 20 millions de francs. Le marché de Marseille, concur-
rencé avant la guerre par celui de Hambourg qui recevait une
grande partie des nacres de Tahiti, l'est à présent par celui de
Londres qui est à change élevé, situation d'autant plus regret-
table que l'industrie nacrière, si développée en France avant la
guerre, qu'elle occupait la première place parmi les autres pays
(4.000 ouvriers de la nacre), travaille maintenant avec l'outil-
lage perfectionné des usines modernes. Ces usines ont fini par se
substituer à l'industrie familiale et au tour à pédale de l'ouvrier
en chambre.
Industrie de la nacre. — Avant d'être prête pour ses appli-
cations industrielles, l'huître nacrière passe par une suite de
manipulations assez délicates: lavage, sciage au fil, décapage
et dégrossissage, polissage et découpage. Mais je ne veux pas
donné de résultats probants. M. Gustave VIVES parait avoir plus
de succès dans le golfe de Californie où il élève une variété
naine de Méléagrine perlière n'atteignant pas plus de 18 centi-
mètres alors que celles de l'océan Indien en acquiert facilement
30. Cette variété, adulte à sa cinquième année, fournit une belle
nacre brillante et transparente.
Commerce et marchés. — Londres est le grand marché col-
lecteur de la nacre, et ce marché est réglementé par le Gouver-
nement qui autorise des commissaires-priseurs spécialement
désignés à faire une vente tous les deux mois, sur échantillons,
dans un office spécial. Ces échantillons correspondent aux
« pilas » préalablement triés, suivant sortes et qualités, dans de
grands entrepôts et se font aux enchères. Notre marché de
Marseille reçoit des burgos de Madagascar qui cotent actuel-
lement de 325 francs à 525 francs les 100 kilos, et des trocas de
la Nouvelle-Calédonie qui valent 750 à 850 francs, tandis que
ceux de la mer Rouge varient de 400 à 600 francs.
La nacre d'haliotide et celle de l'huitre perlière atteignent à
Londres des prix près de dix fois plus élevés. Nos colonies ont
exporté, en 1923, 2.606 tonnes d'huîtres à nacre, soit:
Établissements français de l'Océanie 1.097 tonnes.
Nouvelle-Calédonie 312 —
Nouvelles-Hébrides. 153 —
Madagascar. : 139 —
Indochine 105 —
avec quelques faibles quantités provenant de la Guadeloupe et
du Dahomey. Cette exportation se chiffre pour une valeur de
près de 20 millions de francs. Le marché de Marseille, concur-
rencé avant la guerre par celui de Hambourg qui recevait une
grande partie des nacres de Tahiti, l'est à présent par celui de
Londres qui est à change élevé, situation d'autant plus regret-
table que l'industrie nacrière, si développée en France avant la
guerre, qu'elle occupait la première place parmi les autres pays
(4.000 ouvriers de la nacre), travaille maintenant avec l'outil-
lage perfectionné des usines modernes. Ces usines ont fini par se
substituer à l'industrie familiale et au tour à pédale de l'ouvrier
en chambre.
Industrie de la nacre. — Avant d'être prête pour ses appli-
cations industrielles, l'huître nacrière passe par une suite de
manipulations assez délicates: lavage, sciage au fil, décapage
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