Presse et revues
38 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1938-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1938 01 avril 1938
Description : 1938/04/01 (A27,N244)-1938/04/30. 1938/04/01 (A27,N244)-1938/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64741243
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
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BIBLIOGRAPHIE.
M. BÉGuÉ. — Contribution à l'étude de la végétation forestière de la Haute Côte d'Ivoire. —
Librairie Larose.
Le Comité d'études historiques et scientifiques de l'Afrique occidentale française
vient de publier, sous ce titre, une copieuse documentation réunie par M. Bégué,
inspecteur des orêts à la Côte d'Ivoire.
Ce travail est en réalité pour sa plus grande partie, une longue énumération des
essences ligneuses qui, selon les différentes zones traversées par la route allant
d'Abidjan à Bobo-Dioulasso et Ouadougou, voire même jusqu'aux confins du cercle
de Dori, constituent, à partir de la limite de la forêt dense, les peuplements plus ou
moins dégradés des savanes de la Haute Côte d'Ivoire. Cette énumération peut sans
doute paraître fastidieuse ; elle ne peut non plus donner une idée précise que des
seules formations forestières prospectées, celles qui sont à l'Est ou à l'Ouest
pouvant être assez différentes. Ce n'en est pas moins, comme l'indique lui-même
l'auteur, une contribution, une contribution très intéressante même à l'élude de
la végétation ligneuse de cette partie de l'Afrique occidentale française. M. Bégué
ne s'est d'ailleurs pas borné à décrire la composition des peuplements parcourus
par lui : les considérations qu'il développe sur l'origine et l'évolution des for-
mations, sur l'absence de toute discipline quant aux défrichements entrepris par les
autochtones en vue de cultures vivrières ou industrielles, l'action néfaste des feux
de brousse, la nécessité d'instaurer dans ces régions, comme en forêt dense, une
politique forestière appropriée aux possibilités et aux besoins du pays, retiennent
l'attention et appuient utilement le mouvement d'opinion en faveur de la refo-
restation des colonies françaises.
Ed. FRANÇOIS. — Plantes de Madagascar. — Imprimerie Moderne de l'Emyrne.
Tananarive. 1987.
La littérature coloniale vient de s'enrichir de l'œuvre brillante de l'un de nos
artisans les plus ardents et les plus féconds de la science coloniale, M. François,
inspecteur général de l'agriculture à Madagascar. On ne sait trop lorsqu'on feuillette
cet ouvrage modestement intitulé les Plantes de Madagascar ce que l'on doit admirer
le plus, du goût délicat de l'écrivain ou de la science qui jaillit, sans cesse, pour
trahir bientôt le technicien.
Sur le bord occidental extrême de l'Océan indien, Madagascar, l'île rouge, tourne
vers le Nord, son éperon monstrueux de la Montagne d'Ambre. Dernier vestige
africain de l'immense continent australo-africain, elle conserve pourtant d'indiscu-
tables témoignages paléontologiques et stratigraphiques qui établissent, dès l'ère
secondaire, des liens étroits avec la masse continentale voisine. Terrains anciens
et formations plus récentes s'allongent paresseusement tout au long de l'ossature
BIBLIOGRAPHIE.
M. BÉGuÉ. — Contribution à l'étude de la végétation forestière de la Haute Côte d'Ivoire. —
Librairie Larose.
Le Comité d'études historiques et scientifiques de l'Afrique occidentale française
vient de publier, sous ce titre, une copieuse documentation réunie par M. Bégué,
inspecteur des orêts à la Côte d'Ivoire.
Ce travail est en réalité pour sa plus grande partie, une longue énumération des
essences ligneuses qui, selon les différentes zones traversées par la route allant
d'Abidjan à Bobo-Dioulasso et Ouadougou, voire même jusqu'aux confins du cercle
de Dori, constituent, à partir de la limite de la forêt dense, les peuplements plus ou
moins dégradés des savanes de la Haute Côte d'Ivoire. Cette énumération peut sans
doute paraître fastidieuse ; elle ne peut non plus donner une idée précise que des
seules formations forestières prospectées, celles qui sont à l'Est ou à l'Ouest
pouvant être assez différentes. Ce n'en est pas moins, comme l'indique lui-même
l'auteur, une contribution, une contribution très intéressante même à l'élude de
la végétation ligneuse de cette partie de l'Afrique occidentale française. M. Bégué
ne s'est d'ailleurs pas borné à décrire la composition des peuplements parcourus
par lui : les considérations qu'il développe sur l'origine et l'évolution des for-
mations, sur l'absence de toute discipline quant aux défrichements entrepris par les
autochtones en vue de cultures vivrières ou industrielles, l'action néfaste des feux
de brousse, la nécessité d'instaurer dans ces régions, comme en forêt dense, une
politique forestière appropriée aux possibilités et aux besoins du pays, retiennent
l'attention et appuient utilement le mouvement d'opinion en faveur de la refo-
restation des colonies françaises.
Ed. FRANÇOIS. — Plantes de Madagascar. — Imprimerie Moderne de l'Emyrne.
Tananarive. 1987.
La littérature coloniale vient de s'enrichir de l'œuvre brillante de l'un de nos
artisans les plus ardents et les plus féconds de la science coloniale, M. François,
inspecteur général de l'agriculture à Madagascar. On ne sait trop lorsqu'on feuillette
cet ouvrage modestement intitulé les Plantes de Madagascar ce que l'on doit admirer
le plus, du goût délicat de l'écrivain ou de la science qui jaillit, sans cesse, pour
trahir bientôt le technicien.
Sur le bord occidental extrême de l'Océan indien, Madagascar, l'île rouge, tourne
vers le Nord, son éperon monstrueux de la Montagne d'Ambre. Dernier vestige
africain de l'immense continent australo-africain, elle conserve pourtant d'indiscu-
tables témoignages paléontologiques et stratigraphiques qui établissent, dès l'ère
secondaire, des liens étroits avec la masse continentale voisine. Terrains anciens
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