Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 octobre 1928 01 octobre 1928
Description : 1928/10/01 (A21,N237)-1928/10/31. 1928/10/01 (A21,N237)-1928/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6473502k
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 1090
- Renseignements divers:
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- .......... Page(s) .......... 1107
- .......... Page(s) .......... 1108
ÉTUDES GÉNÉRALES 1011
attendez que l'hélice se mette en marche, attendez que l'horizon
d dérobe a vos regards, vous les verrez furtivement descendre
ns leur cabine, et il n'est point dit que, s'ils chantonnent un
alf, guilleret, ce ne soit point pour maîtriser une diable de larme
qUI leur brise la gorge.
Ces vieux broussards, qui restent les amants de la brousse à
qUI ils ont donné leur vie, ils ont le cœur trempé comme
une lame.
11 Quant aux privations, le colonial, semble-t-il, apporte en
SSant ce privilège de l'acceptation souriante du sort, estimant
lue le « dernier mot du bonheur est de savoir se passer d'une
oule de choses ».
Allez plus haut, suivez votre route le long du Niger, allez
UJt Portes de Tombouctou, poussez jusqu'au Zinder en
fi escendant la boucle du fleuve, revenez vers l'ouest, dirigez vos
pa vers la Uuinée française, traversez la région montagneuse
v Fouta-Djallon ou. se nichent des peuples pasteurs; arrêtez-
z OUs a Conakry, la perle de l'Afrique occidentale; visitez la
ie 8ylvestre de la Côte d'Ivoire, enfin faites une halte à cette
d Ille colonie que baigne le Golfe du Bénin, la Cendrillon
e 1 A.O. F., le Dahomey, pays aux fétiches.
A voir ces palmeraies, ces terres et ces constructions rouges,
Ccs Indigènes vêtus de bleu, vous serez les premiers à rire, à
Vou s Moquer des légendes qui veulent faire de ces pays un lieu
ou la monotonie vous étreint le cœur et vous terrasse.
queQuoi, au contraire, de plus bienfaisant et de plus éducateur
S h le goût de l'exotisme, cet amour des ailleurs, ce « grand
p Yn qui nous attire là-bas » et nous fascine?
les I ûe faut point se dissimuler qu'à l'époque où nous reportent
d'e écrivains dont je parlais au début, les pays, les conditions
th Istence n'offraient point la même sécurité que de nos jours ;
1 encore faut-il tenir compte du recul du temps.
nUis Ierait aisé de citer, en France, des régions dont l'habitat
de aIt sensiblement à la santé et qui, depuis, grâce à des travaux
tel longue haleine, ont été parfaitement assainis, par exemple
tel8 OIns de la Camargue, tels autres de la Saintorige, de la
f Ogne.
le ur ne parler que de l' A.O. F., où, avec l'Afrique équatoriale,
qUe lInat, les conditions de confort sont peut-être plus sévères
ns le reste de notre domaine colonial, l'expérience permet
rer que les Européens sont aptes à des séjours de plusieurs
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attendez que l'hélice se mette en marche, attendez que l'horizon
d dérobe a vos regards, vous les verrez furtivement descendre
ns leur cabine, et il n'est point dit que, s'ils chantonnent un
alf, guilleret, ce ne soit point pour maîtriser une diable de larme
qUI leur brise la gorge.
Ces vieux broussards, qui restent les amants de la brousse à
qUI ils ont donné leur vie, ils ont le cœur trempé comme
une lame.
11 Quant aux privations, le colonial, semble-t-il, apporte en
SSant ce privilège de l'acceptation souriante du sort, estimant
lue le « dernier mot du bonheur est de savoir se passer d'une
oule de choses ».
Allez plus haut, suivez votre route le long du Niger, allez
UJt Portes de Tombouctou, poussez jusqu'au Zinder en
fi escendant la boucle du fleuve, revenez vers l'ouest, dirigez vos
pa vers la Uuinée française, traversez la région montagneuse
v Fouta-Djallon ou. se nichent des peuples pasteurs; arrêtez-
z OUs a Conakry, la perle de l'Afrique occidentale; visitez la
ie 8ylvestre de la Côte d'Ivoire, enfin faites une halte à cette
d Ille colonie que baigne le Golfe du Bénin, la Cendrillon
e 1 A.O. F., le Dahomey, pays aux fétiches.
A voir ces palmeraies, ces terres et ces constructions rouges,
Ccs Indigènes vêtus de bleu, vous serez les premiers à rire, à
Vou s Moquer des légendes qui veulent faire de ces pays un lieu
ou la monotonie vous étreint le cœur et vous terrasse.
queQuoi, au contraire, de plus bienfaisant et de plus éducateur
S h le goût de l'exotisme, cet amour des ailleurs, ce « grand
p Yn qui nous attire là-bas » et nous fascine?
les I ûe faut point se dissimuler qu'à l'époque où nous reportent
d'e écrivains dont je parlais au début, les pays, les conditions
th Istence n'offraient point la même sécurité que de nos jours ;
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nUis Ierait aisé de citer, en France, des régions dont l'habitat
de aIt sensiblement à la santé et qui, depuis, grâce à des travaux
tel longue haleine, ont été parfaitement assainis, par exemple
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f Ogne.
le ur ne parler que de l' A.O. F., où, avec l'Afrique équatoriale,
qUe lInat, les conditions de confort sont peut-être plus sévères
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