Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1928 01 juin 1928
Description : 1928/06/01 (A21,N234)-1928/06/30. 1928/06/01 (A21,N234)-1928/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6473499j
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
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- .......... Page(s) .......... 770
- Statistiques. - Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 792
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- .......... Page(s) .......... 798
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766 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Congo. Il n'est pas un colonial qui n'ait fait cette triste constata-
tion en revenant servir en ces régions, après un intervalle de
dix à quinze ans.
C'est pourquoi la randonnée du commandant DE BOYVE a été
fort utile, quisqu'elle a rendu à l'activité la petite mer centre-
africaine, où tant de nos marsouins ont peiné, travaillé et même
combattu.
Le commandant DE BOYVE a aussi renoué là bas les vieilles
et glorieuses traditions de nos cavaliers d'avant-guerre, les AVON,
les DUPERTUIS, les LEBAS, les LEBON, les DURAND, les DESCHAMPS,
les GODARD, les LONGIN, etc. N'est-il pas d'ailleurs lui-même un
ancien membre de la Mission thibétaine du général D'OLLONE, au
cours de laquelle il fut blessé, inscrit d'office au tableau spécial
et décoré de la médaille militaire, en Sorbonne, à son retour en
France ?
Il avait été déjà familiarisé avec les difficultés et les dangers
des missions lointaines, et il en connaissait le puissant intérêt,
ainsi que l'incontestable utilité pour l'expansion française.
(La France militaire.)
ASIE:
Aviation commerciale et postale en Extrême-Orient.
Le colonel GLAIZE, que tous les indochinois connurent alors
qu'il commandait, — l'ayant organisée — l'aviation militaire en ce
pays, ayant foi en l'avenir de l'aviation commerciale en Extrême-
Orient, est revenu parmi nous pour substituer aux raids qui
nous impressionnent la réalité d'une œuvre économique qui
crée et réalise.
Aux vols audacieux d'hier à peine, grâce à ces vols audacieux,
doivent aujourd'hui succéder des services réguliers. La partici-
pation de l'aviation à la vie d'un pays n'est plus du domaine de
l'hypothèse.
Alors que nous apprenions le raid du pionnier « Pivolo », que
nous nous empressions à ses côtés lorsque son grand oiseau nous
arrivait de France, il nous parut, malgré les difficultés du raid,
son audace, son exceptionnalité si je puis ainsi dire, que la France
venait se serrer plus proche contre sa sœur indochinoise. Certes,
c'était un raid, c'est-à-dire quelque chose de fantastique, de
coûteux, de pas pratique ; ce fut aussi la voie tracée. Souvenons-
nous de ceux-là qui se lancèrent à la découverte du Mékong et
Congo. Il n'est pas un colonial qui n'ait fait cette triste constata-
tion en revenant servir en ces régions, après un intervalle de
dix à quinze ans.
C'est pourquoi la randonnée du commandant DE BOYVE a été
fort utile, quisqu'elle a rendu à l'activité la petite mer centre-
africaine, où tant de nos marsouins ont peiné, travaillé et même
combattu.
Le commandant DE BOYVE a aussi renoué là bas les vieilles
et glorieuses traditions de nos cavaliers d'avant-guerre, les AVON,
les DUPERTUIS, les LEBAS, les LEBON, les DURAND, les DESCHAMPS,
les GODARD, les LONGIN, etc. N'est-il pas d'ailleurs lui-même un
ancien membre de la Mission thibétaine du général D'OLLONE, au
cours de laquelle il fut blessé, inscrit d'office au tableau spécial
et décoré de la médaille militaire, en Sorbonne, à son retour en
France ?
Il avait été déjà familiarisé avec les difficultés et les dangers
des missions lointaines, et il en connaissait le puissant intérêt,
ainsi que l'incontestable utilité pour l'expansion française.
(La France militaire.)
ASIE:
Aviation commerciale et postale en Extrême-Orient.
Le colonel GLAIZE, que tous les indochinois connurent alors
qu'il commandait, — l'ayant organisée — l'aviation militaire en ce
pays, ayant foi en l'avenir de l'aviation commerciale en Extrême-
Orient, est revenu parmi nous pour substituer aux raids qui
nous impressionnent la réalité d'une œuvre économique qui
crée et réalise.
Aux vols audacieux d'hier à peine, grâce à ces vols audacieux,
doivent aujourd'hui succéder des services réguliers. La partici-
pation de l'aviation à la vie d'un pays n'est plus du domaine de
l'hypothèse.
Alors que nous apprenions le raid du pionnier « Pivolo », que
nous nous empressions à ses côtés lorsque son grand oiseau nous
arrivait de France, il nous parut, malgré les difficultés du raid,
son audace, son exceptionnalité si je puis ainsi dire, que la France
venait se serrer plus proche contre sa sœur indochinoise. Certes,
c'était un raid, c'est-à-dire quelque chose de fantastique, de
coûteux, de pas pratique ; ce fut aussi la voie tracée. Souvenons-
nous de ceux-là qui se lancèrent à la découverte du Mékong et
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