Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1928-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1928 01 juin 1928
Description : 1928/06/01 (A21,N234)-1928/06/30. 1928/06/01 (A21,N234)-1928/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6473499j
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
- Aller à la page de la table des matières713
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ
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- Informations:
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- .......... Page(s) .......... 763
- .......... Page(s) .......... 764
- .......... Page(s) .......... 766
- .......... Page(s) .......... 770
- Statistiques. - Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 786
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 792
- .......... Page(s) .......... 792
- .......... Page(s) .......... 798
- .......... Page(s) .......... 801
INFORMATIONS 761
ÉTRANGER :
L'opium en Perse.
C'est surtout depuis 1870 que la culture du pavot a pris en
Perse une extension considérable. A cette époque, les vers à soie
ont été frappés par les maladies (flacherie, pébrine, etc.) Or,
la soie était le principal produit d'exportation de la Perse, la
surce unique de prospérité pour plusieurs contrées et plusieurs
vIlles. L'opium, déjà cultivé dans le sud, donnait des revenus
considérables. Les paysans n'hésitèrent point ; ils arrachèrent
leg mûriers et semèrent des graines de pavot.
A l'heure actuelle, la culture du pavot a été intensifiée à tel
pOInt que, dans certains villages, ont trouve autant de champs
de avots que de champs de blé et d'orge. Et l'exportation de
est une des principales sources de revenus pour le pays.
Il est exporté en Chine, aux Indes, en Italie, dans l'Afgha-
nist an et dans les pays du Levant. Il est cultivé sur tout le
plateau iranien et de façon plus intense dans le Khorazan
(région de Méched.) On trouve les trois espèces de pavots : le pavot
à fleur rose, le pavot à fleur violette et le pavot à fleur blanche.
Ce dernier est le plus apprécié. Semé au mois d'octobre, le
Pavot montre ses fleurs au mois de mai. La récolte a lieu en
août.
Pour recueillir le suc du pavot, les paysans persans incisent
erttcalement et superficiellement les capsules du pavot au
yend un couteau à plusieurs lames et les laissent suinter pendant
'Vingt-quatre heures. La liqueur laiteuse qui en découle est
recueillie dans de grosses cuillères de bois. Quand ce suc sera
Sufmment épaissi, on le malaxera pour lui donner la forme
d'un bâton cylindrique pareil à un crayon d'écolier, et c'est sous
cette forme qu'il sera vendu. Mais, si les persans exportent
OPIum, ils en consomment aussi et de plus en plus. Les hommes
le ument dans les cafés, les femmes dans les « endéroums ».
Il n'est pas jusqu'aux enfants que les mères trouvent plus
COrri1110 e d'endormir en leur faisant sucer une boulette d'opium.
Médecin-Major Marcel CASTEX.
(Bulletin de la Société de géographie de Toulouse.)
ÉTRANGER :
L'opium en Perse.
C'est surtout depuis 1870 que la culture du pavot a pris en
Perse une extension considérable. A cette époque, les vers à soie
ont été frappés par les maladies (flacherie, pébrine, etc.) Or,
la soie était le principal produit d'exportation de la Perse, la
surce unique de prospérité pour plusieurs contrées et plusieurs
vIlles. L'opium, déjà cultivé dans le sud, donnait des revenus
considérables. Les paysans n'hésitèrent point ; ils arrachèrent
leg mûriers et semèrent des graines de pavot.
A l'heure actuelle, la culture du pavot a été intensifiée à tel
pOInt que, dans certains villages, ont trouve autant de champs
de avots que de champs de blé et d'orge. Et l'exportation de
est une des principales sources de revenus pour le pays.
Il est exporté en Chine, aux Indes, en Italie, dans l'Afgha-
nist an et dans les pays du Levant. Il est cultivé sur tout le
plateau iranien et de façon plus intense dans le Khorazan
(région de Méched.) On trouve les trois espèces de pavots : le pavot
à fleur rose, le pavot à fleur violette et le pavot à fleur blanche.
Ce dernier est le plus apprécié. Semé au mois d'octobre, le
Pavot montre ses fleurs au mois de mai. La récolte a lieu en
août.
Pour recueillir le suc du pavot, les paysans persans incisent
erttcalement et superficiellement les capsules du pavot au
yend un couteau à plusieurs lames et les laissent suinter pendant
'Vingt-quatre heures. La liqueur laiteuse qui en découle est
recueillie dans de grosses cuillères de bois. Quand ce suc sera
Sufmment épaissi, on le malaxera pour lui donner la forme
d'un bâton cylindrique pareil à un crayon d'écolier, et c'est sous
cette forme qu'il sera vendu. Mais, si les persans exportent
OPIum, ils en consomment aussi et de plus en plus. Les hommes
le ument dans les cafés, les femmes dans les « endéroums ».
Il n'est pas jusqu'aux enfants que les mères trouvent plus
COrri1110 e d'endormir en leur faisant sucer une boulette d'opium.
Médecin-Major Marcel CASTEX.
(Bulletin de la Société de géographie de Toulouse.)
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