- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE:
- Office colonial.
- .......... Page(s) .......... 1
- Actes officiels.
- AFRIQUE ÉQUATORIALE FRANÇAISE. - Arrêté fixant pour 1912 le taux des droits d'extraction du minerai,.......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 18
- .......... Page(s) .......... 20
- .......... Page(s) .......... 23
- Rapports, notes, statistiques.
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- Informations.
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 32
LA CASAMANCE AGRICOLE 157
de manière à les mettre toutes d'un côté de la graine, puis avec
une petite tige de fer, elles maintiennent le bourrelet ainsi formé
contre un morceau de bois et par une rotation de la tige elles font
sauter les graines. Il est inutile de dire que l'opération est très
longue et que nos manufacturiers s'ils l'employaient, n'y trouve-
raient certes pas leur bénéfice.
Il est donc à prévoir qu'une culture de coton annuelle pourrait
facilement prendre place entre le mois de juillet et celui de mars
et que dans les conditions spéciales où elle se trouve placée, elle
ne nécessiterait aucun arrosage, les chutes de pluies se chargeant
de gorger la terre d'eau.
De même que pour l'arachide, l'indigène se chargera d'apporter
à l'européen le coton qu'il fera pousser dans ses lougans, lorsqu'il
saura que ce produit est susceptible de lui donner un bénéfice ;
pour arriver au développement de cette culture, il n'y a qu'un
effort à faire pour la mise en train du commerce.
L'amélioration du produit viendra toute seule, certes le coton
actuel est à soies courtes, mais lorsqu'on prendra à l'indigène
toute sa récolte, et qu'il viendra à l'hivernage suivant demander
des graines pour faire de nouvelles semences, il sera bien facile
de lui donner celles qui dans les stations expérimentales auraient
été reconnues comme les plus favorables aux intérêts de l'expor-
tateur
Messieurs, si les produit provenant des cultures indigènes
donnent où sont susceptibles de donner des matières premières
au commerce, la Casamance par ses richesses forestières offre
encore à l'activité européenne des produits de haute valeur et en
première ligne vient le caoutchouc.
Les exportations de caoutchouc de Casamance s'élèvent à près
de 350 tonnes par an, représentant une valeur de plus de 3 millions.
Ce produit arrive dans le commerce du pays, en seconde ligne,
avec une très petite différence comme mouvement de fonds, sur
celui des arachides.
Ce caoutchouc est connu d'une façon générale en Europe sous
le nom de Gambia ou Gambia rivers. 11 est vendu sous forme de
boules plus ou moins noirâtres, plus ou moins poisseuses, qui
fait que le produit n'est pas classé dans les premières qualités,
alors que les Niggers et les Guinée qui proviennent en grande
partie de la même plante, sont de plus haute valeur commerciale.
C'est une liane qui donne le latex d'où les indigènes extraient
le caoutchouc. Elle grimpe aux arbres de la forêt, et couvre leur
cime de son feuillage, tandis que son tronc dénudé descend tel un
long serpent de la cime au sol, donnant à la forêt tropicale un
aspect spécial presque angoissant.
de manière à les mettre toutes d'un côté de la graine, puis avec
une petite tige de fer, elles maintiennent le bourrelet ainsi formé
contre un morceau de bois et par une rotation de la tige elles font
sauter les graines. Il est inutile de dire que l'opération est très
longue et que nos manufacturiers s'ils l'employaient, n'y trouve-
raient certes pas leur bénéfice.
Il est donc à prévoir qu'une culture de coton annuelle pourrait
facilement prendre place entre le mois de juillet et celui de mars
et que dans les conditions spéciales où elle se trouve placée, elle
ne nécessiterait aucun arrosage, les chutes de pluies se chargeant
de gorger la terre d'eau.
De même que pour l'arachide, l'indigène se chargera d'apporter
à l'européen le coton qu'il fera pousser dans ses lougans, lorsqu'il
saura que ce produit est susceptible de lui donner un bénéfice ;
pour arriver au développement de cette culture, il n'y a qu'un
effort à faire pour la mise en train du commerce.
L'amélioration du produit viendra toute seule, certes le coton
actuel est à soies courtes, mais lorsqu'on prendra à l'indigène
toute sa récolte, et qu'il viendra à l'hivernage suivant demander
des graines pour faire de nouvelles semences, il sera bien facile
de lui donner celles qui dans les stations expérimentales auraient
été reconnues comme les plus favorables aux intérêts de l'expor-
tateur
Messieurs, si les produit provenant des cultures indigènes
donnent où sont susceptibles de donner des matières premières
au commerce, la Casamance par ses richesses forestières offre
encore à l'activité européenne des produits de haute valeur et en
première ligne vient le caoutchouc.
Les exportations de caoutchouc de Casamance s'élèvent à près
de 350 tonnes par an, représentant une valeur de plus de 3 millions.
Ce produit arrive dans le commerce du pays, en seconde ligne,
avec une très petite différence comme mouvement de fonds, sur
celui des arachides.
Ce caoutchouc est connu d'une façon générale en Europe sous
le nom de Gambia ou Gambia rivers. 11 est vendu sous forme de
boules plus ou moins noirâtres, plus ou moins poisseuses, qui
fait que le produit n'est pas classé dans les premières qualités,
alors que les Niggers et les Guinée qui proviennent en grande
partie de la même plante, sont de plus haute valeur commerciale.
C'est une liane qui donne le latex d'où les indigènes extraient
le caoutchouc. Elle grimpe aux arbres de la forêt, et couvre leur
cime de son feuillage, tandis que son tronc dénudé descend tel un
long serpent de la cime au sol, donnant à la forêt tropicale un
aspect spécial presque angoissant.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires France France /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 177/502
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6465476w/f177.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6465476w/f177.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6465476w/f177.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6465476w
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6465476w