Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1925 01 mai 1925
Description : 1925/05/01 (A18,N206)-1925/05/31. 1925/05/01 (A18,N206)-1925/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64637999
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
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- .......... Page(s) .......... 779
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- Renseignements divers:
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- .......... Page(s) .......... 823
INFORMATIONS 713
sable pour traiter le métal. Les sociétés prématurément fondées
dans les régions de Tarquah et Coumassie avant l'arrivée du
chemin de fer en ces points ont succombé; leurs efforts étant
voués à un échec certain, les éléments pesants de leur machinerie
jonchent encore les sentes de la forêt tropicale. Aujourd'hui, après
vingt-cinq ans de progrès, le chemin de fer peut être remplacé
par l'automobile; des camions de trois tonnes circuleraient dans
le cercle de Gaoua. D'autre part, la Volta transporterait au be-
soin, par chalands, aux hautes eaux, les grosses pièces de mon-
tage. Par conséquent, aucun obstacle n'empêcherait de construire,
au point voulu, l'usine pourvue de tous les perfectionnements
nécessaires à une exploitation industrielle. »
Il reste à déterminer si cette exploitation offrirait des profits
suffisants. On a vu plus haut qu'aucune prospection n'ayant été
opérée, il est assez difficile de se prononcer sur la teneur des
terres, et, si l'on est assuré de trouver de l'or sur les placers
indigènes actuellement en activité, on ne sait combien on en
découvrira.
En admettant que les alluvions soient riches, il se présentera
une difficulté pratique considérable pour les laver par suite du
nianque d'eau. La pluie tombe en moyenne pendant soixante-
sept jours chaque année et l'ensemble des précipitations se monte
a 150 millimètres environ. Il se produit pendant trois mois des
phénomènes intenses de ruissellement et d'inondation, qui dis-
paraissent à la fin d'octobre, sans déterminer nul'e part un
courant liquide permanent. La Volta, le Bougouiiba, le Poni, le
Bambassou s'assèchent en partie, ne gardant de l'eau que dans
les cuvettes de leur lit séparées par des seuils rocheux décou-
Verts. Il serait évidemment possible d'établir des barrages pour
inonder les rives, mais il so trouve que les placers actuellement
connus sont à une distance appréciable de leur lit. Il n'est pas
démontré que des travaux appropriés permettraient de retenir
l'eau en quantité suffisante dans les petites vallées où s'exploite
l'alluvion.
Avant de songer à établir l'industrie aurifère dans ce pays,
est donc sensé de le prospecter et d'en scruter le régime hy.
araulique. Il est à craindre que ces études ne détruisent une
légende de richesse exceptionnelle qui dure depuis d<3 longues
années et s'est propagée par les informations indigènes jusque
dans les milieux euiopéens mal avertis.
sable pour traiter le métal. Les sociétés prématurément fondées
dans les régions de Tarquah et Coumassie avant l'arrivée du
chemin de fer en ces points ont succombé; leurs efforts étant
voués à un échec certain, les éléments pesants de leur machinerie
jonchent encore les sentes de la forêt tropicale. Aujourd'hui, après
vingt-cinq ans de progrès, le chemin de fer peut être remplacé
par l'automobile; des camions de trois tonnes circuleraient dans
le cercle de Gaoua. D'autre part, la Volta transporterait au be-
soin, par chalands, aux hautes eaux, les grosses pièces de mon-
tage. Par conséquent, aucun obstacle n'empêcherait de construire,
au point voulu, l'usine pourvue de tous les perfectionnements
nécessaires à une exploitation industrielle. »
Il reste à déterminer si cette exploitation offrirait des profits
suffisants. On a vu plus haut qu'aucune prospection n'ayant été
opérée, il est assez difficile de se prononcer sur la teneur des
terres, et, si l'on est assuré de trouver de l'or sur les placers
indigènes actuellement en activité, on ne sait combien on en
découvrira.
En admettant que les alluvions soient riches, il se présentera
une difficulté pratique considérable pour les laver par suite du
nianque d'eau. La pluie tombe en moyenne pendant soixante-
sept jours chaque année et l'ensemble des précipitations se monte
a 150 millimètres environ. Il se produit pendant trois mois des
phénomènes intenses de ruissellement et d'inondation, qui dis-
paraissent à la fin d'octobre, sans déterminer nul'e part un
courant liquide permanent. La Volta, le Bougouiiba, le Poni, le
Bambassou s'assèchent en partie, ne gardant de l'eau que dans
les cuvettes de leur lit séparées par des seuils rocheux décou-
Verts. Il serait évidemment possible d'établir des barrages pour
inonder les rives, mais il so trouve que les placers actuellement
connus sont à une distance appréciable de leur lit. Il n'est pas
démontré que des travaux appropriés permettraient de retenir
l'eau en quantité suffisante dans les petites vallées où s'exploite
l'alluvion.
Avant de songer à établir l'industrie aurifère dans ce pays,
est donc sensé de le prospecter et d'en scruter le régime hy.
araulique. Il est à craindre que ces études ne détruisent une
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