Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mai 1925 01 mai 1925
Description : 1925/05/01 (A18,N206)-1925/05/31. 1925/05/01 (A18,N206)-1925/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64637999
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
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- .......... Page(s) .......... 779
- .......... Page(s) .......... 785
- Renseignements divers:
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ÉTUDES GENERALES 667
Par des moyens de fortune absolument disproportionnés à la
tâche à remplir que, grâce au dévouement de tous, faisant
preuve d'abnégation — car la carrière coloniale est une vocation,
- qu'un véritable tour de force s'accomplissait.
Cttle colonie s'administra par ses propres moyens; beaucoup
vous diront que, comparée aux autres colonies bien outillées,
les résultats acquis sont très faibles, et pourtant, en attendant l'es-
sor économique, la suppression de l'esclavage, la sécurité des
soutes permettant le commerce, la lutte contre la maladie du som-
meil, la création des écoles, en un mot l'influence française
fut développée par une poignée d'hommes disséminés dans des
Postes isolés, souvent sans nouvelles, rencontrant à cette époque
des difficultés inouïes, imposant cependant nos méthodes huma-
nitaires qui font la force de nos institutions.
C'est encore l'Afrique Equatoriale qui, pour aider la Métropole
dans ses intérêts-au Maroc (incidents d'Agadir) se laissa, en 1911,
amputer de 250.000 kilomètres carrés de ses territoires, qui
furent alors rattachés à la colonie allemande du Cameroun.
Enfin, pendant la grande guerre de 1914, c'est l'Afrique Equa-
toriale qui reprit tous ses territoires cédés en 1911 et assura
enfin la conquête de l'ancien Cameroun.
Avec quelle impatience elle attend l'heure, proche désormais,
Où cessant d'être enfin, suivant l'expression consacrée, notre
« Cepdrillon coloniale » elle pourra à son tour aider la Métropole
dans sa lutte économique.
Elle possède, en effet, des richesses latentes en quantités
mnombrables : bois, caoutchouc, ivoire, peaux, copal, cuivre et
surtout les palmistes. Elle n'attend plus pour cela que la termi-
naison de ce chemin de fer qui reliera jusqu'à l'Océan l'immense
réseau fluvial navigable, le chemin de fer Brazzaville-Pointe-
Noire.
Sans cet outillage, décuplant toute exportation et importation,
tributaire actuellement du chemin de fer belge insuffisant pour
deux pays, cette belle colonie ne pourrait se développer — les
Souverneurs généraux qui se succédèrent, MM. MERLIN, ANGOUL-
VANT, AUGAGNEUR et ANTONETTI, ont vu dans ce chemin de fer
le salut de la colonie; mais c'est, en 1921 que le premier coup'
de pioche fut donné sous le gouvernement général de M. Au-
GAGNEUR, qui adopta définitivement le tracé <1'1 capitaine LAVIT,
qui fut plus tard le premier gouverneur civil du Tchad et qui,
ll 1910 et 1911, avait résolu dans son tracé un problème qui
Par des moyens de fortune absolument disproportionnés à la
tâche à remplir que, grâce au dévouement de tous, faisant
preuve d'abnégation — car la carrière coloniale est une vocation,
- qu'un véritable tour de force s'accomplissait.
Cttle colonie s'administra par ses propres moyens; beaucoup
vous diront que, comparée aux autres colonies bien outillées,
les résultats acquis sont très faibles, et pourtant, en attendant l'es-
sor économique, la suppression de l'esclavage, la sécurité des
soutes permettant le commerce, la lutte contre la maladie du som-
meil, la création des écoles, en un mot l'influence française
fut développée par une poignée d'hommes disséminés dans des
Postes isolés, souvent sans nouvelles, rencontrant à cette époque
des difficultés inouïes, imposant cependant nos méthodes huma-
nitaires qui font la force de nos institutions.
C'est encore l'Afrique Equatoriale qui, pour aider la Métropole
dans ses intérêts-au Maroc (incidents d'Agadir) se laissa, en 1911,
amputer de 250.000 kilomètres carrés de ses territoires, qui
furent alors rattachés à la colonie allemande du Cameroun.
Enfin, pendant la grande guerre de 1914, c'est l'Afrique Equa-
toriale qui reprit tous ses territoires cédés en 1911 et assura
enfin la conquête de l'ancien Cameroun.
Avec quelle impatience elle attend l'heure, proche désormais,
Où cessant d'être enfin, suivant l'expression consacrée, notre
« Cepdrillon coloniale » elle pourra à son tour aider la Métropole
dans sa lutte économique.
Elle possède, en effet, des richesses latentes en quantités
mnombrables : bois, caoutchouc, ivoire, peaux, copal, cuivre et
surtout les palmistes. Elle n'attend plus pour cela que la termi-
naison de ce chemin de fer qui reliera jusqu'à l'Océan l'immense
réseau fluvial navigable, le chemin de fer Brazzaville-Pointe-
Noire.
Sans cet outillage, décuplant toute exportation et importation,
tributaire actuellement du chemin de fer belge insuffisant pour
deux pays, cette belle colonie ne pourrait se développer — les
Souverneurs généraux qui se succédèrent, MM. MERLIN, ANGOUL-
VANT, AUGAGNEUR et ANTONETTI, ont vu dans ce chemin de fer
le salut de la colonie; mais c'est, en 1921 que le premier coup'
de pioche fut donné sous le gouvernement général de M. Au-
GAGNEUR, qui adopta définitivement le tracé <1'1 capitaine LAVIT,
qui fut plus tard le premier gouverneur civil du Tchad et qui,
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