Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 avril 1925 01 avril 1925
Description : 1925/04/01 (A18,N205)-1925/04/30. 1925/04/01 (A18,N205)-1925/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463798w
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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566 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
niale » pense que la raison principale qui poussa les premiers
groupements humains à se marquer de stigmates inneffaçables
semble être une raison sociale, une raison administrative. «Chez
des sauvages, écrit-il, qui vivent à peu près nus, le tatouage n'est-
il pas le meilleur procédé, le plus apparent et le plus sûr de se
faire reconnaître entre individus de la même race, du même clan ?
A ce tatouage ethnique viendront s'ajouter d'autres marques
indiquant la famille, le rang social ; la vanité n'est-ce pas le sen-
timent initial de tout individu vivant en société ? Et ces coutumes
de la sylve inviolée vous les trouverez précieusement conservées,
même chez les noirs évolués de la côte.
Chez les Djedjs et les Nagots du Bas-Dahomey, à première
vue, on peut aussi bien que dans un registre de l'état civil
déterminer la famille, le rang social de l'individu qui se présente
à vous. Deux croissants sur les tempes, il appartient à la famille
Azoumé; un petit point noir sur chaque arcade zigomatique,
c'est un Padonou ; tous les membres de la famille Badou portent
comme blason familial trois petits traits parallèles sur les tempes,
les Agboton un seul.
Cinq raies sur chaque tempe et trois au front en forme de
griffe, et vous savez que le porteur est de sang royal. Les carrés,
les losanges, le lézard ou la tortue sont réservés aux féticheurs-
Les femmes, outre le tatouage familial, portent d'autres cicatrices,
en général sur le thorax et les membres. Les jeunes femmes de
la famille Paraizo, à Porto-Novo, ont deux cicatrices allant du
biceps au poignet du bras droit, une autre suivant la crête tibiale
de la jambe gauche.
L'instinct religieux, si l'on peut donner ce nom aux supers
titions, aux croyances mystiques primitives, devait normalement
se traduire par des tatouages spéciaux, et c'est ce que l'on cons
tate encore de nos jours dans la plupart des races africaines.
Chez les Minas du Mono, par exemple, il est prudent poUr
toute mère qui veut préserver ses enfants contre le « mau\TalS
sort » de faire tatouer le dernier de ses petits par les soins d'un
féticheur spécial. Le tatouage consiste, dans ce cas, en de
incisions dessinant un demi-cercle sur chaque rebord orbi
externe. e
Quels que soient les peuples africains, le tatouage se Pl, éeS
d'une façon à peu près uniforme chez tous. Les incisions eu a
sont faites au moyen d'un petit couteau droit ou lance• oii ti .Ta0*01'
sont faites au moyen d'un petit couteau druit ou lancéolé. Tao :;
et c'est la méthode la plus employée, on ne fait qu'une coup
niale » pense que la raison principale qui poussa les premiers
groupements humains à se marquer de stigmates inneffaçables
semble être une raison sociale, une raison administrative. «Chez
des sauvages, écrit-il, qui vivent à peu près nus, le tatouage n'est-
il pas le meilleur procédé, le plus apparent et le plus sûr de se
faire reconnaître entre individus de la même race, du même clan ?
A ce tatouage ethnique viendront s'ajouter d'autres marques
indiquant la famille, le rang social ; la vanité n'est-ce pas le sen-
timent initial de tout individu vivant en société ? Et ces coutumes
de la sylve inviolée vous les trouverez précieusement conservées,
même chez les noirs évolués de la côte.
Chez les Djedjs et les Nagots du Bas-Dahomey, à première
vue, on peut aussi bien que dans un registre de l'état civil
déterminer la famille, le rang social de l'individu qui se présente
à vous. Deux croissants sur les tempes, il appartient à la famille
Azoumé; un petit point noir sur chaque arcade zigomatique,
c'est un Padonou ; tous les membres de la famille Badou portent
comme blason familial trois petits traits parallèles sur les tempes,
les Agboton un seul.
Cinq raies sur chaque tempe et trois au front en forme de
griffe, et vous savez que le porteur est de sang royal. Les carrés,
les losanges, le lézard ou la tortue sont réservés aux féticheurs-
Les femmes, outre le tatouage familial, portent d'autres cicatrices,
en général sur le thorax et les membres. Les jeunes femmes de
la famille Paraizo, à Porto-Novo, ont deux cicatrices allant du
biceps au poignet du bras droit, une autre suivant la crête tibiale
de la jambe gauche.
L'instinct religieux, si l'on peut donner ce nom aux supers
titions, aux croyances mystiques primitives, devait normalement
se traduire par des tatouages spéciaux, et c'est ce que l'on cons
tate encore de nos jours dans la plupart des races africaines.
Chez les Minas du Mono, par exemple, il est prudent poUr
toute mère qui veut préserver ses enfants contre le « mau\TalS
sort » de faire tatouer le dernier de ses petits par les soins d'un
féticheur spécial. Le tatouage consiste, dans ce cas, en de
incisions dessinant un demi-cercle sur chaque rebord orbi
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Quels que soient les peuples africains, le tatouage se Pl, éeS
d'une façon à peu près uniforme chez tous. Les incisions eu a
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et c'est la méthode la plus employée, on ne fait qu'une coup
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