Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 mars 1925 01 mars 1925
Description : 1925/03/01 (A18,N204)-1925/03/31. 1925/03/01 (A18,N204)-1925/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463797g
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
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- .......... Page(s) .......... 487
- .......... Page(s) .......... 490
388 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
doit l'être que dans une mesure limitée et non en opposition
avec l'intérêt public.
La justification de ces idées ressort d'ailleurs de la situation
actuelle de nos principales banques coloniales dont les bilans
dénotent une prospérité considérable, résultant, dans une large
mesure, du privilège qui leur a été concédé. En face de cette
prospérité, les particuliers, les commerçants et les industriels
des colonies dans lesquelles s'exerce le privilège, font entendre,
sinon des plaintes, du moins des desiderata pressants relativement
aux conditions dans lesquelles nos instituts d'émission s'acquittent
de leur rôle.
Et c'est ici qu'apparaît la double considération qu'il ne
faut pas perdre de vue en la matière. Le but à atteindre,
lors de la création d'une banque d'émission ou du renouvellement
d'un privilège, ne consiste pas exclusivement dans la satisfaction
d'exigences financières, qui se traduiraient, en cas d'exagération,
par une élévation du taux de l'argent et, partant, un accrois-
sement du prix de la vie. Ce but réside également dans la
nécessité de veiller à ce que la banque soit la dispensatrice
impartiale du crédit, qu'elle en fasse une distribution aussi
avantageuse que possible et qu'elle favorise, grâce à ses
statuts dont la prudence ne doit pas exclure la souplesse, le
développement des affaires industrielles et commerciales.
Si donc la question de la participation de l'État aux bénéfices
de la banque d'émission doit nous préoccuper, ce souci doit
aller de pair avec celui d'organiser le crédit au mieux de
l'intérêt général. Ce qu'il faut, c'est conjuguer une participation
financière à laquelle nos colonies ont droit en raison des
bénéfices importants réalisés sur leur territoire, qui leur est
indispensable au moment où la question de leur mise en
valeur présente pour la Métropole un intérêt vital, avec des
facilités de toute sorte édictées dans l'intérêt du commerce
et du public en général. Il faut que l'État, en déléguant dans
telles ou telles conditions son droit régalien d'émission, tire
de cette concession le maximum d'effet utile pour la collectivité.
Telles sont les idées qui doivent présider actuellement à
l'organisation de nos établissements coloniaux d'émission.
Cantonnée exclusivement sur le terrain essentiel de l'émission et
de l'escompte, ils rentreront dans la norme des grandes banques
d'émission ; s'il leur est permis de s'adresser encore directement
au public, du moins ne pourront-ils plus dispenset le crédit
doit l'être que dans une mesure limitée et non en opposition
avec l'intérêt public.
La justification de ces idées ressort d'ailleurs de la situation
actuelle de nos principales banques coloniales dont les bilans
dénotent une prospérité considérable, résultant, dans une large
mesure, du privilège qui leur a été concédé. En face de cette
prospérité, les particuliers, les commerçants et les industriels
des colonies dans lesquelles s'exerce le privilège, font entendre,
sinon des plaintes, du moins des desiderata pressants relativement
aux conditions dans lesquelles nos instituts d'émission s'acquittent
de leur rôle.
Et c'est ici qu'apparaît la double considération qu'il ne
faut pas perdre de vue en la matière. Le but à atteindre,
lors de la création d'une banque d'émission ou du renouvellement
d'un privilège, ne consiste pas exclusivement dans la satisfaction
d'exigences financières, qui se traduiraient, en cas d'exagération,
par une élévation du taux de l'argent et, partant, un accrois-
sement du prix de la vie. Ce but réside également dans la
nécessité de veiller à ce que la banque soit la dispensatrice
impartiale du crédit, qu'elle en fasse une distribution aussi
avantageuse que possible et qu'elle favorise, grâce à ses
statuts dont la prudence ne doit pas exclure la souplesse, le
développement des affaires industrielles et commerciales.
Si donc la question de la participation de l'État aux bénéfices
de la banque d'émission doit nous préoccuper, ce souci doit
aller de pair avec celui d'organiser le crédit au mieux de
l'intérêt général. Ce qu'il faut, c'est conjuguer une participation
financière à laquelle nos colonies ont droit en raison des
bénéfices importants réalisés sur leur territoire, qui leur est
indispensable au moment où la question de leur mise en
valeur présente pour la Métropole un intérêt vital, avec des
facilités de toute sorte édictées dans l'intérêt du commerce
et du public en général. Il faut que l'État, en déléguant dans
telles ou telles conditions son droit régalien d'émission, tire
de cette concession le maximum d'effet utile pour la collectivité.
Telles sont les idées qui doivent présider actuellement à
l'organisation de nos établissements coloniaux d'émission.
Cantonnée exclusivement sur le terrain essentiel de l'émission et
de l'escompte, ils rentreront dans la norme des grandes banques
d'émission ; s'il leur est permis de s'adresser encore directement
au public, du moins ne pourront-ils plus dispenset le crédit
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