Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1925 01 février 1925
Description : 1925/02/01 (A18,N203)-1925/02/28. 1925/02/01 (A18,N203)-1925/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64637962
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
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- Renseignements divers:
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- .......... Page(s) .......... 310
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182 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
pour recevoir le plant ou la bouture qui est mis en terre sous un
angle de 45° environ en ayant soin de le laisser émerger de 1 cen-
timètre environ au-dessus du niveau du sol. D'habitude et si l'on
n'est pas à court de plants on en met deux l'un à côté de l'autre,
espacés de 4 à 5 centimètres. Le prix du plantage varie suivant
qu'il se fait à 0m. 75 ou à 1 mètre, de 60 à 75 francs l'hectare, les
plants ou sinon les cannes devant servii à faire les boutures, étant
déposés à pied d'œuvre. La coupe des boutures se fait donc sur
place et est à la charge de l'entrepreneur.
Toute plantation est suivie d'une opération appelée « recou-
rage », qui consiste à remplacer les plants morts. Ce travail, qui
se fait généralement à l'entreprise, est payé suivant qu'il y a plus
ou moins de manquants.
Une fois que les plants ont pris racine et que l'on voit appa-
raître les premiers jets, il est indispensable de restituer à la terre,
au moyen de fumier ou d'engrais, les éléments fertilisants
enlevés par les récoltes antérieures. On estime qu'il faut 50 à
60 tombereaux de fumier, de 600 kilos environ chacun, par
hectare. Le transport du fumier, s'il est fait au moyen de
charrettes étrangères, est payé à raison de 11 francs par jour.
En comptant sur une moyenne de quatre voyages par jour, le
transport d'un tombereau de fumier revient à 2 fr. 60 et celui
des 60 tombereaux nécessaires pour un hectare, à 156 francs.
Le fumier est répandu dans les sillons, entre les plants, soit par
des femmes et des enfants travaillant à la tâche, soit à l'entreprise.
Les femmes sont payées à raison de 2 fr. 80 à 3 francs par jour,
et les enfants 1 fr. 50 à 2 francs. A l'entreprise, on paye 40 à
50 francs l'hectare. Dans le cas d'amendement des cannes plan-
tées ou des rejetons, on compte qu'il faut 300 kilos environ
d'engrais par hectare, dont l'épandage revient à 40 fr. environ.
Aussitôt après la mise en terre du fumier, on exécute une
façon consistant à passer deux fois une petite charrue entre
chaque rang de cannes. Ce binage a pour but d'aérer la terre et,
en même temps, de la nettoyer. Un homme avec deux bœufs
fait en moyenne un hectare par jour.
, Le nombre des sarclages à exécuter jusqu'à la récolte est
très variable et dépendra de l'envahissement des mauvaises
herbes. La deuxième et la troisième année les soins d'entretien
sont plus restreints, les plantes adventives ayant, pour la plu-
part, été détruites la première année.
Parfois, on épaille les cannes, afin d'aérer la plantation, mais
pour recevoir le plant ou la bouture qui est mis en terre sous un
angle de 45° environ en ayant soin de le laisser émerger de 1 cen-
timètre environ au-dessus du niveau du sol. D'habitude et si l'on
n'est pas à court de plants on en met deux l'un à côté de l'autre,
espacés de 4 à 5 centimètres. Le prix du plantage varie suivant
qu'il se fait à 0m. 75 ou à 1 mètre, de 60 à 75 francs l'hectare, les
plants ou sinon les cannes devant servii à faire les boutures, étant
déposés à pied d'œuvre. La coupe des boutures se fait donc sur
place et est à la charge de l'entrepreneur.
Toute plantation est suivie d'une opération appelée « recou-
rage », qui consiste à remplacer les plants morts. Ce travail, qui
se fait généralement à l'entreprise, est payé suivant qu'il y a plus
ou moins de manquants.
Une fois que les plants ont pris racine et que l'on voit appa-
raître les premiers jets, il est indispensable de restituer à la terre,
au moyen de fumier ou d'engrais, les éléments fertilisants
enlevés par les récoltes antérieures. On estime qu'il faut 50 à
60 tombereaux de fumier, de 600 kilos environ chacun, par
hectare. Le transport du fumier, s'il est fait au moyen de
charrettes étrangères, est payé à raison de 11 francs par jour.
En comptant sur une moyenne de quatre voyages par jour, le
transport d'un tombereau de fumier revient à 2 fr. 60 et celui
des 60 tombereaux nécessaires pour un hectare, à 156 francs.
Le fumier est répandu dans les sillons, entre les plants, soit par
des femmes et des enfants travaillant à la tâche, soit à l'entreprise.
Les femmes sont payées à raison de 2 fr. 80 à 3 francs par jour,
et les enfants 1 fr. 50 à 2 francs. A l'entreprise, on paye 40 à
50 francs l'hectare. Dans le cas d'amendement des cannes plan-
tées ou des rejetons, on compte qu'il faut 300 kilos environ
d'engrais par hectare, dont l'épandage revient à 40 fr. environ.
Aussitôt après la mise en terre du fumier, on exécute une
façon consistant à passer deux fois une petite charrue entre
chaque rang de cannes. Ce binage a pour but d'aérer la terre et,
en même temps, de la nettoyer. Un homme avec deux bœufs
fait en moyenne un hectare par jour.
, Le nombre des sarclages à exécuter jusqu'à la récolte est
très variable et dépendra de l'envahissement des mauvaises
herbes. La deuxième et la troisième année les soins d'entretien
sont plus restreints, les plantes adventives ayant, pour la plu-
part, été détruites la première année.
Parfois, on épaille les cannes, afin d'aérer la plantation, mais
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