Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 février 1925 01 février 1925
Description : 1925/02/01 (A18,N203)-1925/02/28. 1925/02/01 (A18,N203)-1925/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64637962
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
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- Statistiques. Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 286
- Renseignements divers:
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ÉTUDES GÉNÉRALES 181
Le meilleur terrain qui convient à la canne à sucre est celui
où se mélangent en parties égales la terre argileuse et la terre
légère.
Culture.
A la Guadeloupe on peut, pour ainsi dire, planter en toute
saison ; mais il est préférable de choisir la saison des pluies, c'est-
à-dire de mai à octobre.
On distingue deux sortes de cultures : la grande et la petite
culture. La première, s'effectuant de juillet à décembre, est géné-
ralement pratiquée par les usiniers; la seconde, qui a lieu de mars
ou plutôt d'avril à juillet, est la plus répandue,étant mise en pra-
tique par les distillateurs et les petits planteurs.
Actuellement toutes les usines possèdent des tracteurs — en
général des Fordson — avec lesquels on laboure un hectare
environ par jour. Mais en dehors de ces usines, rares sont encore
les distilleries qui pratiquent déjà le labour mécanique. Aussi, les
labours se font-ils généralement à l'aide de bœufs ; c'est un tra-
vail assez lent, plus ou moins bien fait, suivant l'habileté du labou-
reur. Les labours se font entre 15 et 20 centimètres de profondeur.
S'ils sont exécutés par les moyens dont dispose le propriétaire,
le laboureur est payé 4 francs par jour et le toucheur de bœufs
1 fr. 50 à 2 francs. A l'entreprise, c'est-à-dire dans le cas ou
bœufs et charrue sont la propriété de l'entrepreneur, on paye
225 francs par hectare pour le premier labour et 160 à 175 francs
pour le second.
Après le second labour, exécuté perpendiculairement au pre-
mier, on procède au sillonnage. Les sillons, dans lesquels on
plante la canne, sont espacés de 1 mètre à 1 m. 50. A l'entreprise
ce travail est payé à raison de 120 francs l'hectare; mais si l'on
dispose des animaux et du matériel nécessaires, il est bien plus
économique de le faire exécuter par son personnel.
La terre une fois préparée, on répand dans les sillons les plants
ou les boutures, qui seront mis en terre à une distance variant
entre 0 m. 75 et 1 mètre suivant les variétés cultivées. Le plant,
c'est l'extrémité supérieure de la canne ; tandis que la boutrue est
constituée par une partie de la canne même, comportant au moins
deux yeux ou bourgeons. Le plantage se fait soit à l'aide du pic,
soit avec lu « fotii-cliette » ou espèce de fourche à cinq dents apla-
ties, au moyen duquel on pratique le trou ou le creux nécessaire
Le meilleur terrain qui convient à la canne à sucre est celui
où se mélangent en parties égales la terre argileuse et la terre
légère.
Culture.
A la Guadeloupe on peut, pour ainsi dire, planter en toute
saison ; mais il est préférable de choisir la saison des pluies, c'est-
à-dire de mai à octobre.
On distingue deux sortes de cultures : la grande et la petite
culture. La première, s'effectuant de juillet à décembre, est géné-
ralement pratiquée par les usiniers; la seconde, qui a lieu de mars
ou plutôt d'avril à juillet, est la plus répandue,étant mise en pra-
tique par les distillateurs et les petits planteurs.
Actuellement toutes les usines possèdent des tracteurs — en
général des Fordson — avec lesquels on laboure un hectare
environ par jour. Mais en dehors de ces usines, rares sont encore
les distilleries qui pratiquent déjà le labour mécanique. Aussi, les
labours se font-ils généralement à l'aide de bœufs ; c'est un tra-
vail assez lent, plus ou moins bien fait, suivant l'habileté du labou-
reur. Les labours se font entre 15 et 20 centimètres de profondeur.
S'ils sont exécutés par les moyens dont dispose le propriétaire,
le laboureur est payé 4 francs par jour et le toucheur de bœufs
1 fr. 50 à 2 francs. A l'entreprise, c'est-à-dire dans le cas ou
bœufs et charrue sont la propriété de l'entrepreneur, on paye
225 francs par hectare pour le premier labour et 160 à 175 francs
pour le second.
Après le second labour, exécuté perpendiculairement au pre-
mier, on procède au sillonnage. Les sillons, dans lesquels on
plante la canne, sont espacés de 1 mètre à 1 m. 50. A l'entreprise
ce travail est payé à raison de 120 francs l'hectare; mais si l'on
dispose des animaux et du matériel nécessaires, il est bien plus
économique de le faire exécuter par son personnel.
La terre une fois préparée, on répand dans les sillons les plants
ou les boutures, qui seront mis en terre à une distance variant
entre 0 m. 75 et 1 mètre suivant les variétés cultivées. Le plant,
c'est l'extrémité supérieure de la canne ; tandis que la boutrue est
constituée par une partie de la canne même, comportant au moins
deux yeux ou bourgeons. Le plantage se fait soit à l'aide du pic,
soit avec lu « fotii-cliette » ou espèce de fourche à cinq dents apla-
ties, au moyen duquel on pratique le trou ou le creux nécessaire
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