Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 août 1939 01 août 1939
Description : 1939/08/01 (A14,N164)-1939/10/31 (A14,N166). 1939/08/01 (A14,N164)-1939/10/31 (A14,N166).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463792d
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 257
L'amélioration des plantations de bananes
à la Martinique
Nous avons récemment indiqué, d'après les travaux de M. Mallamaire, quelles
maladies menaçaient ou affectaient les bananeraies martiniquaises. Voici mainte-
nant les moyens les plus efficaces d'y remédier, et d'abord les moyens préventifs :
Travail du sol. — Le bananier est très exigeant sur la perméabilité comme
sur l'aération du sol.
La plupart des terres de la Martinique sont fortement argileuses et leur
compacité est encore augmentée par une chute de pluie importante qui arrive
à tasser rapidement le sol.
Lors de l'établissement de la plantation, il faut donc effectuer un bon labour
de 40-45 cm, recroisé si possible, qu'on peut également faire suivre d'un sous-
solage à 45-50 cm.
Les fosses de plantation doivent être aussi les plus grandes possibles :
40 X 40 X 40 cm. sont des dimensions insuffisantes. Il faut au moins
80 x 80 x 80 cm. avec remise du sous-sol en place lors du comblement.
Un ameublement annuel du sol effectué par un bon fourchetage s'impose
dans toutes les bananeraies. Qu'il soit effectué au début de la saison des pluies
ou à la fin de celle-ci, il aère le sol, diminue sa compacité et favorise au maxi-
mum le développement radi cul aire.
Le ratissage bi-mensuel pratiqué par certains planteurs n'a pas paru donner
les résultats espérés. S'il permet d'entretenir le sol sans végétation adventice,
il brise trop souvent les racines des bananiers et surtout, mal exécuté, il déterre
les racines au voisinage immédiat de la souche, et l' on obtient ainsi des bana-
niers très exhaussés sur le sol, dont plus de 25 des racines sont déterrées et
deviennent inutilisables.
Refonte des plantations. — Les plantations de bananiers vieillissent et il
faut estimer qu'après 4 à 6 ans de culture, sur un même sol (suivant sa richesse),
chaque plantation doit être entièrement refaite.
Dans les terres visiblement « fatiguées » on peut, avec profit, interrompre
le cycle bananier en ensemençant le sol avec une légumineuse qui sera enfouie
à la floraison et reprendre ensuite la culture du bananier.
Œilletomtage. — Dans beaucoup de plantations, l'œilletonnage est mal
exécuté et d'une manière générale, on laisse beaucoup trop de rejets par sou-
che.
Ce n'est que dans ces conditions exceptionnelles de fertilité que l'on peut
laisser trois ou quatre rejets par souche.
La meilleure technique à recommander est la conduite monotige qui permet
au planteur de choisir sa période de production.
L'oeilletonnage doit s'effectuer à la pince à ceilletonner et non pas au sabre
ou au coutelas ; il doit également se faire en terre et être définitif, et non pas
au ras du sol, ceci afin d'éviter tout simplement la repousse qui constitue une
L'amélioration des plantations de bananes
à la Martinique
Nous avons récemment indiqué, d'après les travaux de M. Mallamaire, quelles
maladies menaçaient ou affectaient les bananeraies martiniquaises. Voici mainte-
nant les moyens les plus efficaces d'y remédier, et d'abord les moyens préventifs :
Travail du sol. — Le bananier est très exigeant sur la perméabilité comme
sur l'aération du sol.
La plupart des terres de la Martinique sont fortement argileuses et leur
compacité est encore augmentée par une chute de pluie importante qui arrive
à tasser rapidement le sol.
Lors de l'établissement de la plantation, il faut donc effectuer un bon labour
de 40-45 cm, recroisé si possible, qu'on peut également faire suivre d'un sous-
solage à 45-50 cm.
Les fosses de plantation doivent être aussi les plus grandes possibles :
40 X 40 X 40 cm. sont des dimensions insuffisantes. Il faut au moins
80 x 80 x 80 cm. avec remise du sous-sol en place lors du comblement.
Un ameublement annuel du sol effectué par un bon fourchetage s'impose
dans toutes les bananeraies. Qu'il soit effectué au début de la saison des pluies
ou à la fin de celle-ci, il aère le sol, diminue sa compacité et favorise au maxi-
mum le développement radi cul aire.
Le ratissage bi-mensuel pratiqué par certains planteurs n'a pas paru donner
les résultats espérés. S'il permet d'entretenir le sol sans végétation adventice,
il brise trop souvent les racines des bananiers et surtout, mal exécuté, il déterre
les racines au voisinage immédiat de la souche, et l' on obtient ainsi des bana-
niers très exhaussés sur le sol, dont plus de 25 des racines sont déterrées et
deviennent inutilisables.
Refonte des plantations. — Les plantations de bananiers vieillissent et il
faut estimer qu'après 4 à 6 ans de culture, sur un même sol (suivant sa richesse),
chaque plantation doit être entièrement refaite.
Dans les terres visiblement « fatiguées » on peut, avec profit, interrompre
le cycle bananier en ensemençant le sol avec une légumineuse qui sera enfouie
à la floraison et reprendre ensuite la culture du bananier.
Œilletomtage. — Dans beaucoup de plantations, l'œilletonnage est mal
exécuté et d'une manière générale, on laisse beaucoup trop de rejets par sou-
che.
Ce n'est que dans ces conditions exceptionnelles de fertilité que l'on peut
laisser trois ou quatre rejets par souche.
La meilleure technique à recommander est la conduite monotige qui permet
au planteur de choisir sa période de production.
L'oeilletonnage doit s'effectuer à la pince à ceilletonner et non pas au sabre
ou au coutelas ; il doit également se faire en terre et être définitif, et non pas
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