Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1939-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1939 01 mai 1939
Description : 1939/05/01 (A14,N161)-1939/05/31. 1939/05/01 (A14,N161)-1939/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463790k
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 168
- Les Bois de l'Empire Colonial Français:
- L'aménagement des palmeraies de rôniers cultivés au Sénégal. De nos Correspondants
- Pour la revalorisation économique de l'Annam. Un inté ressant effort de régénération forestière. De nos Correspondants
- Protection de la forêt contre les incendies en Indochine. De nos Correspondants
- Les Bois de la Guyane. Leur utilité. De nos Correspondants
- Le reboisement à Madagascar. De nos Correspondants
- Colonies Etrangères:
- Nigéria Britannique. Somalie. Kenya. De nos Correspondants
- Mesures fiscales et douanières prises en A. O. F. en faveur des Véhiculas à Gazogène et du Matériel de Carbonisation. De nos Correspondants
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 169
pour l'Afrique tropicale il y manque des citations de travaux qu'il
aurait été utile de mettre en discussion.
Nous ne pouvons songer à compléter, même partiellement, le relevé
bibliographique, rédigé par M. Robyns, malgré l'intérêt que cela
présenterait, tant pour notre Colonie du Congo, que pour les Colonies
de l'Afrique occidentale et centrale, anglaises et françaises.
Nous avons déjà eu l'occasion d'appuyer ailleurs sur l'importance
de la documentation bibliographique forestière, non seulement afri-
caine, mais mondiale. Une telle bibliographie mériterait d'être publiée;
elle serait surtout utile si elle pouvait être critique (1).
Toutes les bibliographies que les auteurs ont essayé d'établir à ce
jour sur la question forestière, dont celle des feux de brousse fait
donc partie, se sont montrées largement incomplètes; il n'y a à ce
fait d'ailleurs rien d'étonnant, car la complication de la question, la
dispersion des travaux rendent tout travail de condensation des plus
difficiles.
Si nous déclarons l'intérêt de ce rapport, qui remet la question en
discussion, cela ne veut nullement dire que nous partageons toutes les
opinions émises par M. Robyns, soit en son nom personnel, soit d'après
d' autres auteurs; bien au contraire, sur beaucoup de points nous serons
loin d'être d'accord avec lui.
Les principes généraux que nous avons formulés à diverses reprises
sur ce problème si controversé des feux de brousse, qui étaient d'ail-
leurs ceux émis par certains de nos prédécesseurs, l'ont été sans la
moindre idée préconçue. Ils sont le résultat de réflexions basées soit sur
la discussion de correspondances, soit sur des entretiens avec ceux qui
depuis des années ont consacré une partie de leur temps à étudier ce
vaste problème.
Nous avons eu l'occasion d'approcher dans notre longue carrière
toute une série de chercheurs trop nombreux pour être énumérés ici;
parmi les premiers, le Dr W. Busse a insisté sur la nocivité des feux
de brousse, et l'un des derniers, le Conservateur des forêts des Colonies
françaises, Aubréville, dans une grande série de travaux que beaucoup
semblent ignorer, passa cette question en revue pour diverses régions
de l'Afrique centrale et occidentale, et publia sur elle des aperçus
généraux très documentés dans le volumineux et remarquable mémoire
sur « La forêt coloniale et les forêts de l'Afrique occidentale », cou-
ronné par l'Académie des Sciences coloniales de Paris et publié par
elle dans ses Annales en 1938.
Les résultats des études de ce forestier, poursuivies pendant de nom-
breuses années sur le terrain, sont de ceux qui doivent attirer l'attention
et faire réfléchir tous les hommes qui veulent faire accorder une valeur
économique aux feux en général et aux feux de brousse en particulier.
Certes, nous conviendrons que les questions soulevées par l'examen
des « feux de brousse» sont complexes; mais ce problème examiné-
(i) Une « Bibliographia universalis silviculturae > est-en voie de publication. En Belgi
que, le Service des Expériences et Consultations forestières s'occupe, sous la^direction de
notre collègue M. Delevoy-de réunirla documentation relative à notre pays.
pour l'Afrique tropicale il y manque des citations de travaux qu'il
aurait été utile de mettre en discussion.
Nous ne pouvons songer à compléter, même partiellement, le relevé
bibliographique, rédigé par M. Robyns, malgré l'intérêt que cela
présenterait, tant pour notre Colonie du Congo, que pour les Colonies
de l'Afrique occidentale et centrale, anglaises et françaises.
Nous avons déjà eu l'occasion d'appuyer ailleurs sur l'importance
de la documentation bibliographique forestière, non seulement afri-
caine, mais mondiale. Une telle bibliographie mériterait d'être publiée;
elle serait surtout utile si elle pouvait être critique (1).
Toutes les bibliographies que les auteurs ont essayé d'établir à ce
jour sur la question forestière, dont celle des feux de brousse fait
donc partie, se sont montrées largement incomplètes; il n'y a à ce
fait d'ailleurs rien d'étonnant, car la complication de la question, la
dispersion des travaux rendent tout travail de condensation des plus
difficiles.
Si nous déclarons l'intérêt de ce rapport, qui remet la question en
discussion, cela ne veut nullement dire que nous partageons toutes les
opinions émises par M. Robyns, soit en son nom personnel, soit d'après
d' autres auteurs; bien au contraire, sur beaucoup de points nous serons
loin d'être d'accord avec lui.
Les principes généraux que nous avons formulés à diverses reprises
sur ce problème si controversé des feux de brousse, qui étaient d'ail-
leurs ceux émis par certains de nos prédécesseurs, l'ont été sans la
moindre idée préconçue. Ils sont le résultat de réflexions basées soit sur
la discussion de correspondances, soit sur des entretiens avec ceux qui
depuis des années ont consacré une partie de leur temps à étudier ce
vaste problème.
Nous avons eu l'occasion d'approcher dans notre longue carrière
toute une série de chercheurs trop nombreux pour être énumérés ici;
parmi les premiers, le Dr W. Busse a insisté sur la nocivité des feux
de brousse, et l'un des derniers, le Conservateur des forêts des Colonies
françaises, Aubréville, dans une grande série de travaux que beaucoup
semblent ignorer, passa cette question en revue pour diverses régions
de l'Afrique centrale et occidentale, et publia sur elle des aperçus
généraux très documentés dans le volumineux et remarquable mémoire
sur « La forêt coloniale et les forêts de l'Afrique occidentale », cou-
ronné par l'Académie des Sciences coloniales de Paris et publié par
elle dans ses Annales en 1938.
Les résultats des études de ce forestier, poursuivies pendant de nom-
breuses années sur le terrain, sont de ceux qui doivent attirer l'attention
et faire réfléchir tous les hommes qui veulent faire accorder une valeur
économique aux feux en général et aux feux de brousse en particulier.
Certes, nous conviendrons que les questions soulevées par l'examen
des « feux de brousse» sont complexes; mais ce problème examiné-
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