Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1931 01 juin 1931
Description : 1931/06/01 (A24,N268)-1931/06/30. 1931/06/01 (A24,N268)-1931/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64634627
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
898 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
C'est en Suède et au Danemark que la consommation par
tête est la plus élevée : 7 kg. 500. Elle n'est que de 1 kilo en
Espagne et en Italie, et 0 kg. 500 en Angleterre.
Il semble donc que la consommation du café peut encore
s'accroître dans beaucoup de pays et qu'en France, en particulier,
il faudrait qu'elle soit presque doublée pour que le Français
atteigne la consommation du Suédois ou du Danois.
La production mondiale du café a passé de 103.000 tonnes
en 1835 à 600.000 tonnes en 1380, 1.000.000 en 1905, pour arriver
à une moyenne d'environ 1.250.000 tonnes pendant la période
1020-1927.
Comme on le sait, le Brésil est le principal pays producteur'
de café ; il fournit normalement plus des 2/3 de la production
totale. En 1927-1928, une brusque surproduction ; plus de
2.000.000 de tonnes, dont 1.680,000 pour le Brésil seul, a amené
ce pays à prendre, une fois de plus, des mesures dites de « valo-
risation ». Mais, quoique à peu près maître du marché, en
raison de sa grande prépondérance dans la production, le Brésil
n'a pu assurer le maintien des cours du café à un taux suffi-
samment rémunérateur pour les planteurs. Les cours sont tombés
en effet de 1.300 francs les 100 kilos en 1925-1926 à 450 francs
au début de cette année.
D'autre part, en raison des appuis financiers qui ont été
apportés à « l'Institut de défense du café » de Sao-Paulo, la
direction du marché se trouve placée entre les mains de financiers
qui peuvent songer à tirer parti de la situation, ce qui peut
être gros de conséquences, aussi bien pour les consommateurs
que pour les producteurs.
La France se trouve donc intéressée à cette question
économique du café, à la fois comme pays gros consommateur,
et, par ses colonies, comme pays producteur.
Nos planteurs coloniaux se sont émus de la situation qui leur
était faite et ont réclamé des mesures d'aide et de protection.
Il semble certain, d'autre part, que si le Brésil ne possédait
plus un presque monopole de fait de la production, si les autres
pays producteurs venaient le concurrencer davantage, l'état du
marché pourrait se modifier favorablement dans un avenir
assez rapproché.
La production du café dans nos colonies pourrait être
largement développée et certains, même, affirment que, dans
C'est en Suède et au Danemark que la consommation par
tête est la plus élevée : 7 kg. 500. Elle n'est que de 1 kilo en
Espagne et en Italie, et 0 kg. 500 en Angleterre.
Il semble donc que la consommation du café peut encore
s'accroître dans beaucoup de pays et qu'en France, en particulier,
il faudrait qu'elle soit presque doublée pour que le Français
atteigne la consommation du Suédois ou du Danois.
La production mondiale du café a passé de 103.000 tonnes
en 1835 à 600.000 tonnes en 1380, 1.000.000 en 1905, pour arriver
à une moyenne d'environ 1.250.000 tonnes pendant la période
1020-1927.
Comme on le sait, le Brésil est le principal pays producteur'
de café ; il fournit normalement plus des 2/3 de la production
totale. En 1927-1928, une brusque surproduction ; plus de
2.000.000 de tonnes, dont 1.680,000 pour le Brésil seul, a amené
ce pays à prendre, une fois de plus, des mesures dites de « valo-
risation ». Mais, quoique à peu près maître du marché, en
raison de sa grande prépondérance dans la production, le Brésil
n'a pu assurer le maintien des cours du café à un taux suffi-
samment rémunérateur pour les planteurs. Les cours sont tombés
en effet de 1.300 francs les 100 kilos en 1925-1926 à 450 francs
au début de cette année.
D'autre part, en raison des appuis financiers qui ont été
apportés à « l'Institut de défense du café » de Sao-Paulo, la
direction du marché se trouve placée entre les mains de financiers
qui peuvent songer à tirer parti de la situation, ce qui peut
être gros de conséquences, aussi bien pour les consommateurs
que pour les producteurs.
La France se trouve donc intéressée à cette question
économique du café, à la fois comme pays gros consommateur,
et, par ses colonies, comme pays producteur.
Nos planteurs coloniaux se sont émus de la situation qui leur
était faite et ont réclamé des mesures d'aide et de protection.
Il semble certain, d'autre part, que si le Brésil ne possédait
plus un presque monopole de fait de la production, si les autres
pays producteurs venaient le concurrencer davantage, l'état du
marché pourrait se modifier favorablement dans un avenir
assez rapproché.
La production du café dans nos colonies pourrait être
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