Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1931-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1931 01 juin 1931
Description : 1931/06/01 (A24,N268)-1931/06/30. 1931/06/01 (A24,N268)-1931/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64634627
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
ÉTUDES GÉNÉRALES 837
secret en son pouvoir d'une canalisation où toutes les pensées,
toute la pratique viendraient se combiner pour enrichir davantage
la connaissance expansive de la France.
Ce n'est, du reste, pas une vaine présomption que de travailler
avec la Mère-Patrie, selon votre ardent désir, à unifier cette
source où tous les esprits puiseraient la riche alimentation qui,
elle aussi crée — excusez-moi de le redire en paraphrasant
l'expression de l'éminent aviateur — qui crée « la solidarité
entre Nations»..
a) Enseignement.
Évidemment no3 éléments de formation intellectuelle sont
encore épars ou mal distribués. C'est un peu l'aspect d'un imbro-
glio, d'un entassement dans des appartements d'emprunt que
d'heureuses et assez prochaines combinaisons peuvent faire
délaisser. C'est aussi le grave enchevêtrement des orientations
et des facultés dans cet essaim de jeunes gens et de jeunes filles
qui, par près de deux mille, fréquentent nos établissements
d'enseignement secondaire. On peut y discerner de fortes incli-
nations d'activité pratique et la semence de fructueuses curiosités
littéraires ou scientifiques.
Et lorsqu'arrive l'heure bien tardive de la discrimination
du baccalauréat, sous un régime conçu en raison des complexités
de notre existence mouvementée, nous assistons au triste
spectacle de reculs, de renoncements, de déceptions durables,
peut-être définitives, puisque le courant est pénible à remonter
lorsqu'on est désorienté.
Le problème qui se pose ainsi n'est pas d'hier et sans doute
avait-on reconnu, bien avant Pascal, que « la chose la plus
irnport:mte de la vie est le choix d'un métier». Mais auj ourd'hui
ce précepte d'ordre social n'est plus contenu dans un simple
résumé de discussions théoriques.
Ici même, Messieurs, vous pouvez couper court à une crise
dont vous concevez nettement la cause profonde.
La Société Martiniquaise, qui s'enorgueillit à juste titre de
ses œuvres républicaines et laïques, n'est-elle pas, en effet, légi-
timement fondée à réclamer de ses f> à 600 classes d'enseignement
Primaire, comme résultat des innombrables efforts de la collecti-
ve la mise au point des meilleures conditions d'une sélection
rationnelle. Cette collectivité est encore prête à fortifier le cadre
Imposant du personnel enseignant; elle veut pourvoir la formation
Primaire des œuvres matérielles ou intellectuelles : caisse des
secret en son pouvoir d'une canalisation où toutes les pensées,
toute la pratique viendraient se combiner pour enrichir davantage
la connaissance expansive de la France.
Ce n'est, du reste, pas une vaine présomption que de travailler
avec la Mère-Patrie, selon votre ardent désir, à unifier cette
source où tous les esprits puiseraient la riche alimentation qui,
elle aussi crée — excusez-moi de le redire en paraphrasant
l'expression de l'éminent aviateur — qui crée « la solidarité
entre Nations»..
a) Enseignement.
Évidemment no3 éléments de formation intellectuelle sont
encore épars ou mal distribués. C'est un peu l'aspect d'un imbro-
glio, d'un entassement dans des appartements d'emprunt que
d'heureuses et assez prochaines combinaisons peuvent faire
délaisser. C'est aussi le grave enchevêtrement des orientations
et des facultés dans cet essaim de jeunes gens et de jeunes filles
qui, par près de deux mille, fréquentent nos établissements
d'enseignement secondaire. On peut y discerner de fortes incli-
nations d'activité pratique et la semence de fructueuses curiosités
littéraires ou scientifiques.
Et lorsqu'arrive l'heure bien tardive de la discrimination
du baccalauréat, sous un régime conçu en raison des complexités
de notre existence mouvementée, nous assistons au triste
spectacle de reculs, de renoncements, de déceptions durables,
peut-être définitives, puisque le courant est pénible à remonter
lorsqu'on est désorienté.
Le problème qui se pose ainsi n'est pas d'hier et sans doute
avait-on reconnu, bien avant Pascal, que « la chose la plus
irnport:mte de la vie est le choix d'un métier». Mais auj ourd'hui
ce précepte d'ordre social n'est plus contenu dans un simple
résumé de discussions théoriques.
Ici même, Messieurs, vous pouvez couper court à une crise
dont vous concevez nettement la cause profonde.
La Société Martiniquaise, qui s'enorgueillit à juste titre de
ses œuvres républicaines et laïques, n'est-elle pas, en effet, légi-
timement fondée à réclamer de ses f> à 600 classes d'enseignement
Primaire, comme résultat des innombrables efforts de la collecti-
ve la mise au point des meilleures conditions d'une sélection
rationnelle. Cette collectivité est encore prête à fortifier le cadre
Imposant du personnel enseignant; elle veut pourvoir la formation
Primaire des œuvres matérielles ou intellectuelles : caisse des
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