mais les importations de l'étranger ne sont pas négligeables, 105.809 francs en 1929. Les cigares et les cigarettes sont taxés au tarif spécial des douanes de la colonie à raison de 1.000 francs les 100 kilos.
Huiles et sucs végétaux.
L'augmentation de 3.303.478 francs relevée pour ce chapitre est due à 3.648.388 francs d'essences de bois de rose reçues de la Guyane française contre seulement 1.362.737 francs en 1929. Ces essences sont réexportées sur la Métropole. L'opération s'explique par le fait que certaines usines de la Guyane sont contrôlées par des capitaux martiniquais ou dépendent de firmes ayant leur établissement principal à Fort-de-France.
En 1928, il avait été importé de l'étranger 778.733 kilos d'huile de soja d'une valeur de 4.135.581 francs ; il n'en a é;é reçu, en 1929 que 132.567 kilos d'une valeur de 658.618 francs. Ces importations ont complètement cessé à la suite du relèvement des droits. Il n'est plus reçu que des huiles d'arachides en provenance de Marseille et de Bordeaux.
Les importations de graisses végétales alimentaire?, égale- ment de fabrication française, ont augmenté sensiblement, 384.448 kilos pour une valeur de 2.219.195 francs contre 275.682 kilos d'une valeur de 1.749.281 fraDcs en 1928.
Bois.
Les arrivages de bois de construction ont fléchi quelque peu.
Ce fléchissement, qui s'est - manifesté surtout à la fin de l'année, peut être attribué aux éruptions volcaniques. Saint-Pierre et Morne Rouge étaient alors en plein relèvement et des primes à la reconstruction étaient distribuées. Tout y a été arrêté, et même à Fort-de-France et dans les autres localités, l'incertitude du lendemain a certainement ralenti l'activité du bâtiment. Mais il a fallu construire, à proximité de la région menacée, des abris pour les habitants évacués, ce qui a nécessité des quantités importantes de bois et atténué la diminution.
Les bois de la Guyane n'ont pas gagné dans la faveur du public. Les importations, qui étaient déjà négligeables comme quantités, ont encore fléchi. Ces bois ne répondent pas aux caractéristiques exigées des bois de construction. Sciés trop verts, ils gauchissent et se fendent et ne peuvent même pas être utilisés comme bois de coffrage.
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