parler une protection douanière et qui n'a été prévue que dans un but fiscal. La production française a été en effet rarement en mesure d'approvisionner les colonies autrement qu'en farine provenant de blé d'admission temporaire, par conséquent soumise aux droits de douane. Mais ces farines ont générale- ment donné des mécomptes. Elles sont de mauvaise conser- vation. Elles durcissent et deviennent aigres.
Les biscuits de mer constituent aujourd'hui un article de consommation courante. Pour la première fois depuis la guerre, il en a été reçu, en 1928, 194.023 kilos, il en a été reçu en 1929, 601.186 kilos sur lesquels la part de l'industrie nationale est de 516.210 kilos.
Fruits et graines.
Il est reçu des Etats-Unis des fruits frais, pommes, poires, raisins. Ces fruits pourraient être importés également de la Métropole en utilisant les cales frigorifiques.
Denrées coloniales de consommation.
Les importations de la Métropole ont augmenté de 227.157 frs, celles des colonies françaises de 1.463.361 francs, celles de l'étranger ont fléchi de 276.827 francs. Ces modifications résultent du contrôle sanitaire des cafés. Il n'est plus importé à la Martinique que le café kouillou de Madagascar. Ce n'est pas qu'il remplit les conditions de l'arrêté ministériel du 27 fév. 1922, car jusqu'ici aucun certificat phythopathologique régulier n'a été fourni et ne peut être fourni. Tous les cafés sont en effet, reçus de la Métropole qui n'a aucune raison de prohiber les prove- nances de pays contaminés, mais Madagascar étant indemne de scolyte et d'Hémiléia, les cafés de cette origine sont admis à la suite d'une simple inspection du service de l'Agriculture.
Il est à noter que la Martinique, dont le café jouissait autrefois d'une très grande réputation, ne produit plus que des quantités infimes de moka et quelques tonnes de libéria qui ne sont pas consommées dans la colonie.
Le tabac en feuilles, tabac noir utilisé pour la pipe surtout par la population des campagnes, est importé des États-Unis.
L'Algérie est notre principal fournisseur pour les tabacs fabriqués et les cigarettes.
On ne reçoit que de très petites quantités de tabac de la Régie,
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