Nous terminerons le rapport général par l'étude de deux projets de réglementation préparés par MM. les Gouverneurs généraux de l'A.O.F. et de lA. E. F.
Projet de réglementation cynégétique de l'A.O.F.
Le projet de l'A.O. F. a été adressé à M. le Ministre le 31 juillet 1911.
Un rapport, du chef du service des affaires politiques administratives et économiques de la colonie accompagnait l'envoi :
Dans ce rapport, dont l'auteur, par une confusion très excu- sable, entre la non adhésion du Gouvernement français à la Convention de Londres, de 1900, inapplication de la dite Convention, à laquelle notre pays a adhéré, en fait, rappelait que, si notre Gouvernement n'est pas, à l'exemple des Gouver- nements étrangers de l'Afrique, entré dans la voie de l'applica- tion pratique, en revanche, l'étude de la questipn remonte en Afrique occidentale, à 1904.
« Mais ajoutait-on, l'élaboration de cette réglementation devait être abordée avee prudence et sans précipitation, car elle touche, par quelques côtés à la politique indigène, en raison des coutumes et habitudes de vie de certaines populations. »
Loin de notre esprit, certes, de blâmer la prudence en un domaine que nous venons de voir à la fois si délicat et si complexe. Seulement cette qualité, est poussée parfois chez nous au point de se transformer en un défaut, qui confine à l'aversion d'agir.
Les difficultés que signale ce rapport, nos voisins les ont cependant surmontées. Seul, de tous les pays ayant participé à la Convention, le nôtre est le seul à n'en avoir appliqué les clauses que timidement, en une série de mesures locales et restreintes : donc à peu près illusoires. Le temps a passé. La destruction des espèces s'est poursuivie. Et, tandis que le tou- risme cynégétique est devenu dans tout l'est de l'Afrique, la source de prospérité que nous savons, nous en sommes encore
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