Sous l'influence de la grave crise de mévente qui, actuellement, n'épargne ni las matières premières ni les produits fabri.qués les produc- teurs et industriels métropolitains sont tentés de se représenter les pro- duits coloniaux comme des concurrents dangereux. Aussi, de tous côtés, n'est-il question que de restrictions.
M Cette méthode est néfaste », dit M. Fhançois-Marsai. dans l'Union ovine du 5 novembre, « car réduire la part des producteurs c'est tou- jours limiter la puissance même de consommation et il est grave de se fermer des débouchés pour l'avenir sous prétexte qu'on en manque dans le présent. Il faut, par conséquent, dans 1 intérêt de tous, adop- ter une politique de production dans nos colonies en cho:sissant pour objectif les productions les plus conformes à leurs aptitudes et les moins susceptibles de concurrencer l'agriculture métropolitaine: l'élevage du mouton, par exemple. »
Parmi nos colonies, l'Afrique Occidentale française est celle où cet élevage peut devenir le plus prospère, et l'action méthodique que l'Union ovine coloniale est disposée à y entreprendre pour le dévelop- pement de l'élevage du mouton et pour l'amélioration des échanges de laines et de peaux est indiquée dans un article abondamment illustré.
Enfin, l'importante question du choix de la race ovine en Tunisie et de l'élimination des moutons à grosse queue, est traitée par le directeur de la sectiop tunisienne de l'Union ovine de l'Afrique du Nord.
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