SERVICE D'ÉTUDES DES PRODUCTIONS COLONIALES TECHNOLOGIE — BIOTECHNIE COLONIALES
RESUMES par F. HEIM DE BALSAC, Directeur du Service, Professeur d'Agriculture au Conservatoire national des Arts et Métiers et à l'Institut national d'Agronomie coloniale.
ÉTUDE TECHNOLOGIQUE DE COTONS DE L'OUBANGUI-CHARI
L'attention est actuellement attirée sur la production coton- nière en Oubangui-Chari.
Au cours de la campagne 1928-29, la culture du cotonnier a été entreprise un peu partout dans la colonie ; on y comptait, fin 1929, cinq centres d'égrenage en fonctionnement et plusieurs en construction ; quatre sociétés sont titulaires du privilège d'achat du coton récolté.
On peut estimer à 30.000 hectares la surface qui pourra être ensemencée annuellement, d'ici 5 ans; par la suite, cette super- ficie pourra être portée à 50.000 hectares, et on espère que le rendement, qui est actuellement de 200 kilos environ de coton brut à l'hectare, atteindra alors 400 kilos. (HEIJI DE RALSAC et SIBERT.
— État actuel de la culture cotonnière dans les possessions françaises de l'Afrique noire — Oubangui-Chari. — Coton et culture cotonnière, vol. 5, fasc. 1, Avril 1930, pp. 8-15).
L'un de nos anciens élèves de l'Institut national d'Agro- nomie coloniale, M. JOLY, actuellement Directeur d'exploitations agricoles en Oubangui-Chari, nous a adressé des échantillons de
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