raient en forêt sèche et sur les pentes des montagnes, les variétés - grises, dans les marécages.
m Description des arbres. — Grands arbres de 30 à 40 mètres de haujt et de 0 m. 60 à 0 m. 80 de diamètre avec peu d'empattement à la base. Les plus gros sont parfois creux.
Fût cylindrique et droit atteignant 20 à 28 mètres sous branches.
Cime ascendante.
Ecorce gris jaunâtre, rugueuse, crevassée verticalement, se desquamant par petites plaquettes ; épaisse de 1 à 2 centimètres, brunâtre intérieurement et adhérente. Elle laisse exsuder de nom- breuses gouttelettes d'un latex jaune, fonçant à l'air, utilisé - par les Indiens.
Rameaux opposés, marqués dé cicatrices.
Feuilles opposées, sans stipules, entières, luisantes et glabres, nettement plus grandes chez les Parcouri que chez les Manil.
Fleurs régulières du type 5: En groupes ombelliformes latéraux; pétales rouge vif; étamines soudées en un tube renflé à la base, 5 lobes au sommet, 3 anthères soudées sous chaque lobe (Manil) ; beaucoup plus grandes, par 2, terminales, pendantes, à pétales blancs en dedans, roses en dehors ; étamines très nombreuses soudées à la base seulement en 5 faisceaux (Parcouri).
Fruit : Baie ovoïde charnue et comestible, à 5 graines, celle du Parcouri étant de la couleur et de la taille d'une grosse orange.
Aspect et texture des bois. --"- Aubier bien différencié, blanc grisâtre, épais de 4 à 7 centimètres..
Cœur de teinte plutôt mat, variant entre le jaune grisâtre et le jaune d'ocre, uni sans veines ni moire, mi- dur et mi-lourd. Résine jaune assez abondante dans la partie du bois avoisinant l'aubier. Le Manil est un peu plus lourd que le Parcouri et de grain plus grossier.
En section transversale. - Zones d'accroissement assez distinctes.
Porcs visibles à l'œil nu, relativement peu nombreux, régulièrement répartis, isolés ou groupés en files radiales. Parenchyme formant de minces bandes concentriques blanchâtres, nombreuses et rap- prochées, sinueuses, comprenant en partie les vaisseaux et séparées Par des zones fibreuses brunes à peine plus larges. Rayons beaucoup plus fins, parallèles et serrés.
En section longitudinale tangentielle. - Vaisseaux plus ou moins longs et rectilignes, assez creux, encombrés de thylles et contenant souvent des substances jaunes ou brun rougeâtre. Paren- chyme affleurant en veines plus claires formant des dessins. Rayons assez peu distincts, même à la loupe, fins et élevés. Poches secré- trices assez rares.
En section longitudinale radiale — Vaisseaux se confondant avec le parenchyme qui forme de fins traits longitudinaux blan-
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