Presse et revues
32 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1938-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1938 01 septembre 1938
Description : 1938/09/01 (A27,N249)-1938/09/30. 1938/09/01 (A27,N249)-1938/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6463188f
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
70 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
surtout lorsque ceux-ci sont trop exigus, ne permet pas d'assurer
une bonne répartition des aliments, qui sont constitués par des
fourrages verts. Il arrive que des animaux ne sont plus en bon
état dès l'embarquement, par suite d'insuffisance alimentaire
jointe à l'excès de fatigue.
La pratique adoptée semblerait pouvoir être heureusement
modifiée. Les animaux venant de faire de longs trajets se trouvent
dans un état de déficience résultant de la fatigue, de la sous-
alimentation pendant le voyage, du changement de vie, état
que quatre à six jours de transport par mer, sans un repos préa-
lable suffisant ne sauraient améliorer.
La constitution de troupeaux d'attente, près des centres d'ex-
portation, permettrait de ne recevoir à bord que du bétail arrivé
depuis au moins un mois, qui aurait eu le temps de se refaire.
Les animaux devraient retrouver, au cours de cette période pré-
cédant le départ, un régime se rapprochant de celui qu'ils ont
quitté, c'est-à-dire de liberté complète, ainsi que nous le verrons
par la suite, et une alimentation copieuse. La chose est réalisable.
Il existe au Venezuela, dans la zone montagneuse, des propriétés
de plusieurs milliers d'hectares, divisées en parcs pour s'opposer
à la vaine pâture sur lesquelles vivent des troupeaux en liberté,
mais qui sont facilement rassemblés par des hommes dont une
partie de l'existence se passe à cheval. Au cours de cette vie en
parcs, les animaux en instance de départ recevraient le soir une
ration supplémentaire, sous forme de fourrage provenant de
prairies artificielles créées à cette intention. L'expérience a d'ail-
leurs prouvé que les animaux domestiques (chevaux, bovins,
moutons), transportés par mer pendant un certain temps et en
convois de quelque importance, souffraient toujours de ces dépla-
cements. Le bétail dépérit plus ou moins selon l'état de la mer, la
durée du passage, le confort et la nourriture à bord; ce dépéris-
sement pouvant aller, suivant les cas, jusqu'à la cachexie, voire
même à la mort. Il a d'autre part, été constaté que les animaux
supportaient d'autant mieux les traversées maritimes qu'ils
étaient, au départ, en meilleures conditions de santé et d'entretien.
Il paraît donc utile de préconiser l'application de méthodes
tendant à la réalisation des desiderata établis par une expérience
maintes fois renouvelée.
surtout lorsque ceux-ci sont trop exigus, ne permet pas d'assurer
une bonne répartition des aliments, qui sont constitués par des
fourrages verts. Il arrive que des animaux ne sont plus en bon
état dès l'embarquement, par suite d'insuffisance alimentaire
jointe à l'excès de fatigue.
La pratique adoptée semblerait pouvoir être heureusement
modifiée. Les animaux venant de faire de longs trajets se trouvent
dans un état de déficience résultant de la fatigue, de la sous-
alimentation pendant le voyage, du changement de vie, état
que quatre à six jours de transport par mer, sans un repos préa-
lable suffisant ne sauraient améliorer.
La constitution de troupeaux d'attente, près des centres d'ex-
portation, permettrait de ne recevoir à bord que du bétail arrivé
depuis au moins un mois, qui aurait eu le temps de se refaire.
Les animaux devraient retrouver, au cours de cette période pré-
cédant le départ, un régime se rapprochant de celui qu'ils ont
quitté, c'est-à-dire de liberté complète, ainsi que nous le verrons
par la suite, et une alimentation copieuse. La chose est réalisable.
Il existe au Venezuela, dans la zone montagneuse, des propriétés
de plusieurs milliers d'hectares, divisées en parcs pour s'opposer
à la vaine pâture sur lesquelles vivent des troupeaux en liberté,
mais qui sont facilement rassemblés par des hommes dont une
partie de l'existence se passe à cheval. Au cours de cette vie en
parcs, les animaux en instance de départ recevraient le soir une
ration supplémentaire, sous forme de fourrage provenant de
prairies artificielles créées à cette intention. L'expérience a d'ail-
leurs prouvé que les animaux domestiques (chevaux, bovins,
moutons), transportés par mer pendant un certain temps et en
convois de quelque importance, souffraient toujours de ces dépla-
cements. Le bétail dépérit plus ou moins selon l'état de la mer, la
durée du passage, le confort et la nourriture à bord; ce dépéris-
sement pouvant aller, suivant les cas, jusqu'à la cachexie, voire
même à la mort. Il a d'autre part, été constaté que les animaux
supportaient d'autant mieux les traversées maritimes qu'ils
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tendant à la réalisation des desiderata établis par une expérience
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