Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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BIBLIOGRAPHIE.
Edmond SIBERT, Licencié ès Sciences, Ingénieur d'agronomie coloniale. -Techno- logie du café. — Les caféiers de la Côte d'Ivoire — Deuxième partie in-8°, 112 pages, ho croquis, 35 clichés. Publié par le Centre d'Études coloniales, g4, rue des Entrepreneurs, Paris i5", mai 1938, Wolf, éditeur à Rouen, 3o francs.
Ce volume fait suite à celui paru en 1932 mles caféiers de la Côte d'Ivoire.
Botanique et culture". Il commence à la récolte des fruits et passe en revue la totalité des différents traitements auxquels sont soumis fruits et graines sur les exploitations pour aboutir au produit loyal et marchand. Voici du reste les diffé- rents chapitres exposés : récolte; généralités sur l'usinage; épuration et triage des cerises; méthode de traitement par voie humide : dépulpage; fermentation et lavage; séchage; méthode de traitement par voie sèche : décorticage; déparchage et polissage; triage et calibrage du café marchand; installations d'usines à café.
Chaque chapitre est traité à fond, dans un ordre méthodique. Toutes les machines, des diverses marques sur le marché, sont décrites. De nombreux croquis (4o) et clichés (35) suppléent très clairement aux descriptions. Les divers chapitres sont agrémentés de conseils fort judicieux (ceux d'un technicien scientifique et pratique) s'adressant, certains aux producteurs, d'autres aux constructeurs de matériel et qui méritent d'être suivis.
Cet ouvrage fait ressortir les efforts faits par les techniciens de la Côte d'Ivoire pour améliorer la qualité de leur café marchand à partir des variétés locales. Il mérite d'être le vademecum de tous les producteurs de nos cafés coloniaux.
A. J. F.
A. AUBRÉvILLE. — La forêt coloniale. Les forêts de l'Afrique Occidentale française. —
Ann. Acad. Se. col., tome IX, 1 vol., 244 p., 18 pl. h. t. Société d'Éditions géographiques, maritimes et coloniales, Paris, 1938. Prix : 100 francs.
L'Académie des sciences coloniales avait décidé, en ig34, de décerner un prix au meilleur rapport qui lui serait présenté sur la Forêt coloniale. Le mémoire de M. A. Aubréville, bien qu'il ne traitât qu'en partie le sujet, remporta alors la pre- mière place. Publié quatre ans plus tard, il contient de nombreuses annotations au texte primitif, et constitue une magistrale étude écologique, floristique et fores- tière, des trois grands types de forêts africaines.
L'ouvrage comprend six chapitres et des documents annexes avec une biblio-
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