Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 décembre 1925 01 décembre 1925
Description : 1925/12/01 (A18,N210)-1925/12/31. 1925/12/01 (A18,N210)-1925/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64623860
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
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INFORMATIONS 1431
des frets africains, mais d'une partie du commerce du Libéria.
Nous verrons, dans les résultats de l'application de l'unification
des tarifs de fret imposée par l'Angleterre, si cette victoire alle-
mande sera sans lendemain. Nous en doutons.
Au Libéria, l'Allemagne a, par sa ligne côtière, conquis tout
le fret à destination des petits ports libériens, et sa situation ne
peut que s'améliorer en ce qui concerne les autres ports où elle
lutte plus qu'avantageusement contre ses concurrents.
Les Etats-Unis ont déjà perdu la partie ; leur unique ligne ne
passe plus au Libéria que quand ses navires ont un fret suffissant:
de 260.000 $ d'importations américaines en 1919, nous tombons
à 130.000 en 1922.
Quant au commerce français, on doit mentionner la part infime
qui semble lui revenir dans le mouvement des exportations et
des importations.
En ce qui concerne les exportations, le chiffre en dollars
donné par la statistique douanière pour les quatres années 1919-
1922 ressortit à 13.400. Les frets sur les navires étrangers sont
trop élevés pour nous, et les matières premières exportées par le
Libéria sont les mêmes que celles de nos propres colonies afri-
caines. De plus, ces navires ne touchent pas les ports français, et,
enfin, le prix d'achat des produits du cru au Libéria, est, par suite
de la concurrence, plus élevé qu'en colonies françaises. On s'ex-
plique facilement ainsi le chiffre insignifiant des exportations
libériennes sur la France.
En ce qui concerne les importations, j'ai donné plus haut les
raisons qui font passer sous pavillon anglais des marchandises en
provenance de France et d'origine française, et le chiffre de
33.500$de nos importations pour la période de 1919-1922 ne
correspond pas à la réalité. Ces chiffres n'indiquent que le fret
transporté par les cargos de notre ligne Chargeurs Réunis qui
touche tous les deux mois le port de Monrovia.
des frets africains, mais d'une partie du commerce du Libéria.
Nous verrons, dans les résultats de l'application de l'unification
des tarifs de fret imposée par l'Angleterre, si cette victoire alle-
mande sera sans lendemain. Nous en doutons.
Au Libéria, l'Allemagne a, par sa ligne côtière, conquis tout
le fret à destination des petits ports libériens, et sa situation ne
peut que s'améliorer en ce qui concerne les autres ports où elle
lutte plus qu'avantageusement contre ses concurrents.
Les Etats-Unis ont déjà perdu la partie ; leur unique ligne ne
passe plus au Libéria que quand ses navires ont un fret suffissant:
de 260.000 $ d'importations américaines en 1919, nous tombons
à 130.000 en 1922.
Quant au commerce français, on doit mentionner la part infime
qui semble lui revenir dans le mouvement des exportations et
des importations.
En ce qui concerne les exportations, le chiffre en dollars
donné par la statistique douanière pour les quatres années 1919-
1922 ressortit à 13.400. Les frets sur les navires étrangers sont
trop élevés pour nous, et les matières premières exportées par le
Libéria sont les mêmes que celles de nos propres colonies afri-
caines. De plus, ces navires ne touchent pas les ports français, et,
enfin, le prix d'achat des produits du cru au Libéria, est, par suite
de la concurrence, plus élevé qu'en colonies françaises. On s'ex-
plique facilement ainsi le chiffre insignifiant des exportations
libériennes sur la France.
En ce qui concerne les importations, j'ai donné plus haut les
raisons qui font passer sous pavillon anglais des marchandises en
provenance de France et d'origine française, et le chiffre de
33.500$de nos importations pour la période de 1919-1922 ne
correspond pas à la réalité. Ces chiffres n'indiquent que le fret
transporté par les cargos de notre ligne Chargeurs Réunis qui
touche tous les deux mois le port de Monrovia.
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