Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-12-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 décembre 1925 01 décembre 1925
Description : 1925/12/01 (A18,N210)-1925/12/31. 1925/12/01 (A18,N210)-1925/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64623860
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
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1424 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
de façon à avoir en définitive une amande parfaitement blanche.
Elles l'ouvrent alors et recueillent l'eau de coco. Les meilleures
ouvrières pèlent et coupent entre 1.250 et 1.500 amandes dans
leur journée. Les morceaux de l'amande sont remis dans l'eau
pour enlever les impuretés qui pourraient adhérer. Parfois on
traite l'amande à la chaux, ce qui donne un produit, plus blanc
que l'exposition à l'air et surtout au soleil., Ce dernier décolore
la chair; aussi la qualité est elle moins appréciée et les prix
moins élevés.
Des gamins sont souvent employés à enlever par frottement
avec des morceaux de fer blanc semblables à des râpes, les petits
bouts de peau rouge que les femmes peuvent avoir oublies.
Après un autre bain à grande eau, on emmène les morceaux
d amandes aux machines qui doivent les traiter de façon à pro-
duire plusieurs qualités.
Il y a des appareils qui broyent la chair de la noix, faisant
une sorte de bouillie semblable à celle dont on se sert pour le
curry. Certaines machines coupent le coco en copeaux et en
bandes plus ou moins larges. Au sortir de la machine, on place
les morceaux dans de grands casiers, sorte de tiroirs bas et très
larges, qu'on envoie au séchoir où ils sont ventilés et séchés à
une température de 160° F.
On étend ensuite le coco desséché sur de grandes tables gar
nies de plomb où on enlève les fragments décolorés. On procède
alors à l'établissement des différentes qualités au moyen de cribles
à mains et de tamis. Puis on emballe le coco desséché dans des
caisses analogues à celles en usage pour le thé, garnies de plomb
et de papier. Chaque, caisse contient 130 livres, soit 59 kilo"
grammes. Enfin, on les cloue et on les cercle pour l'expédition
sous- PRODUIT.
Quant aux sous-produits, rien n'est jeté. L'écorce ligneuse
est utilisée comme combustible ou bien on en fait du charbon
de bois pour les machines à gaz. Les épluchures et les balayures
sont séchées et vendues aux « chekku » qui en retirent de
l'huile et fo .t des tourteaux. On recueille aussi l'eau de coco
d'où l'on extrait un peu d'huile. Cette eau est parfois utilisée
comme ferment pour la coagulation du caoutchouc à défaut
d'acide acétique.
de façon à avoir en définitive une amande parfaitement blanche.
Elles l'ouvrent alors et recueillent l'eau de coco. Les meilleures
ouvrières pèlent et coupent entre 1.250 et 1.500 amandes dans
leur journée. Les morceaux de l'amande sont remis dans l'eau
pour enlever les impuretés qui pourraient adhérer. Parfois on
traite l'amande à la chaux, ce qui donne un produit, plus blanc
que l'exposition à l'air et surtout au soleil., Ce dernier décolore
la chair; aussi la qualité est elle moins appréciée et les prix
moins élevés.
Des gamins sont souvent employés à enlever par frottement
avec des morceaux de fer blanc semblables à des râpes, les petits
bouts de peau rouge que les femmes peuvent avoir oublies.
Après un autre bain à grande eau, on emmène les morceaux
d amandes aux machines qui doivent les traiter de façon à pro-
duire plusieurs qualités.
Il y a des appareils qui broyent la chair de la noix, faisant
une sorte de bouillie semblable à celle dont on se sert pour le
curry. Certaines machines coupent le coco en copeaux et en
bandes plus ou moins larges. Au sortir de la machine, on place
les morceaux dans de grands casiers, sorte de tiroirs bas et très
larges, qu'on envoie au séchoir où ils sont ventilés et séchés à
une température de 160° F.
On étend ensuite le coco desséché sur de grandes tables gar
nies de plomb où on enlève les fragments décolorés. On procède
alors à l'établissement des différentes qualités au moyen de cribles
à mains et de tamis. Puis on emballe le coco desséché dans des
caisses analogues à celles en usage pour le thé, garnies de plomb
et de papier. Chaque, caisse contient 130 livres, soit 59 kilo"
grammes. Enfin, on les cloue et on les cercle pour l'expédition
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Quant aux sous-produits, rien n'est jeté. L'écorce ligneuse
est utilisée comme combustible ou bien on en fait du charbon
de bois pour les machines à gaz. Les épluchures et les balayures
sont séchées et vendues aux « chekku » qui en retirent de
l'huile et fo .t des tourteaux. On recueille aussi l'eau de coco
d'où l'on extrait un peu d'huile. Cette eau est parfois utilisée
comme ferment pour la coagulation du caoutchouc à défaut
d'acide acétique.
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