Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1925-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1925 01 juin 1925
Description : 1925/06/01 (A18,N207)-1925/07/31. 1925/06/01 (A18,N207)-1925/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6462383r
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/03/2013
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ 18e Année. N° 207.
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- Informations:
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- .......... Page(s) .......... 917
- Statistiques. Rapports commerciaux
- .......... Page(s) .......... 929
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 990
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- .......... Page(s) .......... 1002
LES RAVAGES A TAHITI
DE LA COCHENILLE AUSTRALIENNE « ICERYA PURCHASI »
et les moyens d'en présérver les cultures.
Depuis un certain nombre d'années déjà, presque toutes
nos cultures ont été, en certains points surtout, envahies
par un ennemi d'origine australienne, l'« Icerya purchasi », qui
paraît avoir été confondu ici avec le vulgaire « pou blanc » ou
«puceron lanigère» (« Schizoneura lanigera»), originaire d'A-
mérique.
L'« Icerya purchasi » est une cochenille qu'il nous a été
facile d'étudier au jardin d'essais de Mamao, où sa pullula-
tion dépasse certainement tout ce qui a pu être observé ailleurs,
sans doute parce que ce fut probablement là le premier point
du territoire contaminé autrefois, lors de quelque importation
de végétaux provenant directement d'Australie, ou même par
la voie indirecte de Californie, où son introduction accidentelle
fut constatée vers 1868.
Certains ouvrages d'entomologie et une intéressante notice
éditée en 1918 par le service des épiphyties du Ministère de
l'Agriculture, nous apprennent que cette cochenille, au lieu de
rester libre et d'errer à la surface des végétaux comme cer-
tains pucerons, s'immobilise dans sa première jeunesse pour
toute la durée de son existence après avoir enfoncé son rostre
dans la plante qui doit la nourrir; se servant alors de ce rostre
comme d'un chalumeau, elle ne cesse plus d'aspirer la sève
en abondance et s'accroît rapidement en se déformant et en
s'entourant de sécrétions de nature cireuse destinées à abriter
les œufs qui s'entassent sous son corps.
Cet Icerya forme sur les plantes envahies des colonies si
nombreuses que, serrés les uns contre les autres, les insectes
donnent souvent de loin l'impression d'une épaisse couche de
givre. Si l'on approche, on constate alors que les branches
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DE LA COCHENILLE AUSTRALIENNE « ICERYA PURCHASI »
et les moyens d'en présérver les cultures.
Depuis un certain nombre d'années déjà, presque toutes
nos cultures ont été, en certains points surtout, envahies
par un ennemi d'origine australienne, l'« Icerya purchasi », qui
paraît avoir été confondu ici avec le vulgaire « pou blanc » ou
«puceron lanigère» (« Schizoneura lanigera»), originaire d'A-
mérique.
L'« Icerya purchasi » est une cochenille qu'il nous a été
facile d'étudier au jardin d'essais de Mamao, où sa pullula-
tion dépasse certainement tout ce qui a pu être observé ailleurs,
sans doute parce que ce fut probablement là le premier point
du territoire contaminé autrefois, lors de quelque importation
de végétaux provenant directement d'Australie, ou même par
la voie indirecte de Californie, où son introduction accidentelle
fut constatée vers 1868.
Certains ouvrages d'entomologie et une intéressante notice
éditée en 1918 par le service des épiphyties du Ministère de
l'Agriculture, nous apprennent que cette cochenille, au lieu de
rester libre et d'errer à la surface des végétaux comme cer-
tains pucerons, s'immobilise dans sa première jeunesse pour
toute la durée de son existence après avoir enfoncé son rostre
dans la plante qui doit la nourrir; se servant alors de ce rostre
comme d'un chalumeau, elle ne cesse plus d'aspirer la sève
en abondance et s'accroît rapidement en se déformant et en
s'entourant de sécrétions de nature cireuse destinées à abriter
les œufs qui s'entassent sous son corps.
Cet Icerya forme sur les plantes envahies des colonies si
nombreuses que, serrés les uns contre les autres, les insectes
donnent souvent de loin l'impression d'une épaisse couche de
givre. Si l'on approche, on constate alors que les branches
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