Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1929
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 1929 1929
Description : 1929 (FASC1,VOL6)-1931. 1929 (FASC1,VOL6)-1931.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460733m
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
LE COTON DANS L'OUBANGUI FRANÇAIS 3
Ces données pluviologiques nous enseignent cependant
que si en contonniculture un minimum annuel est strictement
indispensable, il est non moins nécessaire de tenir compte de
la distribution saisonnière des pluies. En outre, ces chiffres ne
sont pas le fruit d'une expérience suffisante pour qu'on puisse
leur accorder une valeur rigoureuse.
Il est certain que si la hauteur de pluie est un indice des
possibilités culturales du cotonnier, la répartition des pluies
au cours de l'année, l'état hygrométrique de l'atmosphère
sont deux éléments déterminants quant au choix des espèces
et des variétés. C'est ainsi que les climats fluviaux des centres
avoisinant l'Oubangui, tels que Bangui et Mobaye, sont
beaucoup plus humides, ont une humidité beaucoup plus pro-
longée et jouissent d'une température beaucoup plus constante
que Bambari et Fort-Crampel, qui se trouvent dans l'hinter-
land. La végétation spontanée est d'ailleurs le témoin le plus
sûr de la pluviosité apparente d'une région, de la valeur agro-
logique des sols, des méthodes culturales susceptibles d'être
mises en œuvre.
Ces quelques indications expliquent que les variétés, et
peut-être même les espèces cultivées à Bangui, à Bangassou,
à Mobaye, ne seront pas les mêmes que celles qui convien-
dront à Bambari, à Crampel, à Ippy. C'est donc une erreur
que de vouloir généraliser la culture cotonnière partout uni-
formément en partant d'une variété unique ou de variétés
analogues plus ou moins génétiquement connues. Là est la
cause principale des échecs régionaux, comme des réussites,
que nous avons constatés en 1929-30.
Des recherches que nous avons pu effectuer sur des pieds
de cotonniers épars en différents endroits, vestiges de plan-
tations anciennes, il résulte que partout où la pluviosité est
élevée et prolongée, où l'humidité atmosphérique est abon-
dante, on rencontre des cotonniers dérivant du type : Peru-
vianum, à l'inverse des régions moins favorisées où se trouve
le type : punctatum. En pays Banda, les indigènes ont, d'ail-
leurs, bien distingué ces deux types qu'ils ont désignés par des
noms indigènes différents.
Ces données pluviologiques nous enseignent cependant
que si en contonniculture un minimum annuel est strictement
indispensable, il est non moins nécessaire de tenir compte de
la distribution saisonnière des pluies. En outre, ces chiffres ne
sont pas le fruit d'une expérience suffisante pour qu'on puisse
leur accorder une valeur rigoureuse.
Il est certain que si la hauteur de pluie est un indice des
possibilités culturales du cotonnier, la répartition des pluies
au cours de l'année, l'état hygrométrique de l'atmosphère
sont deux éléments déterminants quant au choix des espèces
et des variétés. C'est ainsi que les climats fluviaux des centres
avoisinant l'Oubangui, tels que Bangui et Mobaye, sont
beaucoup plus humides, ont une humidité beaucoup plus pro-
longée et jouissent d'une température beaucoup plus constante
que Bambari et Fort-Crampel, qui se trouvent dans l'hinter-
land. La végétation spontanée est d'ailleurs le témoin le plus
sûr de la pluviosité apparente d'une région, de la valeur agro-
logique des sols, des méthodes culturales susceptibles d'être
mises en œuvre.
Ces quelques indications expliquent que les variétés, et
peut-être même les espèces cultivées à Bangui, à Bangassou,
à Mobaye, ne seront pas les mêmes que celles qui convien-
dront à Bambari, à Crampel, à Ippy. C'est donc une erreur
que de vouloir généraliser la culture cotonnière partout uni-
formément en partant d'une variété unique ou de variétés
analogues plus ou moins génétiquement connues. Là est la
cause principale des échecs régionaux, comme des réussites,
que nous avons constatés en 1929-30.
Des recherches que nous avons pu effectuer sur des pieds
de cotonniers épars en différents endroits, vestiges de plan-
tations anciennes, il résulte que partout où la pluviosité est
élevée et prolongée, où l'humidité atmosphérique est abon-
dante, on rencontre des cotonniers dérivant du type : Peru-
vianum, à l'inverse des régions moins favorisées où se trouve
le type : punctatum. En pays Banda, les indigènes ont, d'ail-
leurs, bien distingué ces deux types qu'ils ont désignés par des
noms indigènes différents.
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