54 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE
ble, il est considéré comme inférieur et on élimine ses graines
des semences distribuées aux indigènes pour éviter l'hybri-
dation. Il est cultivé à la ferme en vue d'essais.
Le coton, dans la colonie, est produit exclusivement par
les indigènes, étant trop peu rémunérateur pour intéresser les
Européens. Il est cultivé par les indigènes en culture pure et
en culture intercalaire avec des ignames surtout. Ce dernier
mode de culture donne de bons résultats, le cotonnier profite
ainsi de la bonne qualité des terres affectées aux ignames et
des soins culturaux qui leur sont consacrés.
Dans la zone où sont cultivées les espèces citées plus haut,
il tombe annuellement 1.400 m/m. d'eau, les pluies étant
réparties sur huit mois de l'année : de mars à la fin d' octobre,
ou au début de novembre, avec une petite interruption, une
saison sèche de 3 à 4 semaines au mois d'août.
La région de Bouaké est celle qui produit le plus de coton
dans la colonie. L'espèce cultivée principalement, G. barba-
dense, est un cotonnier de grande taille, 1 m. 50 à 2 m. de
haut, à graines lisses, caractérisé par un port élancé. Les
branches inférieures ont tendance à s'atrophier et les pieds se
dénudent à la base. L'écimage remédie un peu à cet incon-
vénient. Ce cotonnier est tardif, semé au mois de juin, il est
récolté au bout de six mois, à partir du mois de décembre.
Sa récolte dure toute la saison sèche et elle est coupée par
les pluies d'avril-mai qui font pourrir les capsules.
Son rendement en coton brut, non égrené, est de 150 à
200 kgs à l'hectare chez les indigènes, mais à la ferme on a
pu obtenir 500 kgs à l'hectare.
G. barbadense est sensible à l'anthracnose et souffre
beaucoup des attaques des vers des capsules (Diparopsis cas-
tanea). L'anthracnose occasionne les taches jaunâtres assez
fréquentes sur les cotons de la Côte d'Ivoire. Le rendement
à l'égrenage est de 33
G. peruvianum est caractérisé par ses graines, couvertes
de duvet vert. Il est soumis aux mêmes conditions de culture
et à la même durée végétale que le G. barbadense. Il est
beaucoup moins sensible aux maladies et aux attaques d'in-
ble, il est considéré comme inférieur et on élimine ses graines
des semences distribuées aux indigènes pour éviter l'hybri-
dation. Il est cultivé à la ferme en vue d'essais.
Le coton, dans la colonie, est produit exclusivement par
les indigènes, étant trop peu rémunérateur pour intéresser les
Européens. Il est cultivé par les indigènes en culture pure et
en culture intercalaire avec des ignames surtout. Ce dernier
mode de culture donne de bons résultats, le cotonnier profite
ainsi de la bonne qualité des terres affectées aux ignames et
des soins culturaux qui leur sont consacrés.
Dans la zone où sont cultivées les espèces citées plus haut,
il tombe annuellement 1.400 m/m. d'eau, les pluies étant
réparties sur huit mois de l'année : de mars à la fin d' octobre,
ou au début de novembre, avec une petite interruption, une
saison sèche de 3 à 4 semaines au mois d'août.
La région de Bouaké est celle qui produit le plus de coton
dans la colonie. L'espèce cultivée principalement, G. barba-
dense, est un cotonnier de grande taille, 1 m. 50 à 2 m. de
haut, à graines lisses, caractérisé par un port élancé. Les
branches inférieures ont tendance à s'atrophier et les pieds se
dénudent à la base. L'écimage remédie un peu à cet incon-
vénient. Ce cotonnier est tardif, semé au mois de juin, il est
récolté au bout de six mois, à partir du mois de décembre.
Sa récolte dure toute la saison sèche et elle est coupée par
les pluies d'avril-mai qui font pourrir les capsules.
Son rendement en coton brut, non égrené, est de 150 à
200 kgs à l'hectare chez les indigènes, mais à la ferme on a
pu obtenir 500 kgs à l'hectare.
G. barbadense est sensible à l'anthracnose et souffre
beaucoup des attaques des vers des capsules (Diparopsis cas-
tanea). L'anthracnose occasionne les taches jaunâtres assez
fréquentes sur les cotons de la Côte d'Ivoire. Le rendement
à l'égrenage est de 33
G. peruvianum est caractérisé par ses graines, couvertes
de duvet vert. Il est soumis aux mêmes conditions de culture
et à la même durée végétale que le G. barbadense. Il est
beaucoup moins sensible aux maladies et aux attaques d'in-
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