Titre : Coton et culture cotonnière / périodique ... publié par l'Agence générale des colonies
Auteur : Comité d'encouragement aux recherches scientifiques coloniales. Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : Agence générale des colonies (Paris)
Date d'édition : 1929
Contributeur : Agence de la France d'Outre-mer. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327497196
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 3487 Nombre total de vues : 3487
Description : 1929 1929
Description : 1929 (FASC1,VOL6)-1931. 1929 (FASC1,VOL6)-1931.
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6460733m
Source : CIRAD, 2012-235622
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 26/03/2013
LE COTON DANS L'OUBANGUI FRANÇAIS 21
travail et les exigences d'une Société d'exploitation effective
moderne visant à l'obtention d'un résultat, sinon rémunéra-
teur, mais tout au moins prometteur dans un temps plus ou
moins éloigné.
On peut considérer que le nègre travaillant dans une So-
ciété européenne fournit un rendement en travail égal au
moins au 1/20e de celui d'un ouvrier agricole en Europe, et
cela en ce qui concerne seulement les travaux manuels des
champs. Ce rapport de 1 /20e est calculé en tenant compte
des trois éléments constitutifs du travail journalier : quantité,
qualité, irrégularité de présence sur les chantiers, c'est-à-dire
défaut intermittent de travail.
Une Société agricole a nécessairement besoin d'une comp-
tabilité pour l'établissement de son bilan et le calcul de son
bénéfice, lorsqu'elle a la chance d'en avoir. Nous allons donc
placer le cultivateur indigène dans le cas du colon, en comp-
tant sa journée de travail à 0 fr. 75 seulement et en estimant,
pour arriver à une compensation maximum, son rendement en
travail à 1-2 ares par jour, suivant les travaux, jusqu'ici, étant
donné les résultats numériques que nous avons déjà pour une
culture indigène, nous ne devons tenir compte ni de la qualité
du travail, ni des heures creuses. Malgré toutes les erreurs de
notre raisonnement, que nous reconnaissons le premier, nous
livrons, cependant, nos calculs au jugement des lecteurs qui
devront laisser une marge en plus ou en moins, suivant les
conditions de lieu et d'espèce.
Dans une lettre de M. le Gouverneur HESSLING, indi-
quant les conditions de travail exigées par la culture coton-
nière à la Ferme de Saria, en Haute-Volta, lettre publiée
dans Actes et Comptes rendus de VAssociation Colonies-
Sciences en 1928, nous relevons qu'il faut compter sur une
moyenne de cinq façons préparatoires et culturales du sol.
Personnellement, nous estimons que le nombre des façons
d'entretien d'une cotonnière est assez élevé et que, en plus des
deux binages qui doivent être effectués dans le mois même du
semis, les sarclages doivent ensuite se répéter au moins men-
suellement.
travail et les exigences d'une Société d'exploitation effective
moderne visant à l'obtention d'un résultat, sinon rémunéra-
teur, mais tout au moins prometteur dans un temps plus ou
moins éloigné.
On peut considérer que le nègre travaillant dans une So-
ciété européenne fournit un rendement en travail égal au
moins au 1/20e de celui d'un ouvrier agricole en Europe, et
cela en ce qui concerne seulement les travaux manuels des
champs. Ce rapport de 1 /20e est calculé en tenant compte
des trois éléments constitutifs du travail journalier : quantité,
qualité, irrégularité de présence sur les chantiers, c'est-à-dire
défaut intermittent de travail.
Une Société agricole a nécessairement besoin d'une comp-
tabilité pour l'établissement de son bilan et le calcul de son
bénéfice, lorsqu'elle a la chance d'en avoir. Nous allons donc
placer le cultivateur indigène dans le cas du colon, en comp-
tant sa journée de travail à 0 fr. 75 seulement et en estimant,
pour arriver à une compensation maximum, son rendement en
travail à 1-2 ares par jour, suivant les travaux, jusqu'ici, étant
donné les résultats numériques que nous avons déjà pour une
culture indigène, nous ne devons tenir compte ni de la qualité
du travail, ni des heures creuses. Malgré toutes les erreurs de
notre raisonnement, que nous reconnaissons le premier, nous
livrons, cependant, nos calculs au jugement des lecteurs qui
devront laisser une marge en plus ou en moins, suivant les
conditions de lieu et d'espèce.
Dans une lettre de M. le Gouverneur HESSLING, indi-
quant les conditions de travail exigées par la culture coton-
nière à la Ferme de Saria, en Haute-Volta, lettre publiée
dans Actes et Comptes rendus de VAssociation Colonies-
Sciences en 1928, nous relevons qu'il faut compter sur une
moyenne de cinq façons préparatoires et culturales du sol.
Personnellement, nous estimons que le nombre des façons
d'entretien d'une cotonnière est assez élevé et que, en plus des
deux binages qui doivent être effectués dans le mois même du
semis, les sarclages doivent ensuite se répéter au moins men-
suellement.
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