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- EXTRAITS ET ANALYSES
84 COTON ET CULTURE COTONNIÈRE
après la cueillette (coton vert). On constate que si on emmagasine le
coton pendant soixante jours, on obtient à l'égrenage un poids plus
élevé de fibre, mais le coton est plus propre, et il semble qu'une partie
de l'huile en réserve dans la graine est utilisée au profit du poil de
coton; celui-ci est doué de plus de force à l'épreuve de la filature.
UTILISATION DE LA GRAINE DU COTONNIER.
Linseed and cotton seed meal for fattening steers. (La graine de
lin et la farine de graine de coton pour l'engraissement des jeunes
bœufs.) Wisconsin Sta. Bull. 405, 1929.
Basée sur les résultats de trois années d'études par FULLER et
ROCHE, la conclusion est que si la farine de graine de coton est de
plus de 10 francs par tonne meilleur marché que la farine de graine
de lin, il est économique de remplacer dans la ration moitié de farine
de graine de lin par la farine de graine de coton pour engraisser les
jeunes animaux.
Cotton-seed meal as a cattle feed. (La farine de graine de coton
comme nourriture du bétail.) Kansas Sta. Bien. Rpt., 1927-28.
Les veaux qui hivernent sur un terrain porteur de fourrage dessé-
ché sur pied, et qui consomment ce fourrage à satiété, avec adjonction
à la ration de 450 grammes de farine de graine de coton par jour,
gagnent 594 gr. 74 par tête chaque jour; un second lot d'animaux,
qui reçoit le même fourrage préalablement ensilé et 454 grammes de
farine de coton gagne 590 grammes, par tête et par jour.
Un groupe de génisses qui hiverne pendant 180 jours avec de la
farine de graine de coton et du sorgo mis en silos gagne 698 grammes
par tête et par jour, tandis qu'un lot semblable, qui hiverne avec du
foin de luzerne, gagne 51 3 grammes par tête. Sur les deux lots, le
résultat de l'alimentation est médiocre, l'introduction dans la ration
de farine de coton n'exerce pas grande influence, le premier lot ayant
augmenté de trois à quatre fois son propre poids, et le second lot
l'ayant augmenté de trois à cinq fois.
après la cueillette (coton vert). On constate que si on emmagasine le
coton pendant soixante jours, on obtient à l'égrenage un poids plus
élevé de fibre, mais le coton est plus propre, et il semble qu'une partie
de l'huile en réserve dans la graine est utilisée au profit du poil de
coton; celui-ci est doué de plus de force à l'épreuve de la filature.
UTILISATION DE LA GRAINE DU COTONNIER.
Linseed and cotton seed meal for fattening steers. (La graine de
lin et la farine de graine de coton pour l'engraissement des jeunes
bœufs.) Wisconsin Sta. Bull. 405, 1929.
Basée sur les résultats de trois années d'études par FULLER et
ROCHE, la conclusion est que si la farine de graine de coton est de
plus de 10 francs par tonne meilleur marché que la farine de graine
de lin, il est économique de remplacer dans la ration moitié de farine
de graine de lin par la farine de graine de coton pour engraisser les
jeunes animaux.
Cotton-seed meal as a cattle feed. (La farine de graine de coton
comme nourriture du bétail.) Kansas Sta. Bien. Rpt., 1927-28.
Les veaux qui hivernent sur un terrain porteur de fourrage dessé-
ché sur pied, et qui consomment ce fourrage à satiété, avec adjonction
à la ration de 450 grammes de farine de graine de coton par jour,
gagnent 594 gr. 74 par tête chaque jour; un second lot d'animaux,
qui reçoit le même fourrage préalablement ensilé et 454 grammes de
farine de coton gagne 590 grammes, par tête et par jour.
Un groupe de génisses qui hiverne pendant 180 jours avec de la
farine de graine de coton et du sorgo mis en silos gagne 698 grammes
par tête et par jour, tandis qu'un lot semblable, qui hiverne avec du
foin de luzerne, gagne 51 3 grammes par tête. Sur les deux lots, le
résultat de l'alimentation est médiocre, l'introduction dans la ration
de farine de coton n'exerce pas grande influence, le premier lot ayant
augmenté de trois à quatre fois son propre poids, et le second lot
l'ayant augmenté de trois à cinq fois.
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